Sunday, July 31, 2011

Supercopa 1991 Cruzeiro River Plate Final, 2nd leg


Data: 20 de novembro de 1991.
Arbitragem: Hernán Silva
Público: 67.279 pagantes.

Cruzeiro: Paulo César, Nonato, Paulão, Adílson,
Célio Gaúcho; Ademir Boiadeiro, Luiz Fernando (Macalé)
e Mário Tilico; Charles e Marquinhos.
Técnico: Ênio Andrade

River Plate: Comizzo, Gordillo, Higuaín, Rivarola,
Enrique, Hernán Díaz (Berti), Astrada, Zapata
(Toresani), Borelli, Medina Bello, Ramón Díaz.
Técnico: Daniel Passarella

Saturday, July 30, 2011

League Cup 1993 1994 Notts County Newcastle

Coca Cola Cup
2nd Round
5th October 1993
Meadow lane


It goes down as one of the performances of the season as the Newcastle United road-show rolls on to beat Notts County 7-1 in the Coca Cola Cup. Already 4-1 up on the first leg, Kevin Keegan's team overwhelmed Notts County with a scintilating display of precision football. There are eight goals on the night — seven from Newcastle... You can relive the excitement — Thrill to a fine hat-trick from Andy Cole. In this exclusive video of the Match Highlights... It's Notts County 1 Newcastle United 7!

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READINGS : 2021 2022 Season Preview WS/ENG


Friday, July 29, 2011

Campeonato Brasileiro 1988 Fluminense Vasco Quarter Finals 2nd leg

01/02/1989
Maracanã
Público: 75.157
Árbitro: José R. Wright

Fluminense: Ricardo Pinto, Carlos André, Edinho,
Edson Mariano, Eduardo, Donizete, Jandir, Paulinho,
Romerito (Alexandre Cruz), Cacau (Zé Maria), Washington.
Técnico: Sérgio Cosme.

Vasco: Acácio, Paulo Roberto, Leonardo, Célio Silva,
Mazinho, Zé do Carmo (Cocada), Bismarck, Geovani,
Roberto Dinamite (Ernani), Vivinho, Sorato.
Técnico: Zanata

Thursday, July 28, 2011

Pre Season Friendly 2011 Marseille Montepellier

15 July 2011
Martigues
Stade Francis-Turcan

 Tous les regards étaient tournés vers le onze de départ de Didier Deschamps, sans Lucho Gonzalez, présent sur le banc. La date-butoir fixée au 15 juillet pour son bon de sortie a encore été reculée. Selon José Anigo, le directeur sportif, Marseille et Malaga (1re div. espagnole) sont encore très loin d'un accord financier et les négociations se poursuivent. L'entraîneur du club phocéen avait aligné une formation proche de l'équipe type cette saison. Montpellier, à une ou deux exceptions près, en a fait de même. Si Rémy et André Ayew suscitaient les premières sueurs froides dans le camp héraultais, Montpellier donnait la réplique, trouvant l'ouverture sur un coup franc de Belhanda .

Cheyrou, sur un coup franc bien enroulé, J. Ayew à la réception d'une passe de Mbia, Valbuena et A. Ayew recherchaient en vain l'égalisation. La plus belle occasion était une superbe reprise de la tête de Diarra sur un corner de Valbuena, détournée d'une claquette par Pionnier (42), excellent. A la reprise, Marseille effectuait cinq changements, tandis que les Héraultais alignaient une équipe revisitée. Marveaux, sur une frappe croisée devant la cage marseillaise, ratait l'occasion de doubler la mise. Malgré ce handicap d'un but, Deschamps poursuivait sa revue d'effectif, finissant avec une attaque juvénile et sans complexe. Lucho, auteur de quelques bonnes passes et bons tirs, se heurtait à une bonne parade de Pionnier pour ce qui aurait pu être la balle d'égalisation, M'Bow ratant la cage dans les arrêts de jeu. "J'ai surtout aimé la deuxième période. Le jeu a été gâché par beaucoup d'agressivité, beaucoup de fautes. On va retenir la deuxième période. (A propos de la préparation) On commence à avoir les jambes lourdes. Mais on fait des matches pour trouver nos automatismes avec les nouveaux. Le prochain objectif du club, c'est de gagner le Trophée des champions" a déclaré à la fin de la rencontre, Souleymane Diawara. André-Pierre Gignac, en phase de reprise, Morgan Amalfitano (traumatisme costal sans gravité) et Vitorino Hilton, ménagé après le home-jacking dont il a été victime mardi soir, étaient absents. (L'express)

