Monday, November 18, 2024

Olympics 1976 Final Poland East Germany

 

Finale
31 juillet 1976
Stade Olympique Montreal

POL repost dead link
Olympics.1976.RDA.Poland.twb22.mp4
2.89 Go https://1fichier.com/?h3mqspfrys479ysmvuck

Pendant quarante ans, il y a eu deux équipes d’Allemagne. Si celle de l’Ouest a connu plusieurs fois le sacre grâce à des stars comme Franz Beckenbauer, Gerd Müller ou Karl-Heinz Rummenigge, sa petite sœur de l’Est n’a pour seul fait d’armes que les Jeux olympiques de 1976. Et deux ans plus tôt, un match politiquement très symbolique. La RDA commence son tournoi de la pire des manières en faisant match nul contre le Brésil en ouverture. Dans les couloirs du village olympique, les représentants du Parti bouillonnent. On parle même de retirer les joueurs de la compétition et de les renvoyer en Allemagne de l’Est pour éviter une nouvelle humiliation.


Mais la RDA se rattrape en battant l’Espagne et profite d’un forfait du Nigeria pour terminer deuxième de son groupe. En quarts de finale, elle affrontera la France. « Ce n’était pas prévu du tout, s’amuse Paco Rubio. Nous étions sûrs qu’ils termineraient en tête, ce qui nous aurait épargné de les jouer ensuite puisque nous avions nous-mêmes terminé premiers de notre groupe. » Face à des Bleus emmenés par un certain Michel Platini, les Allemands se présentent logiquement favoris. « Et notre principale erreur, c’est de leur avoir montré trop de respect, soupire Paco Rubio. Nous aurions dû être plus méchants d’entrée de jeu et au lieu de ça, nous nous sommes réveillés trop tard. » En effet, à l’heure de jeu, la RDA obtient deux penaltys en dix minutes. Paco Rubio et Jean Fernandez, devenu lui aussi entraîneur, se font expulser, et la France est sévèrement éliminée, 4-0. Galvanisés par cette victoire, les Allemands de l’Est enchaînent par un nouveau triomphe en demi-finales contre l’Union soviétique, qui terminera troisième. En finale, ce sont de vaillants Polonais qui donnent du fil à retordre aux joueurs allemands, mais ces derniers parviennent finalement à s’imposer 3-1. Le podium est socialiste à 100 %, c’est un triomphe pour Moscou et ses alliés. Et pour la RDA, son seul titre en quarante ans d’existence, jusqu’à sa disparition en 1990. Mais la médaille d’or de Montréal fera partie de l’histoire. Comme elle...









.




















No comments:

Post a Comment

NO LINKS ALLOWED