TWB22: 04/02/23

Sunday, April 2, 2023

Campionato Io Ti Amo Serie A 1988 1989

Campionato a 18 squadre. Il Super Milan di Sacchi è superfavorito. Arriva un altro olandese. Frank Rijkaard. e il trio adesso è perfetto. Il Napoli ruota attorno alla spettacolare coppia Maradona-Careca e prepara il riscatta dopo il clamorosa crollo. La Jove (affidata s Dino Zoff) presenta l'ucraino Alexander Zavarov, detto il piccolo zar e un portoghese Rui Barros, piccolissimo (altezza 1.58) canoniere. Giochi fatti? Secondo i pronostici lo scudetto è sempre in viaggio sull'asse Milano-Napoli con il probabile inserimento di Torino sui due campi principali. Ma sona solo previsioni: saltano subito in aria, sono schiacciale dall'arrivo della corazzata Inter. Al comando Giovanni Trapattoni. un pratico collezionista di trionfi. Il Trap. alla sua terza stagione in nerazzuro, perfeziona e poi lancia la nuova Inter «tedesca» con il devastante terzino Brehme sulla fascia sinistra e il potente Lothar Matthaus al centro del movimento.

La Juve di Baggio o il Napoli di Maradona? Il solito Milan degli olandesi Rijkaard-Gullit-Van Basten o l'Inter del Pallone d'oro Matthaus? L'interesse al vertice è altissimo, il campionato dopo la delusione (azzurra) di Italia 90 È sempre più incerto. Scatta subito il Milan ma la Sampdona di Luca Vialli e Roberto Mancini lancia segnali farti. l'Inter. ma lo scudetto per la prima volta, e con un turno di anticipo, la vincono i ragazzi di Vujadm Bashv. Vialli È capncannaniere con 19 gol. Mancini ne segna I?. Il presidente Paolo Mantovani realizza il sogno (e l'impresa) della sua vita: ha preso la piccala Samp in serie B e l'ha portata allo scudetto E' una stagione magica per la città di Genova: trionfa la Samp. il Gema e brillante protagonista, si piazza alle spalle di Milmi e Inter e raggiunge la zona Uefa. I suoi due attaccanti Aguilera e Skuhravy segnano 15 gol a testa.

Prima sorpresa: la Fiorentina dì Trappatoni si affida ai gol dell'argentino Balistica e al genio del brasiliano Edmundo. prende subito il largo, ingaggia un breve duello con la Juve. poi diventa campione d'inverno con tre punti di vantaggio sul Parma. Seconda sorpresa: la Lazio recupera Bobo Vieri e scavalca di prepotenza (22 giornata) la Fiorentina frenata da un infortunio di Batistuta e dalle bizze di Edmundo. I laziali sembrano avviati verso la conquista del titolo. La Fiorentina e il Milan sono distaccati di 6 e 7 punti. Terza sorpresa: nelle ultime sette partite il Milan. allenato da Alberto Zaccheroni, vince sempre e sorpassa incredibilmente la Lazio. E' un trionfo inatteso e clamoroso e i rossoneri, tornati a praticare un calcio divertente. Festeggiano il Catenaria come aveva fatto due anni prima la Juventus. La Lazio di Eriksson salva la stagione con un successo in coppa delle Coppe, giunta alla soa oltima edizione. Un campionato quindi piena di sorprese, duelli e colpi di scena. Molto appassionante la lotta per il trono di capacannoniere. Vincono, con 21 gol. Gabriel Batistuta e Marcio Amoroso. Il centravanti della Fiorentina (infortunato) pero gioca cinque partite in meno del brasiliano dell'Udinese. Al secondo posto (19 reti) Oliver Bierhoff passato al Milan. La Roma arriva quinta e registra la definitiva consacrazione di Francesco Totti e le denunce di Zdenek Zeman sul «calcio nelle farmacie» e «le esplosioni muscolari di Vialli e OH! Piero». Furibonde polemiche, interventi della magistratura e interrogatori. Zeman diventa il caso dell'anno. Dopo otto anni (uno scudetto e una finale di coppa Campioni) la Samprioria retrocede in serie B. L'allenatore, fino alla I43, è Luciano galletti. Poi è sostituito da David Platt per sole cinque giornate. Alla 20e ritorna Spalletti. ma il fallimento è inevitabile.