Tuesday, July 26, 2011

Juanito Farewell : Friendly 1994 Real Madrid Paris Saint Germain

 Juan Gómez González est né en 1954 à Fuengirola, aux alentours de Malaga, dans une famille modeste. Le garçon est espiègle, bagarreur et toujours dans les mauvais larcins. Alors qu’il est à peine âgé de deux ans, "El Nino" avale un flacon de somnifères et frise la mort. C’est la première épreuve de sa vie. Caractériel et révolutionnaire, le bambin choisit de supporter le Real Saragosse en lieu et place du Real Madrid. Il avouera plus tard que cette sensibilité n’avait cependant rien à voir avec le football : « Lorsque j’étais petit le Real Madrid était pour moi associé à l’image de Franco. Un homme qui avait fait beaucoup de mal à ma famille et à l’Espagne entière ». Comme tous les jeunes de son âge, Juanito commence à jouer au football dans les rues poussiéreuses de la ville andalouse. C’est là qu’il acquiert son tempérament vindicatif et accrocheur. Le garçon n’a alors rien de chétif et fait preuve d’un aplomb et d’une grande gueule précoces et surprenants : « J’étais toujours en train de me battre. Tout le temps fourré dans les sales histoires. Une fois, on m’a cassé une chaise dans le dos. Dans une autre bagarre, quelqu’un m’a jeté un pavé sur la tête et m’a ouvert le crâne. Vu la grosse tête que j’ai ce n’était quand même pas difficile de rater sa cible ». Quelques hématomes plus tard, des recruteurs de l’Atletico Madrid proposent à sa famille de prendre en charge son éducation. Une aubaine dans un contexte qui fleure bon l’impasse sociale. Juanito a 13 ans. Pourtant ce n’est qu’à 15 ans qu’il débute dans les rangs de l’Atletico C. Ses entraîneurs ne lui font pas confiance et lui reprochent d’avoir la langue trop pendue. Il retourne dans le bagne de Fuengirola pour finalement revenir un an plus tard dans la capitale. Il joue un match amical contre Benfica, à la mémoire des disparus de Managua. Il se fracture le péroné et le tibia. Ses chances de rejouer au football sont infimes. Le FC Séville, alors intéressé par le joueur, affirmera même dans un communiqué officiel « qu’il est fini ». C’est dans cette période trouble de sa carrière que le joueur prend paradoxalement toute son ampleur. Il veut prouver à l’Espagne du football qu’il peut revenir. A force d’abnégation, de souffrances et de courage, Juanito réussit son pari et signe son retour dans la modeste équipe de Burgos. Il enchaîne les matchs et les bonnes prestations avec son numéro fétiche : le 7. Pratiquant un football alternatif mêlant puissance, technique et roublardise, Juanito fut l’un des joueurs les plus aimés et les plus destestés du championnat. Ne laissant personne indifférent, il pouvait alterner actions majestueuses et coups de sang incompréhensibles. Forgé dans la douleur, son jeu était à l’image du parcours de l’homme. Ouvrier infatigable du terrain, il savait placer des coups de patte magiques qui intéressèrent rapidement le Real Madrid.

