Saturday, April 24, 2021

WC 1986 Argentina Belgique Demie Finale

 25 Juin 1986

Stade Aztec

 

SCAN_20210424_0074.thumb.jpg.483b64825ff828b7664a3140fff3da3c.jpg

 

Carlos Salvador Bilardo, entraîneur de l’Ar gentine, sourit de manière sarcastique depuis quelque temps. Une banderole est apparue au Stade Aztèque, avec ces mots : « Bilardo, pardonne-nous ! » Rarement un sélectionneur n’a été, en effet, aussi décrié, insulté et haï que Bilardo. On lui a tout reproché et jusqu’à son grand nez. Bilardo s’est tu et a travaillé. Il a surtout intelligemment investi sur le potentiel Maradona, faisant de Diego son capitaine (« ma meilleure idée, sans doute ») et lui annonçant que ce Mundial serait avant tout le sien. 
L’équipe d’Argentine ne manifeste donc aucune inquiétude au moment d’affronter la Belgique, pas plus que celle-ci ne fait de complexes vis-à-vis de son adversaire, ce qui est parfait pour le match et pour le spectacle. Après un but refusé à Valdano (8e) pour hors- jeu et trois tirs de Burruchaga, Brown, Valdano (tous lancés par Maradona), l’équipe de Thys revient à hauteur, exerçant un pressing fort intelligent et s’organisant pour tenter de piéger les Argentins. Une action de Grun, une autre de Ceulemans, deux coups de sifflet intempestifs pour sanctionner des hors-jeu imaginaires, les Belges sont bons, assurément. Malheureusement pour eux, ils n’ont pas de Maradona puisque celui-ci est unique. Dans un premier temps, le maître fait jouer les autres : un petit ballon au profit d’Olarticoechea dans le dos des défenseurs belges ; une talonnade au bénéfice d’Enrique ; des ouvertures à distance. Puis, voyant que cela ne marche pas, il prend les affaires en main. A la 51e minute, il jaillit de nulle part pour récupérer une passe de Burruchaga et, d’une pichenette de l’extérieur du pied gauche, tromper Jean-Marie Pfaff. A la 63e, sur une passe de Cucioffo aux trente mètres, il contrôle le ballon, photographie l’espace, accélère subitement et, dans l’enchaînement, se glisse au milieu des quilles belges pour finir par un tir travaillé du pied gauche que Pfaff admire au passage. 

 

SCAN_20210424_0071.thumb.jpg.ed434bc6da6449e145f61f641c9b910f.jpg
 
Le gardien belge ne regrette rien, surtout pas d’avoir été battu par le meilleur joueur du monde. Il le félicite, lui caresse la tête. Au coup de sifflet final, lui donne l’accolade et lui réclame son maillot. « Rien à faire contre un tel adversaire. C’est un extra-terrestre. » Et aussi « un sublime gaucher », un « dieu » un « roi ». Disons un Maradona. 

 

FR

WC.1986.Arg.Bel.Demie.twb22.mp4
3.5 Go
https://uptobox.com/mk5axtv5e92b

https://uptostream.com/mk5axtv5e92b


pass god

 

WC_1986_Arg_Bel.Demie.twb22.mp4.thumb.jpg.465ee4db77ba92807990575b8118c0be.jpg

SCAN_20210424_0072.thumb.jpg.6b87324ec2eff18ef78c35e9cb17c80e.jpg

 

SCAN_20210424_0073.thumb.jpg.1efc1a85a36dde0e6c59e87565804ed5.jpg

 

SCAN_20210424_0074.thumb.jpg.68beccca9ed2110fb8e00b28034a9114.jpg

 

pass god

No comments:

Post a Comment

NO LINKS ALLOWED