Pachencho Romero,
Maracaibo
Attendance: 40,000
Referee: Carlos Amarilla
Déserté par ses stars, battu d'entrée par le Mexique, éreinté par les critiques, à deux doigts de l'élimination face à l'Uruguay en demi-finale, donné battu en finale face à une Argentine au complet, le Brésil a puisé dans l'adversité et la défiance la force de remporter la huitième Copa America de son histoire. « C'est la victoire d'un groupe." jubile son sélectionneur, Dunga. Dans la touffeur du stade Pachencho Romero de Maracaïbo, sa troupe de sans-grade a donné une leçon de football à son meilleur ennemi argentin et conservé son titre, acquis trois ans plus tôt au Pérou. «Il faut les féliciter, reconnaît, beau joueur, Juan Roman Riquelme. Ils ont mérité de gagner ». La bande à Basile craignait Robinho, elle est tombée sur un Julio Baptista, étincelant. Auteur d'un doublé et d'une performance collective exceptionnelle, la Bestia a été le grand bonhomme de cette finale, imposant sa puissance et son adresse devant le but. Durant cette Copa America, le styte de jeu de la Canarinha aura été la cible des persifleurs. « Tout le monde croit que le Brésil va gagner tous ses matches 6-0, explique le Bordelais Fernando. Ce n'est pas aussi simple ». Fidele à ses principes, Dunga balaie ces arguments. L'important, c'est la victoire, affirme l'ancien champion du monde 1994. Seuls ceux qui soulèvent la coupe entrent dans l'histoire . À Ronaldo, Kakà et Ronaldinho de s'imprégner de cette philosophie.
Maracaibo
Attendance: 40,000
Referee: Carlos Amarilla
Déserté par ses stars, battu d'entrée par le Mexique, éreinté par les critiques, à deux doigts de l'élimination face à l'Uruguay en demi-finale, donné battu en finale face à une Argentine au complet, le Brésil a puisé dans l'adversité et la défiance la force de remporter la huitième Copa America de son histoire. « C'est la victoire d'un groupe." jubile son sélectionneur, Dunga. Dans la touffeur du stade Pachencho Romero de Maracaïbo, sa troupe de sans-grade a donné une leçon de football à son meilleur ennemi argentin et conservé son titre, acquis trois ans plus tôt au Pérou. «Il faut les féliciter, reconnaît, beau joueur, Juan Roman Riquelme. Ils ont mérité de gagner ». La bande à Basile craignait Robinho, elle est tombée sur un Julio Baptista, étincelant. Auteur d'un doublé et d'une performance collective exceptionnelle, la Bestia a été le grand bonhomme de cette finale, imposant sa puissance et son adresse devant le but. Durant cette Copa America, le styte de jeu de la Canarinha aura été la cible des persifleurs. « Tout le monde croit que le Brésil va gagner tous ses matches 6-0, explique le Bordelais Fernando. Ce n'est pas aussi simple ». Fidele à ses principes, Dunga balaie ces arguments. L'important, c'est la victoire, affirme l'ancien champion du monde 1994. Seuls ceux qui soulèvent la coupe entrent dans l'histoire . À Ronaldo, Kakà et Ronaldinho de s'imprégner de cette philosophie.
"En Amérique du Sud, tout le monde vous le dira Les Argentins sonf des types imbuvables et arrrogants. Personnee ne peut les sentir. Mais quelle équipe ! Et quels joueurs". Salvador Garcia, un chauffeur de taxi de Puerto Ordaz est encore sous le charme du jeu pratiqué par l'équipe de Basile. fi n'est pas le seul. Hernan Crespo ena fait l'experience . En voulant acheter un jouet pour sa fille, l'attaquant argentib a provoqué une véritable émeute dans un centre commerçial de Barquisimeto. Il s'est retrouvé prisonnier de la foule en delire dans un magasin de jouets. La police a dû s"employer pour le dégager. Venue avec sa meilleure equipe, avec Riquelme à la baguette et Messi à la percussion, ta sélection albiceleste fait le show.