Seuls les idiots ne changent pas d’avis. Et Juanito ne l’était pas. Dans les années 70, le Real Madrid est le couronnement d’une carrière et la porte ouverte à la sélection. Il oublie sa rancœur passée envers la Maison Blanche et signe pour 50 millions de pesetas (300.000 euros). Une somme astronomique à l’époque. Ce transfert lui permet d’être convoqué par Kubala, alors sélectionneur espagnol, pour disputer à Belgrade un match capital dans l’optique d’une qualification pour le mondial argentin (1978). En pleine rencontre, il reçoit une bouteille en verre sur la ganache mais finit quand même le match avec pour consolation le billet pour la phase finale en Argentine. Coincé entre la génération de la ‘furia’ et celle du ‘toque’, les opinions sur Juanito divergeaient considérablement, et ce même au sein même du Real, club dans lequel il resta plus de dix ans. Accrocheur et capable de tacles odieux, chacun lui reconnaissait en outre des qualités de technicien extraordinaires. Un Hristo Stoichkov en blanc. Racé, spontané et éliminateur infatigable de défenseurs, Juanito divisait les puristes. Les plus conservateurs lui reprochaient de trop mouiller le maillot, oubliant parfois d’y mettre la forme. Le Real devait donner une image pure qui contrastait sérieusement avec le visage marqué par l’effort d’après-match du numéro 7. La légende de Juanito réside néanmoins dans son esprit de lutte infatigable. Une conviction sans limites qui forçat le respect de ses partenaires comme de ses adversaires. Leader emblématique et indiscutable sur et en dehors du terrain, Juanito fut le principal artificier des grandes remontées madrilènes en Coupe d’Europe. Le Celtic, le Borussia, l’Inter et Anderlecht furent ainsi les victimes consécutives de la ‘grinta Merengue’. Une époque désormais bien révolue...

Cette rage de vaincre et de convaincre lui joua pourtant des mauvais tours. En 1978, l’ailier est expulsé après avoir frappé le juge de touche au cours d’un match contre le Grasshoppers Zurich. Un coup de sang qui lui vaut d’être exclu de toute compétition européenne pour une durée de deux ans. La même année, pendant un match contre la Yougoslavie, il fait un doigt d’honneur au public local qui le remerciera en explosant de nouveau une bouteille sur sa grosse tête de mule. « Par mon geste j’ai exprimé toute la rage que j’avais en moi. J’ai mal agi mais heureusement c’est sur moi que la bouteille est tombée. Je suis heureux qu’il n’y ait pas eu d’autres victimes ». Dix ans plus tard, toujours en coupe d’Europe, il écrase la tete du munichois Lothar Matthaus. Ce fut son adieu à l’Europe. Révolté sur le terrain, il avouera plus tard avoir amèrement regretté ce geste : « Ce que j’ai fait les enfants, il ne faut jamais le refaire. C’est indigne d’un joueur de football ». En se calmant le joueur perdit sa hargne, l’élément fondamental de son jeu. Il finit dans plusieurs clubs de seconde zone espagnole pour retourner enfin dans sa ville natale où il passa les concours pour devenir, un jour, entraîneur du Real Madrid. Pourtant cette fois-ci, la volonté n’y put rien, un accident de la route emporta à jamais le joueur-tempête, balayant avec lui une époque où la sueur et le sang étaient aussi importants que le bagage technique. Qu’il gagne ou qu’il perde le Real aura rendu hommage à l’un de ses plus fidèles soldats. Effacé par les innombrables joueurs de talent passés par les rangs madrilènes, Juanito reste tout de même l’un des garants de l’identité merengue, malheureusement défigurée par les hordes de mercenaires qui l’ont succédé. Un chant à sa gloire parcourt toujours les travées de l’antre madrilène à la septième minute des matchs : « Illa, illa, illa, Juanito Maravilla (émerveille) ». Un honneur que ni l’immense Di Stefano ni aucun des joueurs actuels de l’équipe ne peuvent se vanter d’avoir obtenu. (sofoot.com)

Ian Rush Testimonial Liverpool Celtic Glasgow

6 December 1994
Anfield Road,
Liverpool
Attendance:25,856

 Liverpool's sharpshooter supreme Ian Rush scored with a bumper pay-out as Anfield paid homage to its greatest soccer striking legend. A crowd of 25,856 grossed club record receipts for a testimonial of around $500,000 for the 33-year-old Welshman who has become as identified with the red of Liverpool as any player of the past 25 years. Stig Bjornebye, Steve McManaman and a Mark McNally own goal put Liverpool three ahead at the interval with second-half strikes from Phil Babb and Neil Ruddock adding to the pain for the Bhoys.

