Jose Mourinho Fenerbahçe Press Conference 03062024

 

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Après une expérience plutôt correcte avec l'AS Rome, où il a remporté la Ligue Europa Conférence, atteint la finale de la Ligue Europa avant d'être débarqué en janvier dernier, le Special One a rapidement voulu rebondir pour ne pas tomber aux oubliettes. Rapidement rebondir pour montrer qu'il n'était pas forcément has been, comme beaucoup aiment le rappeler. Quitte à récupérer un poste dans une équipe qui n'évolue pas dans les principales ligues européennes. Au coeur de nombreuses polémiques ces derniers mois et même prêt à claquer la porte de la Süper Lig, Fenerbahçe a bondi sur l'occasion de récupérer une pointure, même sur la pente descendante. 

En attirant le double vainqueur de la Ligue des Champions, le club stambouliote, privé du titre à la dernière journée par Galatasaray, va probablement gagner en légitimité, lui qui s'est plaint d'une mafia qui tire le football turc vers le bas tout au long de la saison écoulée. Un challenge de taille Sans surprise, Mourinho a eu droit à une réception digne d'une rockstar. Accueilli par une immense foule à l'aéroport Sabia Göcken d'Istanbul, il a signé son contrat de deux années au milieu du Stade Sükrü Saracoglu devant un public en délire. Des milliers de supporters du Fener' qui ont multiplié des chants à la gloire de leur nouvel homme fort.

Un nouvel homme fort qui a profité du moment présent et qui a assuré le show en agitant un maillot du club pour leur répondre. «A partir de maintenant, vos rêves sont mes rêves. Je fais partie de votre famille. Ce maillot est comme ma peau et mes os» , a fait savoir l'homme de 61 ans, qui a promis aux Canaris de retrouver de la hauteur. Pour cela, un premier titre de champion depuis 2014 pourrait faire l'affaire, voire même un premier sacre européen alors que la meilleure performance du club remonte à une demi-finale de Ligue Europa en 2013. Avec le spécialiste en la matière, Fenerbahçe peut rêver plus grand. «Je veux travailler ici pour aider le football turc et développer la Ligue turque. Je veux Le plus important n’est ni de développer le football turc ni de développer la Super League turque, le plus important c’est Fenerbahçe ! A partir de maintenant, vos rêves sont mes rêves. Le football est une passion. Je pense que je suis dans l’un des meilleurs endroits où l’on peut ressentir cette passion. Depuis que j’ai rencontré Ali Koç, je peux vraiment dire que je voulais être ici. Vous êtes un très grand groupe de supporters. Je le dis de tout mon cœur, je voulais être ici pour votre passion »