Trônant dans une salle de presse prise d'assaut par 150 journalistes, «Sua Emittenza» se lance dans un show dont il a le secret. Aux reporters: "Messieurs, je vous ai préparé un Milan à voir, à goûter et à aimer!" Question: «Combien de chances a ce Milan d'être champion d'Italie?» Réponse: Onze sur dix!». A Fabio Capello: Je veux du beau jeu et du spectacle! Gagner, d'accord. Mais pas à n'importe quel prix . A Roberto Baggio: «Ah, enfin te voilà! Depuis le temps que je te faisais la cour!... . A George Weah, en français dans le texte: J'ai vu les danses que tu fais lorsque tu marques un but. J'espère te voir danser souvent!». Les rires fusent, les fiashes crépitent. Silvio Berlusconi pose fièrement avec les nouvelles recrues. Il a sorti près de 100 millions de francs de son portefeuille pour s'attacher les services de l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du football Jalien et lui adjoindre le buteur surpuissant qui a tant fait défaut aux Rossoneri la saison dernière («Du jamais vu! C'est un phénomène!» lâchera Baresi après quelques entraînements aux côtés de «Mister» George). Pour être complet, ajoutez y une «moitié» de Futre, acheté en copropriété à la Reggiana (une bonne affaire, assurément), les prometteurs Ambrosini et Locatelli et voilà le visage du Super Milan 1995 1996, Objectif déclaré pour une formation qui n'a rien gagné la saison dernière (chose inconcevable dans l'esprit berlusconien): le Scudetto, priorité des priorités, afin de retrouver au plus vite la Champions League.

Avec le doublé de la Lazîo la saison passée et une Roma en route vers le «Scudetto», Rome est devenue la nouvelle capitale du football! italien.L'espace de quelques minutes, il s'est bien involontairement mis dans la peau d'Anita Ekberg. Mauvais remake de la «Dolce vita». Trempé jusqu'à l'os, ce touriste japonais ressemble davantage à un coq déplumé qu'à un sex-symbol. En compagnie de deux vendeurs ambulants, l'infortuné Nippon s'est fait balancer tout habillé dans la célèbre fontaine par une meute de fans du Liverpool FC. La Ville éternelle redécouvre les «joies» de la Coupe d'Europe. Ce soir, la Roma accueille les Reds en Coupe de l'UEFA, six jours avant que le Real Madrid ne vienne affronter la Lazio en Champions League. Liverpool et le Real, deux des clubs les plus titrés du continent, deux prestigieux visiteurs: Rome, au centre de toutes les attentions, bombe le torse. Avec le doublé réalisé par la Lazio la saison passée et la course déterminée de la Roma vers le Scudeffo 2001, la voilà promue au rang de nouvelle capitale du calao. L'axe Turin-Milan est malmené, l'hégémonie des grands clubs de «là-haut», Juven-tus, Milan et Inter, est sérieusement ébranlée. Rome qui, jusqu'à l'été dernier, n'avait eu qu'à trois reprises le bonheur de goûter au titre de champion (Roma 1942 et 1983, Lazio 1974) est en passe de se l'approprier deux saisons consecutives consécutives: du jamas vu: «Le pouvoir footballistique a quitté le Nord pour s'installer ici, explique t'on au Messaggero le grand quotidien de la ville.

18 September 2011
Stadio San Paolo Napoli

Dans son stade San Paolo, le Napoli a vaincu le Milan AC (3-1). Cette deuxième victoire en championnat propulse le club en tête du classement. Après dix premières minutes très calmes, la partie s’accélérait soudainement. Sur un centre venu de la droite, Aquilani ouvrait le score d’une magnifique tête plongeante à 15 mètres qui finissait dans la lucarne de De Sanctis (0-1, 11e). Les Napolitains ne tardaient pas à réagir et égalisaient dans la foulée. Cavani héritait du ballon sur une remise de la tête de Maggio suite à un coup franc et marquait de près entre les jambes d’Abbiati (1-1, 13e).