Six minutes from time, Rush, himself, set the perfect seal on a night of glorious memories when he stabbed in the final goal at the Kop end, where he has been a hero for a decade and a half. Alan Hansen, Phil Thompson, Alan Kennedy, Joey Jones and Ronnie Whelan were among the past wearers of the famous Liverpool red who paid their dues to their former teammate by taking part in a celebrity game before the start of the main event. The 8000-strong Celtic contingent played their part as the two sets of supporters joined together in a standing ovation for Rush when he entered the Anfield arena he has graced so magnificently since joining as a 19-year-old from Chester in 1980. The party was joined when Kenny Dalglish - as much of an idol at Parkhead as Anfield - came out of retirement to reform his celebrated partnership with Rush for the second half. At the final whistle, Rush walked his personal lap of honor to round off the night. The Liverpool skipper told the crowd: "It's been such an emotional night for me. "I'd like to thank the Celtic supporters who've come such a long way to be here. And I'd also like to say thank you to the Liverpool fans, not just for tonight, but for the 14 years you've looked after me - you've been magnificent and I will love you always."

Focus On : Paul Gascoigne : "Gazza The Real Me"

 Arguably the best footballer of his generation, mercurial was a word that could have been invented to describe Paul Gascoigne. After his crucial, but ultimately tearful contribution to England’s 1990 World Cup in Italy, “Gazza” became a household name. And going into the 1991 FA Cup Final for Tottenham against Nottingham Forest, the Gateshead midfielder had signed an £8.5m deal to join Italian Serie A side Lazio. But disaster struck when he wildly challenged Gary Charles, which resulted in him rupturing the cruciate ligaments in his right knee, so he was forced to postpone the move until the following summer.

Monday, July 25, 2011

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READINGS: Fabio Cannavaro

  «Je cherchais Marcello Lippi pour lui annoncer la nouvelle, histoire qu'il ne l'apprenne pas par les médias. Mais impossible de l'avoir, vendredi. Il devait être sur son bateau, je ne sais où en mer ! » Et voilà comment Fabio Cannavaro a attendu le lendemain pour joindre l'entraîneur le plus important de sa carrière et lui dire qu'il arrêtait de jouer, avant de convoquer une conférence de presse, à Dubaï. Le défenseur italien n'y a peut-être pas pensé, mais la coïncidence est éclatante : Cannavaro a raccroché samedi, à trente-sept ans, ses crampons, exactement cinq ans après la finale triomphale de Berlin et le titre de champion du monde de l'Italie. Le 9 juillet 2006, notre homme soulevait le trophée au terme d'une expédition allemande incroyable en tensions, en émotions et en rebondissements. Car la victoire de la Nazionale, c'était avant tout celle d'un groupe qui avait dû se préparer dans des conditions exécrables : début du scandale Moggi, audition de plusieurs joueurs - dont Cannavaro - pour des affaires de paris, mais aussi tentative de suicide de Gianluca Pessotto, ami et ancien coéquipier à la Juve  en plein Mondial.

Campeonato Brasileiro 1994 Palmeiras Corinthians 1st final


15/12/1994 Quinta-feira
Local: Pacaembu São Paulo-SP
Público: 36.409;
Árbitro: Antonio Pereira da Silva (GO)

Corinthians: Ronaldo, Paulo Roberto Costa,
Pinga (Gralak), Henrique e Branco; Zé Elias,
Luizinho, Marcelinho Paulista (Marques) e Souza;
Marcelinho Carioca e Viola. Técnico: Jair Pereira.

Palmeiras: Velloso, Cláudio, Antônio Carlos,
Cléber e Roberto Carlos; César Sampaio,
Flávio Conceição, Zinho e Rivaldo; Edmundo (Amaral)
e Evair. Técnico: Vanderlei Luxemburgo.

