3 janvier 2019
Ethihad Stadium
ENG
PL.2018.2019.City.Liverpool.03012019.mp4
3.1 Go
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Au cours d'une saison 2018-19 mythique, où Manchester City aura finalement fini par l'emporter à la photo finish, les Reds et les Skyblues n'auront rien lâché, jouant sans-cesse au jeu du chat et de la souris pour glaner le titre de champion d'Angleterre. Retour sur un exercice disputé comme rarement. Il fallait attendre le 3 novembre et la onzième journée de Premier League pour voir enfin une escouade trôner seul en tête. Après dix journées de Championnat, Manchester City et Liverpool se tiraient la bourre. Avec huit victoires, deux matches nuls et vingt-six points au compteur chacun, les deux mastodontes faisaient régner leur loi sur le Royaume. Seul Chelsea, troisième à deux unités derrière, parvenait à suivre le rythme effréné imprégné par les ouailles de Guardiola et Klopp. Entre-temps, Liverpool et City s’étaient faits face à Anfield lors de la huitième journée. Après une partie sans relief, prudente, City obtenait en fin de match un penalty. L’occasion de prendre seul les commandes du Championnat. Mais Mahrez le loupait lamentablement et les deux équipes se séparaient bons amis (0-0).
C’est alors que début novembre, les Scousers concédaient leur troisième match nul de la saison dans le fief d’Arsenal (1-1). Manchester City, lui, au bénéfice d’une balade contre Southampton (6-1), prenait enfin les rênes. Une place de leader qu’il conservera un peu plus d’un mois. Et pour cause, le 8 décembre est le théâtre d’une surprise quelque peu inattendue. Chelsea, bien moins fringant et retombé à la quatrième place du classement, recevait Guardiola et ses hommes pour la seizième journée. Tandis que Liverpool torpillait Bournemouth (4-0) et préservait son invincibilité, les Citizens, eux, trébuchaient pour la première fois de la saison à Londres, en s’inclinant 2-0 contre la bande à Eden Hazard.
Ainsi, pour la première fois de la saison, les hommes de Klopp se retrouvaient seuls en tête. Et force est de constater que si la place du chassé convenait parfaitement à Liverpool, qui continuait tranquillement son petit bonhomme de chemin en enquillant les succès, Manchester City avait, de son côté, quelques peines à revêtir celui de chasseur. Après son premier revers de la saison, les Mancuniens goûtaient une nouvelle fois à la défaite, à la maison cette fois, contre Crystal Palace et ce, à trois jours de Noël (2-3). La tête dans le sac, Agüero et sa bande ne réagissaient pas et se prenaient, encore une fois, les pieds dans le tapis à Leicester lors du traditionnel Boxing Day (2-1). À la mi-saison, les tenants du titre comptaient sept longueurs de retard et tombaient même à la troisième place, en étant devancés par Tottenham sur la seconde marche du podium.
Alors que Liverpool pulvérisait Arsenal pour conclure sa superbe année 2018 (5-1), City, dans le même temps, se remettait la caboche à l’endroit en s’offrant le scalp de Southampton (1-3). Le bon moment pour retrouver le chemin du succès, puisque pour entamer la nouvelle année, City recevait, le 3 janvier, le leader Liverpool. Et après une rencontre accrochée, animée et disputée, les Mancuniens, au terme d’une partition maitrisée et sérieuse, l'emportait sur Liverpool (2-1) et revenait à quatre petits points de la place de leader.
De quoi reprendre du poil de la bête. Et pourtant, après deux nouveaux succès de rang, City se rendait coupable d’un nouveau faux pas sur la pelouse de Newcastle (2-1). Et s’ils avaient un boulevard pour creuser l’écart et prendre leur envol en tête du classement, en s’assurant de nouveau sept points d’avance sur leur premier poursuivant, les Reds ne parvenaient pas à obtenir mieux qu’un match nul dans son antre face à Leicester (1-1). L’occasion était trop belle et Liverpool n’aura pas su la saisir.