29 October 2011
Stadio Olimpico Roma

Excellente opération pour les rossoneri en ce début de soirée, qui se sont défaits au forceps de la Roma au cours d'une rencontre intense de la première à la dernière minute. Une victoire qui permet au Milan de prendre provisoirement la tete du championnat, à un point devant la Juventus, en attendant l'autre rencontre au sommet de cette dixième journée de Serie A entre l'Inter et les bianconeri. Les hommes de Max Allegri ont quant à eux fait l'essentiel ce soir sur le terrain de la Roma, avec une victoire méritée, pleine d'abnégation, ou l'on a vu un onze rossonero nous offrir moultes occasions intéressantes et un jeu collectif de plus en plus rodé, avec notamment des individualités qui ont brillé, tels Aquilani et Abbiati, qui ont certainement tous deux produit ce soir leur match de référence depuis le début de la saison.

3 Maggio 1998
Stadio Olimpico Roma

Vincent Candela a découvert le Calcio en début d'année. «Avant, je regardais ça à l'Equipe du dimanche. Je voyais bien que c'était une autre dimension, mais on ne s'en rend compte que lorsqu'on le vit de l'intérieur. Le football, en Italie, est réellement un phénomène de société. Il y a un environnement et une pression qui n'existent pas en France." Motivant, mais aussi usant. En sept mois, Candela a déjà connu trois entraîneurs: Carlos Blanchi («Super, mais un peu trop «poète». Ici, ça ne pardonne pas»), Nils Liedholm et Zde-nek Zeman, en place aujourd'hui. Lui, il airne le football offensif et total. Il est en train de bouleverser certaines mauvaises habitudes qui commençaient à lasser le public. Avec lui, la Roma évolue dans le bon sens. Cette année, on a une équipe de qualité, jeune et ambitieuse.

Il mondo alla rovescia. Rino Gattuso composto come una regina, Zlatan Ibrahimovìc che ride, il medico sociale Gevi che balla sul pullman, e poi a San Siro Robinho che non sbaglia un gol. Il mondo che si rovescia dopo anni di digiuni e silenzi, e questa volta sono i milanisti a cantare e a lasciare per strada gioie, rancori e cocci di bottiglia, tanti. Sono i milanisti a schiacciarsi in Galleria e in piazza Duomo, tutti ammassati, mamme, bimbi e ultra. Sono i milanisti a cantare le loro hit: piace molto Eto'o con le sue rose nel metrò (disponibile la t-shirt a 15 euro), ma il popolo si scalda di più insultando Leonardo. Da via Turati allo stadio, il canto è quello che ha trasformato Gattuso in un demone o un martire della stampa, dipende dai gusti. «Rinouomo d'onore, giornalista finto perbenista», questo è il riassunto. Cantano in tanti e qualcuno brucia pure una maglia di Leo giocatore. D'altra parte Galliani non può fare lo shampoo a tutti, a meno di non aprire una nuova attività. Democrazia Per ora funziona bene quella che ha. Via Turati è strapiena di gente già dal primo pomeriggio, facce accaldate e felici in attesa del torpedone dei campioni. In prima fila, sulla balaustra del bus ufficiale diretto allo stadio, un quarto stato aggiornato: siccome è lo scudetto del gruppo, davanti hanno messo Flavio Roma, minuti giocati in campionato zero, e poi il tattico Maldera, e il preparatore dei portieri Landucci con Valerio Fiori, e Allegri in maniche di camicia in un angolino.

En Lombardie, depuis le début du XXe siècle, c'est devenu une habitude. L'affrontement entre les deux clubs de Milan, capitale régionale de plus de 1,5 million d'habitants et centre économique le plus important du pays, constitue une partie intégrante de la vie quotidienne, qui est rythmée par les soubresauts, les exploits et les victoires de l'inter Milan et du Milan AC. Cela dure depuis 1908. Durant les années 1990, c'est le Milan AC qui a donné des leçons de football à son éternel rival. Un homme symbolise ces heures dorées du club milanais, fondé en décembre 1 899 sous le nom de Milan Cricket and Football Club : Silvio Berlusconi. Le 10 février 1986, il a acquis 90 % des parts du club et en est devenu le président. Et il s'est alors promis de ramener le club préféré de son enfance au plus haut niveau, à la seule place dont il lui paraît digne : la première. Evidemment, cet homme d'affaires, ancien chanteur sur les bateaux de croisière et aujourd'hui richissime, ne s'embarrasse pas de convenances pour mener le train du Milan AC. Ayant réussi dans l'industrie et les médias, celui qui possède des chaînes télé à ne plus savoir qu'en faire et que l'Italie surnomme Sua Emittenza annonce : « Je ne vends pas, j'achète seulement. »