Sunday, July 24, 2011

Copa America 2011 Uruguay Paraguay

Final
23 July 2001
Buenos Aires,
Monumental

Referee : M. Fagundes


 Des Centaines de Supporters uruguayens et paraguayen ont manifesté vendredi devant le Monumental. Déçus par le faible nombre de billets alloués a chaque pays finaliste, ils devront sans doute passer par le marché noir. En revanche, nulle trace de manifestations contre le triste spectacle de cette Copa America. Avant les deux derniers matches du week-end, celui pour la troisième place et la finale, la moyenne de buts (1,91) était ainsi la plus faible de l'histoire de la compétition. La faillite des grands favoris, Argentine et Brésil, éliminés en quarts de finale, n'a rien fait pour redorer l'image du tournoi, qui prouve au moins une chose : les petites  nations du continent ont fait des progrès (Pérou, Venezuela) et les prochaines qualifications pour la Coupe du monde 2014 seront extrêmement serrées. 

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Saturday, July 23, 2011

Copa America 2011 Peru Venezuela

Third Place Play Off
23 July 2011
Estadio Ciudad de La Plata,  
Provincia de Buenos Aires
Referee: W. Roldán 

 L'expérience aura fait la différence dans cette petite finale entre les deux équipes surprises de la compétition. Mieux armé sur le plan individuel, le Pérou est venu à bout de la fraîcheur et de l'envie du Venezuela. L'Albirroja termine la compétition sur une large victoire (4-1). Les Vénézuliens échouent au pied du podium, mais ils pourront s'appuyer sur leur étonnant parcours pour viser un nouveau rêve: jouer leur première Coupe du monde dans trois ans, au Brésil.

Les hommes de Sergio Markarian seront à prendre très au sérieux lors des éliminatoires qui débuteront en octobre. Déjà privé des stars Farfan et Pizarro, blessés de longue date, le sélectionneur péruvien a également dû faire face à la suspension de son capitaine habituel Vargas pour cette ultime rencontre face au Venezuela. Il a même largement remanié son équipe et celle-ci a pourtant répondu présente. Dans une première période disputée sur un rythme tonitruant, la défense de l'Albirroja s'est accrochée pour résister à la fougue des attaquants adverses et le portier Fernandez a su détourner la frappe croisée de Miku (34e).
Encore un peu naïve, la formation vénézulienne s'est ruée en attaque tête baissée et a été punie peu avant la pause sur un contre express parfaitement négocié par Guerrero et l'insaisissable Chiroque (43e). Réduits à dix à l'heure de jeu après l'expulsion de Rincon, les hommes de César Farias n'ont pas tardé à craquer à nouveau et Chiroque a rendu la politesse à Guerrero pour le but du break (65e). Fidèle à son image d'équipe courageuse, le Venezuela a tout de même eu le mérite de revenir au score par l'intermédiaire d'Arango au terme d'une action parfaite (78e). Tout juste de quoi maintenir le suspense.
Car en face, il semblait impossible de tenir Paolo Guerrero. L'attaquant de Hambourg a profité des espaces au sein de la défense centrale adverse pour s'offrir finalement un triplé (90e et 90e+3). Avec cinq buts au compteur, Guerrero s'installe en tête du classement des buteurs de la compétition. Seul l'Uruguayen Luis Suarez, qui affronte le Paraguay dimanche, en finale, peut encore le détrôner. "Je suis attaquant et donc je suis habitué à marquer des buts, a relativisé le héros de la soirée. Mais ce qui m'importe, c'est d'aider l'équipe. On a fait un bon match et on a su être efficaces. On a lutté pour avoir cette troisième place. Ce soir, je suis fier d'être péruvien." 

Campeonato Carioca 1991 Flamengo Fluminense Final, 2nd leg


19.12.1991
Maracanã
Juiz: Cláudio Vinícius Cerdeira
Público: 49.975

Flamengo: Gilmar, Charles Guerreiro, Júnior Baiano,
Wilson Gottardo e Piá; Uidemar, Júnior, Nélio
(Marcelinho) e Zinho; Paulo Nunes e Gaúcho.
Técnico: Carlinhos.