Malgré une confortable avance, Liverpool n’avançait plus. Après le succès logique de Manchester City contre Arsenal début février (3-1), les hommes de Klopp partageaient les points pour la deuxième fois d’affilée face à West Ham (1-1). De sept points à la fin décembre, les Reds ne comptaient plus que trois petites longueurs d’avance sur City. Et fin février, l’écart se resserrait un peu plus après une nouvelle contre-performance de Liverpool face à son ennemi de toujours, Manchester United (0-0). L’avance des Scousers ne tenait (littéralement) plus qu’à un fil et c’est finalement début mars que Manchester City concluait son come-back. Tandis que les Skyblues s’imposaient sur la plus petite des marges contre Bournemouth, Liverpool concédait son septième et dernier nul de la saison dans le derby face à Everton (0-0). Après avoir trôné pendant près de quatre mois en tête du classement, Les Reds étaient désormais devancés d’une petite longueur par des Citizens en furie. S’en suivra un véritable combat à distance, où chacun répliquera à coup de victoire.
Le classement, lui ne bougera plus d’un cheveu, puisque les Mancuniens poursuivront, jusqu’à la fin de saison, leur incroyable série de quinze victoires de rang débutée contre Arsenal au début du mois de février. De son côté, Liverpool, malgré une seule défaite au cours de l’exercice 2018-19, nourrira bien des regrets pour ne pas avoir su plier l’affaire quand il en avait l’occasion. Et malgré leur fin de saison en boulet de canon, où ils auront remporté leurs neufs derniers matches, les Reds n’auront pas réussi à tirer leur épingle du jeu et caresser leur rêve de glaner, pour la première fois depuis 1990, un titre de champion d’Angleterre. Manchester City, lui, malgré quatre revers cette saison, n’aura pas failli en accomplissant sa mission de la plus belle des manières, devenant ainsi le premier club à conserver son titre de champion d’Angleterre depuis dix ans.
Manchester City reignited the Premier League title race as they ended Liverpool's 20-game unbeaten start to the season to reduce their lead at the top of the table to four points. Pep Guardiola's hosts knew nothing less than a win at Etihad Stadium would do on a Thursday night riddled with tension that produced a game that was frenetic if not a classic. Leroy Sane produced the decisive moment 18 minutes from time as he collected Raheem Sterling's pass to fire across Liverpool goalkeeper Alisson, after it had seemed like Roberto Firmino's stooping header would maintain the visitors' unbeaten sequence. Sergio Aguero had earlier given City the lead with a rising, near-post drive just before the interval. That came after a moment of drama when Reds forward Sadio Mane hit the City post and John Stones scrambled the ball off the line after his attempted clearance struck goalkeeper Ederson - with data subsequently showing the ball had failed to cross by just 1.12cm. Both sides had chances in a frantic finale but it was City who claimed a crucial win.
Guardiola was blunt before the biggest Premier League game of the season: anything other than victory was not an option. And while City did not produce the purist style that is their trademark, they dug deep to get the job done despite some late moments of panic in their penalty box and wayward finishing in the other. City were in danger of falling off the pace following three recent losses that allowed Liverpool to open up an imposing advantage - and that was why the stakes were so high amid a crackling atmosphere. It was master marksman Aguero who made the crucial breakthrough with a brilliant near-post finish, thinking and moving quicker then Dejan Lovren to beat Alisson. City also showed real strength of character to respond just as the momentum Liverpool were generating from Firmino's leveller threatened to take the game away from them.And at the heart of it all was the magnificent Fernandinho - a man seemingly irreplaceable among the City's stellar cast - as he delivered a masterclass of controlled midfield play to steady his side when required.
It should be said, though, that the hosts enjoyed a measure of good fortune when leniency from referee Anthony Taylor allowed captain Vincent Kompany to escape with only a yellow card for a reckless lunge at Mohamed Salah after he had been played into strife by Stones. But this was a huge night for City and Guardiola and they emphatically answered the questions that have been levelled at them. It was also a victory achieved without needing to call on the brilliance of Kevin de Bruyne. The sight of the Belgium midfielder as an unused substitute was an indicator of the strength still to come from the champions. They can now look upon a reduced Liverpool lead and believe they have very much kept alive their hopes of retaining the title.
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