Finale
12 mai 2010
HSH Nordbank Arena Hambourg
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C3.2009.2010.A.Mad.Fulh.Finale.twb22donotrepost.mp4
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Le président de l'Atlético de Madrid Enrique Cerezo, ancien producteur de films, s'est épargné un nouveau scenario catastrophe devant son écran. Après plusieurs années de combats perdus et de luttes intestines surmontées qui pourraient encore aujourd'hui faire flancher le bateau colchonero à ce jour, Cerezo, à la tête de l'Atlético depuis huit ans, a enfin offert un premier trophée aux Indios depuis le formidable doublé Coupe-Championnat de 1996. La longue attente d'un nouveau bonheur fut à la hauteur du parcours laborieux de la paire Diego Forlan - Sergio Agüero et de ses partenaires, tant en Championnat qu'en Coupe d'Europe. Le spectacle pathétique offert en début de saison avait alors laissé place à une atmosphère plus calme, développée autour de l'ancien coach de Valence, Quique Sanchez Flores.
"Ce match ne ressemble à aucun autre. Tout se joue ici. Et si on gagne, ça sera énorme", avait d'ailleurs déclaré le technicien espagnol, parfaitement au fait de la portée hautement symbolique de la rencontre. Face à une formation de Fulham bien regroupée, les Madrilènes ont ajouté au jeu, certes bien moins spectaculaire au fil des saisons, ce supplément d'âme qui leur a probablement manqué depuis une décennie et demie. Car pour atteindre la finale en ne remportant que deux de ses quatorze matches européens, cette saison, il a sûrement fallu faire preuve de caractère pour se présenter aux portes du Graal.*
Et qui de mieux que Forlan pour symboliser cet état d'esprit ? Combatif, disponible et toujours armé de ce sens de but qui a fait de lui le Pichichi en 2006 et 2009, l'international uruguayen a été la lumière de son équipe mais également d'une rencontre assez terne. La faute à Fulham ? Probablement. Sans un Bobby Zamora au meilleur de sa forme - il est blessé au tendon d'Achille depuis plusieurs semaines - les Cottagers ont eu bien plus de mal à se montrer dangereux que lors de leurs exploits face à la Juventus Turin et Hambourg. Zoltan Gera, le meneur de jeu de Fulham, a eu beau se démener et amener un peu de créativité à la rigueur de son équipe, rien n'y a fait.
Son entraîneur, Roy Hodgson, n'a pas changé d'un iota sa tactique jusqu'au terme de la prolongation. Il a finalement manqué cinq minutes pour l'ancien entraîneur de l'Inter Milan, déjà finaliste malheureux de la Coupe de l'UEFA avec les Nerazzurri en 1996, pour réussir un nouveau hold-up. Mais on ne braque pas comme ça la maison rojiblanca. Celle-ci a trouvé son sauveur, son libérateur qui a envoyé, grâce à une inspiration dont lui seul a le secret, son équipe au paradis. Et le mot n'est pas trop fort pour qualifier le succès de l'Atlético de Madrid qui a signé là son deuxième succès continental après la Coupe des Coupes 1962. Les trois finales européennes suivantes (1963 et 1986 en Coupe des coupes et 1974 en Coupe d'Europe des clubs champions) associées à d'autres échecs avaient persuadé certaines mauvaises langues d'appeler les voisins du Real les Pusas (les poissards en espagnol). Temps révolu, c'est désormais l'heure du "Happy End" pour l'Atlético.
Merci!
ReplyDeleteSalut. Déjà un immense merci pour tous ces matchs que tu poste c'est énorme. Pourrais-tu mettre France - Chypre de 2005 si tu as, la finale de la Coupe de la Ligue 2003 et dès matchs de la Coupe des Confédérations 2003 si tu as. Un grand merci à toi twb22 !
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