Fluminense: Ricardo Pinto, Carlinhos Itaberá,
Sandro, Júlio Alves e Marcelo Barreto; Pires,
Marcelo Gomes, Ribamar (Marcelo Ribeiro) e
Renato Carioca; Bobô (Márcio) e Ézio.
Técnico: Edinho.

Thursday, July 21, 2011

Campeonato Brasileiro 1978 Guarani Palmeiras 2nd final


13/08/1978 Domingo
GUARANI 1x0 PALMEIRAS
Local: Brinco de Ouro (Campinas-SP);
Público: 27.086; Árbitro: José Roberto Wright (RJ);

Guarani: Neneca, Mauro, Gomes, Édson e Miranda;
Zé Carlos, Manguinha e Renato; Capitão,
Careca e Bozó. Técnico: Carlos Alberto Silva.

Palmeiras: Gilmar, Rosemiro, Beto Fuscão (Jair Gonçalves),
Alfredo Mostarda e Pedrinho; Ivo, Toninho Vanusa e
Jorge Mendonça; Sílvio, Escurinho e Nei. Técnico: Jorge Vieira.



Campeonato Brasileiro 1978 Palmeiras Guarani 1st final


10/08/1978 - Quinta-feira
Local: Morumbi 
São Paulo-SP
Público: 99.829;
Árbitro: Arnaldo César Coelho (RJ);

Palmeiras: Leão, Rosemiro, Alfredo Mostarda,
Marinho Peres (Zé Mário) e Pedrinho;
Jair Gonçalves, Toninho Vanusa e Jorge Mendonça;
Sílvio (Escurinho), Toninho e Nei. Técnico: Jorge Vieira.

Guarani: Neneca, Mauro, Gomes, Édson e Miranda;
Zé Carlos, Renato e Zenon; Capitão, Careca e
Bozó (Adriano). Técnico: Carlos Alberto Silva.

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Tuesday, July 19, 2011

Copa America 1999 Highlights

Basta. Sur des murs blancs du centre d'Asuncion, bouffés et bouffis par le temps, jaunis et noircis par la pluie, cinq lettres explosent à la face du monde,,. "Ne nous assassinez jamais plus!» A travers des slogans sentencieux et tags sauvages, sur les façades des immeubles de la capitale paraguayenne, les fiers descendants des Indiens Guaranis réclament encore le droit à la vie. Ils poursuivent leur chasse aux démons et bravent l'ancien pouvoir dictatorial, courageusement. Car, dans la tête de chacun, les mortelles déflagrations de la nuit du 26 mars dernier résonnent encore. Huit jeunes hommes, hostiles au général Oviedo et ses putschistes responsables, trois jours auparavant, de l'assassinat du vice-président de la République, Luis Maria Angarra. avaient payé de leur sang un rêve trop démocratique.

 'Basta! malgré ce climat délétère et la méfiance de ses collègues, Nicolas Leoz, président de la Conmebol a tenu bon. pour offrir à ses compatriotes l'organisation de la XXXIX' Copa America, le dernier Championnat d'Amérique du Sud des Nations du siècle. Convaincant, il s'en est ainsi allé réclamer un peu d'aide au gouvernement en place. Dans «cette lutte pour la reconstruction», le Sehor Luis Gonzalez Macchi, président de la République d'un pays gangrené par le chômage, la misère, la contrebande..., a alors accepté de débloquer quelques subsides, quelques millions de dollars que ces priorités criantes réclamaient. pour donner à ses peones. trois semaines durant, une bonne dose d'opium du peuple, la fete du foot continental. Sur la ligne de départ, les dix membres de la Conmebol, le Mexique, convive habituel de la compétition (il est présent depuis 1993), et, pour la première fois, l'exotique (et très lucratif) Japon. Avant même le coup d'envoi, la formation nippone a déjà fourbi ses meilleures armes. Plus que physiques ou techniques, elle a fait résonner ses arguments les plus sonnants et trébuchants... Aux dires de quelques grosses têtes de la Confédération, au sortir d'un repas bien arrosé, on avouera même une obole asiatique de 25 MF. Et vive le sport!