«Notre secret ?, affirme Gaby Heinze après le succès en demi-finale face au Mexique (3-0), nous prenons le jeu à notre compte. Et puis le groupe travaille en bonne intelligence ». Bien loin des querelles d'égos qui lui ont coûté cher par le passé. Un exempte : de retour en sélection, le caractériel Sébastian Veron s'est mis au service de Riquelme. « Je ne joue pas à mon poste habituel, soigne te mieu d'Estudîantes, mais avec les joueurs qu'i y a, c'est plus fade de s'exprimer: Rien ne semble pouvoir stopper cette Maquina. Rien sauf ses propres limites mentales. Car mis à part la médaille d'or olympique en 2004, un trophée mineur en sélection, l'Argentine n'a plus rien gagné depuis ia Copa America 1993. Quatorze ans sans titre, qui ont peu à peu sapé les certitudes d'une sélection albiceleste, engoncée dans ses habits de favori. Certains y voient une malédiction, d'autres détectent un syndrome psychologique. En tout cas, trois ans après la finale de Lima, où ils s'étaient imposés aux tirs au but, les joueurs de Dunga ont humilié une nouvelle fois les Rois maudits de Patagonie...
«Notre secret ?, affirme Gaby Heinze après le succès en demi-finale face au Mexique (3-0), nous prenons le jeu à notre compte. Et puis le groupe travaille en bonne intelligence ». Bien loin des querelles d'égos qui lui ont coûté cher par le passé. Un exempte : de retour en sélection, le caractériel Sébastian Veron s'est mis au service de Riquelme. « Je ne joue pas à mon poste habituel, soigne te mieu d'Estudîantes, mais avec les joueurs qu'i y a, c'est plus fade de s'exprimer: Rien ne semble pouvoir stopper cette Maquina. Rien sauf ses propres limites mentales. Car mis à part la médaille d'or olympique en 2004, un trophée mineur en sélection, l'Argentine n'a plus rien gagné depuis ia Copa America 1993. Quatorze ans sans titre, qui ont peu à peu sapé les certitudes d'une sélection albiceleste, engoncée dans ses habits de favori. Certains y voient une malédiction, d'autres détectent un syndrome psychologique. En tout cas, trois ans après la finale de Lima, où ils s'étaient imposés aux tirs au but, les joueurs de Dunga ont humilié une nouvelle fois les Rois maudits de Patagonie...
Lorsque les Brésiliens ont atterri à Rio de Janeiro, au lendemain de leur triomphale victoire face à l'Argentine, ils étaient peu nombreux à les attendre. Comme si le petit peuple brésilien n'avait pas réalisé la portée de l'exploit accompli par son équipe au Venezuela. Les persifleurs diront que les torcidores ne peuvent pas se reconnaître dans cette Seleçao version Dunga, humble et combative, plus que brillante et inspirée... « En tout cas, chacun de mes joueurs travaille pour le collectif», jubile le sélectionneur. Privé de ses stars, ce dernier en a profité pour imposer ses vues. Refusant de se laisser influencer par le mirage duybgo boniîo (le beau jeu, marque de fabrique du style brésilien), Dunga a bâti un Brésil de combat, âpre au gain, économe de ses efforts offensifs, mais discipliné tactiquement et d'une solidité à toute épreuve. Il a fait de Robinho son homme de confiance et de Gilberto Silva un capitaine indiscuté. Durant la préparation, il a insisté sur le patriotisme, l'orgueil national et l'amour du maillot. Et ses joueurs, habitués aux rôles de doublure, ont adhéré sans réserve. Son Brésil a pris un plaisir tout particulier à triompher sans ses vaches sacrées. « Beaucoup disaient que nous étions la pire Seleçao de tous les temps, souligne le milieu de terrain Josué. Mais notre succès a fermé le clapet à beaucoup de monde ». Pour Dunga, l'heure est aux bilans et aux projections. Il va lui falloir maintenant intégrer Kaka, Ronaldo, et surtout Ronaldinho, dans son projet de jeu. Pas sûr que l'équilibre parfait de son équipe n'en souffre pas.