Stadio San Siro Milan

5 Avril 1992

During this season, under the guidance of Fabio Capello, AC Milan completed a remarkable unbeaten season, a run that eventually totalled 58 games.A.C. Milan returned to its glorious days it had under Arrigo Sacchi. Marco van Basten had his last season uninterrupted by injury, and netted 25 goals, which was one of the main reasons Milan was able to overhaul Juventus. Milan ran through the season unbeaten, a rare feat in footballing history. Its run totalled 56 matches compressing the next season too.

Convaincu de fraude sportive, le club turinois a été rétrogradé en Série B... pour la première fois de son histoire ! Un déshonneur dont la Vieille Dame souhaite se servir pour redorer son image et retrouver l'élite au plus vite. Avec la rétrogradation de la Juve et la promotion de Naples et du Genoa en Serie B, ce sont 16 millions de tifosi supplémentaires qui s'intéressent désormais à la D2 italienne. Les télés ne s'y trompent pas. Sky Italia, pour le satellite, et Sportltalia, pour le digital terrestre, ont déboursé 40 millions d'euros - soit le double de la saison dernière pour retransmettre tous les matches de Série B, exceptés les matches à domicile de la Juventus, de Naples et du Genoa qui ont vendu leurs droits séparément. Des dubs aussi renommés que Bologne, Lecce, le Hellas Vérone et Brescia complètent une division au fort parfum d'élite.

8a Giornata
8 Ottobre 1989
Flaminio Roma

Goals: 10' Comi, 55' rigore Maradona.
Roma: Cervone,Pellegrini, Nela,Manfredonia (90" Cucciari), Berthold, Comi, Desideri, Di Mauro. Volìer. Giannini , Rizziteli! (12° Tancredi, 14° Conti, 15° Impallomeni, 16° Baldieri) - Ali.: Radice.
Napoli: Giuliani, Ferrara. Francini, Grippa (46' Mauro II). Alemào (64' Corradini), Baroni, Fusi, De Napoli, Careca. Maradona. Carnevale I;(12° Di Fusco. 15°Tarantino M. 16 Zola)-All.:Bigon.

M´gladbach Wolfgang Kneib Hans Klinkhammer Rainer Bonhof Hans-Jürgen Wittkamp Berti Vogts Horst Wohlers Herbert Wimmer Christian Kulik Ulrich Stielike Allan Simonsen Wilfried HannesTrainer Udo Lattek
Dortmund Horst Bertram Egwin Wolf Herbert Meyer Lothar Huber Klaus Ackermann Hans-Werner Hartl Burkhard Segler Manfred Burgsmüller Peter Geyer Erwin Kostedde Willi LippensTrainer Otto Rehhagel

Depuis 1992, seul l'OL a été champion deux fois de suite. Paris, Lyon et Marseille vont tout faire pour mettre à mal le challenge du LOSC. C'est la valeur ajoutée de la Ligue 1 : le titre de champion semble moins confisqué qu'ailleurs par une caste richissime, dominatrice et jalouse. En France, le titre tourne, et c'est même comme s'il était un peu lourd à porter. En dehors de la période écrasante de l'ogre lyonnais, champion de 2002 à 2008 sans une faiblesse, une série de plus en plus impressionnante au fur et à mesure que l'on s'en éloigne, aucun champion de France n'est parvenu à conserver son titre depuis 1992. Alors, sans surprise, on attend Lille au tournant. Le LOSC a su équilibrer à peu prés départs majeurs (Gervinho, Cabaye, Rami) et arrivées (Payet, Pedretti. Basa), et son doublé Coupe de France-Championnat va avoir une conséquence : maintenant, Lille sait gagner. Plus précisément, il sait qu'il sait gagner. On s'affaiblit forcément quand on perd Gervinho, dont les statistiques étaient supérieures à celles de Hazard, la saison dernière, mais le renouvellement de l'effectif est la dé des champions qui durent. Deux questions majeures se posent, au sujet du LOSC. Sow est-il capable d'une deuxième saison d'affilée aussi prolifique ? Comment Lille va-t-il gérer la Ligue des champions ? La saison dernière, le LOSC est devenu champion en faisant tourner en Ligue Europa. Cène saison, il faudra rester champion en faisant tourner en Ligue I, avant ou après les soirées européennes.