Monday, July 18, 2011

Copa América 2007 Brasil Argentina

Final
15 July 2007
Estadio José 
Pachencho Romero,
Maracaibo

Attendance: 40,000
Referee: Carlos Amarilla


 Déserté par ses stars, battu d'entrée par le Mexique, éreinté par les critiques, à deux doigts de l'élimination face à l'Uruguay en demi-finale, donné battu en finale face à une Argentine au complet, le Brésil a puisé dans l'adversité et la défiance la force de remporter la huitième Copa America de son histoire. « C'est la victoire d'un groupe." jubile son sélectionneur, Dunga. Dans la touffeur du stade Pachencho Romero de Maracaïbo, sa troupe de sans-grade a donné une leçon de football à son meilleur ennemi argentin et conservé son titre, acquis trois ans plus tôt au Pérou. «Il faut les féliciter, reconnaît, beau joueur, Juan Roman Riquelme. Ils ont mérité de gagner ». La bande à Basile craignait Robinho, elle est tombée sur un Julio Baptista, étincelant. Auteur d'un doublé et d'une performance collective exceptionnelle, la Bestia a été le grand bonhomme de cette finale, imposant sa puissance et son adresse devant le but. Durant cette Copa America, le styte de jeu de la Canarinha aura été la cible des persifleurs. « Tout le monde croit que le Brésil va gagner tous ses matches 6-0, explique le Bordelais Fernando. Ce n'est pas aussi simple ». Fidele à ses principes, Dunga balaie ces arguments. L'important, c'est la victoire, affirme l'ancien champion du monde 1994. Seuls ceux qui soulèvent la coupe entrent dans l'histoire . À Ronaldo, Kakà et Ronaldinho de s'imprégner de cette philosophie.

"En Amérique du Sud, tout le monde vous le dira Les Argentins sonf des types imbuvables et arrrogants. Personnee ne peut les sentir. Mais quelle équipe ! Et quels joueurs". Salvador Garcia, un chauffeur de taxi de Puerto Ordaz est encore sous le charme du jeu pratiqué par l'équipe de Basile. fi n'est pas le seul. Hernan Crespo ena fait l'experience . En voulant acheter un jouet pour sa fille, l'attaquant argentib  a provoqué une véritable émeute dans un centre commerçial de Barquisimeto. Il s'est retrouvé prisonnier de la foule en delire dans un magasin de jouets. La police a dû s"employer pour le dégager. Venue avec sa meilleure equipe, avec Riquelme à la baguette et Messi à la percussion, ta sélection albiceleste fait le show.
«Notre secret ?, affirme Gaby Heinze après le succès en demi-finale face au Mexique (3-0), nous prenons le jeu à notre compte. Et puis le groupe travaille en bonne intelligence ». Bien loin des querelles d'égos qui lui ont coûté cher par le passé. Un exempte : de retour en sélection, le caractériel Sébastian Veron s'est mis au service de Riquelme. « Je ne joue pas à mon poste habituel, soigne te mieu d'Estudîantes, mais avec les joueurs qu'i y a, c'est plus fade de s'exprimer: Rien ne semble pouvoir stopper cette Maquina. Rien sauf ses propres limites mentales. Car mis à part la médaille d'or olympique en 2004, un trophée mineur en sélection, l'Argentine n'a plus rien gagné depuis ia Copa America 1993. Quatorze ans sans titre, qui ont peu à peu sapé les certitudes d'une sélection albiceleste, engoncée dans ses habits de favori. Certains y voient une malédiction, d'autres détectent un syndrome psychologique. En tout cas, trois ans après la finale de Lima, où ils s'étaient imposés aux tirs au but, les joueurs de Dunga ont humilié une nouvelle fois les Rois maudits de Patagonie...

