Wednesday, May 8, 2024

Coupe UEFA 1989 1990 Sochaux Fiorentina


Deuxieme tour

1 novembre 1990

Stade Bonnal


 repost lien mort retrouvé (etait marqué Auxerre)

Absolument pas destiné  etre copié collé 

dans d'autres sites ou chez le crevard chris sur youtube

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A Florence, c'est sûr, Machiavel a fait des adeptes et la Fiorentina se contrefout de ne pas disposer d’une équipe de poètes. Hormis Roberto Baggio, véritable talent à la mode italienne qui aura la carriere que l'on connait, l’équipe toscane dispose d'une bonne demi-douzaine de fossoyeurs qui passent plus de temps à creuser la tombe de leurs adversaires qu'à bâtir le succès véritable de leurs propres couleurs. Au bout du compte, le résultat est identique. Cela n'empêche pas la Fiorentina d'avancer sans cesse en inscrivant le minimum de buts : 1 contre l’Atletico Madrid (0-1 et 1-0), 1 contre Sochaux (0-0 et 1-1), et encore un seul contre le Dinamo de Kiev (1-0 et 0-0). Contrairement aux idées les plus répandues, la Fiorentina ne recherche pas dans la victoire à la maison le remède miracle de sa survie. Elle n’est pas obsédée par la névrose du résultat à domicile et c’est sans doute ce qui déconcerte le plus. A ce propos, la mise en garde du capitaine sochalien Lucas prend, ici, toute sa dimension. « Je ne saurais trop recommander aux hommes de Guy Roux d'éviter le 0-0. C’est probablement ce qui nous a perdus, nous Sochaliens. » 

 


Eviter le 0-0 sans doute, mais surtout rester maître chez soi. Les Bourguignons, en l’occurrence, vont recevoir la plus belle leçon de réalisme (deux fois battus sur le score de 1 but à 0), que l'on puisse administrer à l’échelle européenne sans que cela ne ternisse, malgré tout, leur formida ble parcours. Au moment où la mémoire posera son objectif sur l'aventure euro- auxerroise, on ne se souviendra sans doute que de Zagreb, Vlora, Rovaniemi et Athènes, pour mieux gommer les deux faux pas contre la Fiorentina. Une équipe italienne qui, soit dit en passant, prouvera sa valeur en accédant à la finale de l'U.E.F.A. Pour Auxerre, être tombé face à un des finalistes n'a absolument rien de déshonorant. Comme d’ailleurs pour l'O.M., Monaco, Sochaux ou le Paris-Saint-Germain... Absent du Mondiale, le football français a démontré sur tous les champs de bataille européens que sa force de frappe ne pouvait plus être assimilée à la douce musique d'un pipo au milieu d’un orchestre symphonique. Ce n’est plus du tout la même chanson... Nos chercheurs d’or ont peut-être découvert le bon filon, tout simplement. 

 



 



 

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