Monday, May 6, 2024

World Cup 1978 Argentina Peru

 

Phase de Groupe

Seconde Phase

26 juin 1978


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WC.1978.Arg.Per.twb22.mp4

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 « Je crois qu’il y a eu 6-2, non ? » Roberto Palacios n’est pas connu pour avoir des problèmes de mémoire. D’ailleurs, à l’heure d’évoquer le premier de ses dix-neuf buts avec la Blanquirroja, le recordman de sélections avec le Pérou (128, entre 1993 et 2012), retrouve toute sa précision : « C’était en août 1993, face au gardien argentin Sergio Goycochea, au stade Monumental de Buenos Aires. » Le match dont il était question initialement a eu lieu quinze ans plus tôt, 300 kilomètres plus au nord, au stade Dr. Lisandro de la Torre .Ce 21 juin 1978, l’Argentine n’a pas battu le Pérou 6-2, mais 6-0. Une raclée qui permet alors au pays organisateur de cette Coupe du monde de se hisser en finale, aux dépens du Brésil. L’Albiceleste, championne du monde quatre jours plus tard pour la première fois de son histoire, face à des Pays-Bas privés de Johan Cruyff et dont les joueurs refuseront d’aller chercher leurs médailles des mains du général Videla, avait besoin de l’emporter par au moins quatre buts d’écart pour se qualifier.

 

 

Ce texte ne m'engage absolument pas:et franchement je vois pas comment on peut se plaindre quand on a été aussi nase. Heureusement 1982 et 1986 le Bresil n'avait rien à voir avec cette pseudo samba proposée au telespectateur


En 1978, l’Argentine organise la Coupe du Monde. Les soupçons de tricherie concernant la demi-finale Argentine-Pérou de la Coupe du Monde de 1978 ont toujours existé mais n’avaient jamais été corroborés. Aujourd’hui, les choses changent et un ex-sénateur péruvien séquestré par la dictature faisant rage dans le Pérou de Morales Bermúdez à cette époque et envoyé dans les prisons argentines dans le cadre du Plan Condor, le plan de coopération entre les régimes militaires d’Amérique du Sud, témoigne.Gonzalo Ledesma Izquieta a ainsi expliqué devant les tribunaux que l’ex-dictateur argentin, Jorge Videla, avait accepté que soient incarcéré lui et 12 autres ressortissants péruviens en tant que « prisonniers de guerre » à condition que la sélection péruvienne se laisse vaincre par l’équipe « albiceleste » d’Argentine de manière à voir sa place en finale assurée. En effet, le régime de Videla devait redorer son blason sur la scène internationale et ne tolérait pas de perdre une Coupe du Monde alors qu’il en était l’organisateur.

 

 

Lors de cette demi-finale du 21 juin 1978, l’Argentine s’imposait ainsi sur le score de 6 à 0, un mois après que les 13 opposants politiques péruviens aient été jetés dans les geôles argentines de Videla. Afin de dépasser le Brésil dans son groupe, l’Argentine devait distancer le Pérou de quatre goals, lui permettant de rencontrer la Hollande en finale. Ce fut chose faite et en finale, l’Argentine battait la Hollande 3 à 0. Une des pratiques courantes des régimes militaires d’Amérique Latine étaient les « vols de la mort » où les opposants au régime politique étaient jetés dans le Pacifique afin qu’aucune trace de ces derniers ne subsiste. La même année de la victoire, la dictature de Videla offrait un prêt au régime du président du Pérou Morales Bermúdez ainsi que 14.000 tonnes de blé en remerciement. Enfin, avant le match Argentine Pérou, le dictateur argentin Jorge Videla, rendait visite aux joueurs péruviens dans leur vestiaire.



















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