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Sur l'estuaire du Rio de la Plata, une ville dans l'ombre de Buenos Aires, la capitale de l'Argentine : La Plata, minuscule avec ses 450 000 habitants, face aux 1 0 milions de sa voisine. Pourtant, c'est là, dans cette « petite » ville (à l'échelle argentine), que vit un des clubs les plus insolents du football du continent sud-américain : Estudiantes de La Plata. L'histoire dure depuis 1905, et les joueurs vêtus du maillot rouge et blanc prennent un malin plaisir à perturber l'ordre que les grands rivaux d'à côté, Boca Juniors et River Plate, tiennent pour établi, et qui n'est rien d'autre qu'arrogance de riches, si l'on en croit la version récitée depuis près d'un siècle par les dirigeants d'Estudiantes. En effet, ceux-ci expliquent qu'ils n'ont pas attendu les largesses et autres aides de ces poids lourds de la capitale pour installer le football dans leur ville de La Plata. Par exemple, le stade d'Estudiantes, d'une capacité de 26 000 spectateurs, a été inauguré dès le 25 décembre 1 907 et a porté le nom du président du club Luis Jorge Hirschi de 1 927 à 1 932. Et ces mêmes dirigeants « étudiants » ne manquent pas de parler de ce stade unique pour leur club et d'autres comme Gimnasia.
Dans la galerie des « étudiants mémorables » de La Plata figure bien sûr le « grand quintet » des années 1 920-1940, avec Miguel Angel Lauri, Alejandro Scopelli, Zozaya, Manuel Ferreyra et Enrique Guaita. Ils ont été les premières vedettes du football professionnel argentin, et Manuel Ferreyra est même tenu pour l'une des superstars du continent sud-américain. Avec l'Argentine, il a disputé la finale (perdue contre l'Uruguay) de la première Coupe du monde, en 1930. Pourtant, dans cette galerie, c'est bien l'équipe ayant remporté la première Copa Libertadores en 1 968 qui occupe la plus belle place. Pour parvenir à cette victoire, l'entraîneur Osvaldo Zubeldia a utilisé dix-sept joueurs : Poletti, Hugo Spardo, Hugo Médina, Luis Lavezzi, Néstor Togneri, Fucceneco, Ribaudo, Flores, Madero, Aguirre Suarez, Manera, Mal- bernat, Echecopar, Bilardo, Conigliaro, Pachamê et Veron. Seuls trois joueurs ont disputé toutes les parties de cette aventure : Alberto Poletti, Raul Madero et Carlos Bilardo, tandis que Juan Ramon Veron marquait neuf buts durant la compétition. Carlos Bilardo deviendra l'entraîneur d'Estudiantes et Tous deux sont les héritiers d'une nouvelle proposera une grande révolution en renouvelant la stratégie de jeu et en installant une nouvelle philosophie de vie en collectivité. Il sera, quelques années plus tard, le sélectionneur de l'équipe d'Argentine, avec laquelle il remportera la Coupe du monde en 1986 et parviendra en finale en 1990.















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