Day 7

20 September 2011

Stade Chaban Delmas Bordeaux

Trois jours après la cruelle défaite à Toulouse, les Girondins accueillent les Dogues lillois pour le compte de la 7ème journée. Les hommes au Scapulaire se doivent de réagir et une 1ère victoire devant le public girondin ferait beaucoup de bien au moral. La rencontre débute à 21h00, au stade Chaban-Delmas. Le 1er changement notable se situe au poste de gardien. Suite à l'exclusion de Cédric Carrasso samedi, Kevin Olimpa, de retour dans le groupe, devrait être titularisé. A moins qu'A Keita ne bénéficie de sa 1ère titularisation de la saison, mais surtout en Ligue 1.

27 July 2011

Grand Stade de Tanger

La saison débute vraiment ce mercredi 27 juillet au Maroc. Là où, dit-on, Noé aurait posé le premier pas après le déluge (un signe ?). À Tanger, la belle, cette ville séparée seulement d'une quinzaine de kilomètres de l'Europe par le détroit de Gibraltar. C'est là que les deux meilleures équipes françaises de 2010-11, Lille et Marseille, se disputeront le seizième Trophée des champions. Un débat plein de promesses dans le cadre mirifique du Grand Stade de Tanger (45000 places), inauguré en 2009, et qui accueillera des matches de la Coupe d'Afrique des nations 2015.

Finale

20 Novembre 2011
Home Depot Center Carson

David Beckham pouvait-il rêver mieux pour ce qui pourrait être son dernier match en Major League Soccer? Son équipe de Los Angeles disputera, dans la nuit de dimanche à lundi, la finale de la compétition, dans son stade, le Home Depot Center (désigné pour accueillir la finale en début de saison), à l'occasion d'une immense fête. Fans de paris, nos amis américains auront très certainement remarqué que les Californiens, dominateurs lors de la saison régulière, sont nettement favoris face à Houston. Un effectif meilleur en qualité (Beckham, Keane, Donovan pour ne citer qu'eux), des supporters acquis à leur cause et un adversaire privé de son meilleur joueur, Brad Davis, tout est réuni pour un triomphe des Galaxy.

21 Septembre 1980
RFK Stadium Washington

Les Américains n'aiment décidément pas les miniatures. A Washington, pour cette finale du championnat professionnel nord-américain 1980 (le « Soccer Bowl »), on se serait cru au Championnat du Monde, avec 391 reporters et 140 photographes. La retransmission télévisée était assurée dans quatorze pays (ainsi que sur tout le territoire des États-Unis en direct). Un dimanche ensoleillé, sur la pelouse du stade Kennedy, à Washington, le New York Cosmos et Fort Lauderdale Strikers s'affrontaient pour remporter le treizième titre de champion de la League nord-américaine. Cinquante mille personnes étaient présentes. Quelques petites surprises au moment du coup d'envoi puisque Carlos Alberto était sur le banc des remplaçants du Cosmos, Neeskens n'étant même pas prévu sur la feuille de match. Marino, pour les Strikers, suivit le match des tribunes.

