Second Leg
21 March 1996
Parc des Princes, Paris
Cela faisait trois ans d'affilée que le PSG prenait le train des demi-finales européennes, Parme, quant à lui, dans le même temps, allait toujours plus loin en parvenant à chaque fois en finale. Le choc avait donc de quoi faire frémir, bien que les Parisiens, qui se sont offerts la dépouille du Real de Madrid (1993 et 1994) puis celle de Barcelone (1995), ne soient plus du genre à rougir d'émotion comme de jeunes puceaux lorsqu'il s'agit de conquérir l'Europe à la hussarde. Ils le démontrèrent d'ailleurs avec vigueur, là-bas en Italie, dans l'indifférence glacée d'un petit stade parmesan insensible, semblait-t-il, aux efforts des uns et des autres. Rapidement privée du génie créateur de Zola, son maître à jouer, l'équipe de Parme paraissait orpheline, inconstante, parfois même un tantinet fébrile. En tout cas, très loin de la valeur qu'on veut bien lui reconnaître.