Parc des Princes
Comment passer sous silence la triste impression qu'a laissé cette Squa-dra Azzurra, indigne du calcio italien. Le sélectionneur, Bearzot, à contre courant de la majorité des entraîneurs italiens, essaie pourtant de donner à son équipe un visage plus offensif. Hélas, le mauvais pli est pris ! Que ce soit en championnat, en Coupe et même à l'entraînement, le catenaccio est roi, avec ce que cela comporte de marquage individuel, de tricheries et parfois, hélas, de défaillances. Avec des défenseurs incapables d'effectuer une relance correcte et spontanée, avec un milieu de terrain submergé dans l'immensité du Parc des Princes et des attaquants individualistes de la tête jusqu'au bout de leurs pieds, l'équipe d'Italie a donné une parodie de football où l'on a rarement vu trois bonnes passes de suite pour une progression rationnelle. Il a bonne mine, aujourd'hui, le signor Boniperti, le patron de la Juventus, lui qui s'étranglait de rire en prétendant que pour gagner un match international, il suffisait aux Italiens de rencontrer ces « minables » de Français... Ces problèmes étaient, de toute façon, loin des soucis des Français. Et, pour un match de préparation, ce fut une réussite parfaite pour les anciens, les jeunes et le sélectionneur, Michel Hidalgo.
Car, pour parler sèchement chiffres, la France a mis dans sa poche une des têtes de série de la prochaine Coupe du Monde. Des matches de cette qualité technique et tactique, j'en demande toutes les semaines. Au centre de cette réussite, toujours le même joueur, le capitaine Michel Platini. D'entrée de match, il a pris un tel ascendant sur son garde du corps, Tardelli, qu'il a, à lui seul, mis en pièce la stratégie défensive de la formation italienne. Et, bien vite, ses partenaires se sont mis au diapason. Pour la circonstance, Platini avait abandonné les avant-postes pour se consacrer à un rôle de stratège plus en rapport avec ses qualités. Et, le plus étonnant, dans le match fourni par le capitaine français, n'est pas tant la démonstration de ses incomparables talents de créateur et de buteur, que la manière dont il a récupéré à tous les coins du terrain une quantité impressionnante de ballons, ses deux premiers tacles sur Tardelli étant comme un prémice au match complet qu'allait nous offrir le numéro 10 tricolore. Son compère du milieu, Alain Giresse, est lui aussi à ranger dans le rayon des grandes satisfactions.
Il s'est amusé plusieurs fois, dans le match, à faire sauter le ballon au nez des défenseurs italiens et il n'a pas son pareil, en France, pour mettre un partenaire en position de tir. Tel le trois quart centre de rugby qui cadre l'adversaire, Giresse a cette faculté de fixer le défenseur pour donner dans le mouvement une balle en retrait qui a fait, dans ce match, le régal de Michel Platini, lequel en a expédié une sur la barre transversale ef quelques autres au ras des poteaux. Car, un autre aspect très positif de cette rencontre a été le nombre important d'occasions de buts que se sont procurées les attaquants français. Lors des trois derniers matches face aux Italiens, la France a marqué cinq buts à cette défense réputée pour cette imperméabilité. Peu d'équipes peuvent se vanter d'une telle performance. Une preuve supplémentaire que nos attaquants ne sont pas les plus mauvais. Dans cette période où tout notre football est obnubilé par le prochain Mun-dial, le mérite est grand, pour Michel Hidalgo, de penser d'ores et déjà à l'avenir. Les deux intronisations d'Amoros et de Bravo s'étant elles aussi soldées par des satisfactions totales, cette soirée du 23 février était décidément bénie des dieux pour notre football.
Car, pour parler sèchement chiffres, la France a mis dans sa poche une des têtes de série de la prochaine Coupe du Monde. Des matches de cette qualité technique et tactique, j'en demande toutes les semaines. Au centre de cette réussite, toujours le même joueur, le capitaine Michel Platini. D'entrée de match, il a pris un tel ascendant sur son garde du corps, Tardelli, qu'il a, à lui seul, mis en pièce la stratégie défensive de la formation italienne. Et, bien vite, ses partenaires se sont mis au diapason. Pour la circonstance, Platini avait abandonné les avant-postes pour se consacrer à un rôle de stratège plus en rapport avec ses qualités. Et, le plus étonnant, dans le match fourni par le capitaine français, n'est pas tant la démonstration de ses incomparables talents de créateur et de buteur, que la manière dont il a récupéré à tous les coins du terrain une quantité impressionnante de ballons, ses deux premiers tacles sur Tardelli étant comme un prémice au match complet qu'allait nous offrir le numéro 10 tricolore. Son compère du milieu, Alain Giresse, est lui aussi à ranger dans le rayon des grandes satisfactions.
Il s'est amusé plusieurs fois, dans le match, à faire sauter le ballon au nez des défenseurs italiens et il n'a pas son pareil, en France, pour mettre un partenaire en position de tir. Tel le trois quart centre de rugby qui cadre l'adversaire, Giresse a cette faculté de fixer le défenseur pour donner dans le mouvement une balle en retrait qui a fait, dans ce match, le régal de Michel Platini, lequel en a expédié une sur la barre transversale ef quelques autres au ras des poteaux. Car, un autre aspect très positif de cette rencontre a été le nombre important d'occasions de buts que se sont procurées les attaquants français. Lors des trois derniers matches face aux Italiens, la France a marqué cinq buts à cette défense réputée pour cette imperméabilité. Peu d'équipes peuvent se vanter d'une telle performance. Une preuve supplémentaire que nos attaquants ne sont pas les plus mauvais. Dans cette période où tout notre football est obnubilé par le prochain Mun-dial, le mérite est grand, pour Michel Hidalgo, de penser d'ores et déjà à l'avenir. Les deux intronisations d'Amoros et de Bravo s'étant elles aussi soldées par des satisfactions totales, cette soirée du 23 février était décidément bénie des dieux pour notre football.
FR repost lien mort retrouvé
Absolument pas destiné etre copié collé
dans d'autres sites ou chez le crevard chris sur youtube
Frnd.82.Fra.Ita.Twb22.AVI
1.10 Go https://1fichier.com/?tzh1b4n4z4p3g86rsdnt
France : Baratelli ; Amoros, Trésor, Lopez, Janvion (puis Battiston, 46e); " Tigana, Platini (cap.), Giresse; Soler, Lacombe (puis Rocheteau, 64"), Six (puis Bravo, 66").
Italie : Zoff (cap.) _ (puis Bordon, 46e); Gentile, Scirea, Collovati, Cabrini ; Oriali, Tardelli, M Dossena, Conti; Pruzzo, Graziani.
Buts : Platini (19e), Bravo (83e). B Avertissement : Collovati.
Hello friend, impossible download part.12
ReplyDeleteThanks.
just temporary unavailable, it will be back when megaupoad will be less busy
ReplyDeleteFaq MEgaupload :
ReplyDeletePossible Error Message
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