Final
17 July 2011
Commerzbank-Arena,
Frankfurt am Main

Le Japon gardait le meilleur pour la fin. Et quelle fin! Sa victoire de 3-1 sur les États-Unis aux tirs au but en grande finale à Francfort, dimanche, lui permet d'entrer dans l'histoire. Les Japonaises décrochent non seulement le premier titre mondial de leur histoire, elles en offrent aussi un premier au continent asiatique. Elles insufflent également un vent de fraîcheur au soccer féminin. Avant elles, seulement trois pays avaient régné sur le Mondial : l'Allemagne, la Norvège et les États-Unis. Le président de la FIFA Sepp Blatter a parlé d'une mondialisation du soccer féminin et ce résultat le confortera encore plus dans ses positions. Les Américaines, elles, perdent leur aura d'invincibilité. Elles n'avaient encore jamais campé le rôle du perdant dans une finale de Mondial. Leurs deux premières expériences, en 1991 et 1999, avaient été couronnées de succès, mais le scénario ne s'est pas présenté ainsi en Allemagne. Leur feuille de route militait pourtant en leur faveur, puisque les Japonaises ne les avaient encore jamais battues en 25 affrontements. Et ironiquement, les Japonaises les ont battues à la manière américaine, avec une volonté énorme.

Day 13
Stade de La Beaujoire Nantes
31 October 2011

Nantes-Lens ou comment faire un point sur l'état de deux grands malades de notre football. A ce petit jeu, la logique de la forme du moment a prévalu, même si tout ne s'est pas déroulé comme prévu. Pourtant, surprenante équipe de Lens, qui restait sur une très mauvaise spirale (six matches sans succès, en championnat ou en Coupe de la Ligue) mais qui a pourtant pris le match à bras le corps. Comme toujours, un doute subsiste pour savoir si c'était essentiellement du fait des hommes de Garcia ou bien de l'absence de ceux de Chauvin. Qu'importe, les situations les plus tranchantes étaient sang et or, à l'image de ce duel entre Ben Saada et Zelazny, gagné par le second (18e). Plus puissants physiquement, Bérenguer, Sow et Kondogbia récupéraient facilement les ballons pour se projeter vite vers l'avant.

10 September 2011
Parc des Princes Paris

Neuf points en trois matchs de Ligue 1, voilà le challenge que compte relever le PSG avec la réception du Stade Brestois au Parc des Princes. Une performance qu'il n'a plus accomplie depuis le mois d'août 2009, avec trois succès d'affilée face au Mans (3-1), Va-lendennes (3-2) et Lille (3-0). Au sortir d'une minitrêve internationale, qui aura vu huit joueurs de la capitale rejoindre leur sélection respective (Gameiro, Matuidi, Menez, Pastore, Lugano, Sirigu, Bisevac et Tiéné), le groupe parisien paraît disposé à poursuivre sur sa lancée. En effet, tous les voyants sont au vert. Derrière, Paris peut s'appuyer sur l'assurance affichée par Salvatore Sirigu, dont les gants ne tremblent pas depuis la reprise. La défense centrale, quant à elle, s'est vue considérablement renforcée avec l'arrivée du capitaine emblématique de l'Uruguay, le bouillonnant et toujours efficace Diego Lugano. Au milieu comme devant, enfin, l'alchimie semble s'opérer au regard des dernières prestations collectives entrevues contre Valenciennes (2-1 Jet Toulouse (3-1). En Haute-Garonne, les hommes d'Antoine Kombouaré ont mis une mi-temps pour mettre la machine en route mais, une fois lancée, celle-ci a littéralement broyé le bloc toulousain. Avec le prodige argentin, Javier Pastore, en chef d'orchestre (à l'origine des trois buts contre le TFC) et Kevin Gameiro à la finition (3 buts en 4 matchs de L1 ), le PSG inspire déjà la crainte... Et ce n'est qu'un début !

À l'heure où reprend le feuilleton de la Ligue1, le PSG est en tête, Nancy, Sochaux et Ajaccio sont dans la charrette, mais une demi-douzaine d'équipes rêvent encore d'Europe et de Ligue des champions, quelques-unes du titre, une autre moitié reste toujours sous la menace d'un relégation en L2, et les écarts, aussi bien en haut qu'en bas, sont suffisamment serrés pour affirmer sans risque de se tromper que rien n'est joué. Huit jours de break complet, deux semaines sans compétition et trois sans Championnat ne changent pas fondamentalement la donne. Mais une coupure comme celle-ci peut parfois suffire, néanmoins, pour briser une dynamique positive, stopper une série désastreuse et rebattre en partie les cartes.