Lorsque les Brésiliens ont atterri à Rio de Janeiro, au lendemain de leur triomphale victoire face à l'Argentine, ils étaient peu nombreux à les attendre. Comme si le petit peuple brésilien n'avait pas réalisé la portée de l'exploit accompli par son équipe au Venezuela. Les persifleurs diront que les torcidores ne peuvent pas se reconnaître dans cette Seleçao version Dunga, humble et combative, plus que brillante et inspirée... « En tout cas, chacun de mes joueurs travaille pour le collectif», jubile le sélectionneur. Privé de ses stars, ce dernier en a profité pour imposer ses vues. Refusant de se laisser influencer par le mirage duybgo boniîo (le beau jeu, marque de fabrique du style brésilien), Dunga a bâti un Brésil de combat, âpre au gain, économe de ses efforts offensifs, mais discipliné tactiquement et d'une solidité à toute épreuve. Il a fait de Robinho son homme de confiance et de Gilberto Silva un capitaine indiscuté. Durant la préparation, il a insisté sur le patriotisme, l'orgueil national et l'amour du maillot. Et ses joueurs, habitués aux rôles de doublure, ont adhéré sans réserve. Son Brésil a pris un plaisir tout particulier à triompher sans ses vaches sacrées. « Beaucoup disaient que nous étions la pire Seleçao de tous les temps, souligne le milieu de terrain Josué. Mais notre succès a fermé le clapet à beaucoup de monde ». Pour Dunga, l'heure est aux bilans et aux projections. Il va lui falloir maintenant intégrer Kaka, Ronaldo, et surtout Ronaldinho, dans son projet de jeu. Pas sûr que l'équilibre parfait de son équipe n'en souffre pas.

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Copa América 1989: Brasil Paraguay Final tour


14.07.89
Río de Janeiro
Maracaná
(64,500)
Elías Jácome ECU

BRA: Taffarel - Aldair, Mauro Galvão, Ricardo Gomes,Branco - Mazinho, Dunga, Silas, Valdo (73 Alemão) -Bebeto, Romário (73 Renato)

PAR: Fernández - Torales, Zabala, Delgado, Jacquet -Franco, Guasch, Cañete (45 Sanabria),Ferreira - Palacios, Neffa

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Copa America 2011 Brasil Paraguay

Quarter Final
17 July 2011
Estadio Ciudad de La Plata,
La Plata,
Provincia de Buenos Aires

Referee: S. Pezzotta


 L'Argentine à la trappe, le Brésil aussi ! Les quarts de finale de la Copa America ont produit une deuxième énorme surprise avec l'élimination du double tenant du titre, tombé face au Paraguay dans la même loterie des tirs au but (0-0 a.p., 2-0 t.a.b.). Le Paraguay, qui n'avait plus atteint le dernier carré depuis 1989, rencontrera le vainqueur de Chili-Venezuela. De manière incroyable, trois des quatre tireurs brésiliens (Elano, André Santos et Fred) ont envoyé leurs tirs au but dans les tribunes, et Thiago Silva a vu le sien repoussé par Villar. Le gardien des Guaranis a été le héros de la soirée, en état de grâce: il s'est interposé sur une frappe vicieuse de Ganso (67e) ou des tirs à bout portant de Pato (73e, 82e) et Lucio (33e), ce dernier arrêté avec... les parties intimes. Justement, le Paraguay luttait avec ses principales qualités de sacrifice, d'abnégation. Bousculé par la vitesse brésilienne, il multipliait les fautes pour la court-circuiter. "Nous ne devons pas rentrer dans ce jeu", avait prévenu Robinho. En prolongation, une altercation débouchait néanmoins sur l'exclusion, de part et d'autre, de Lucas Leiva et Alcaraz (103e). Et le maître-mot de "patience" martelé par les Brésiliens durant le tournoi se diluait dans la précipitation. Les Guaranis n'ont jamais inquiété Julio Cesar, hormis dans les toutes dernières minutes. Et dans l'épreuve fatidique. Pourtant, ce n'était plus l'insipide Seleçao qui avait arraché un point aux solides Guaranis huit jours avant (2-2). Mano Menezes répétait après chaque match que son équipe progressait. Ce fut encore le cas, dans le jeu, par rapport à sa victoire sur l'Equateur (4-2).

Après avoir été efficace en marquant quatre buts, le Brésil s'est révélé plus séduisant, sans concrétiser. Avec cette Seleçao-là, ce n'est donc jamais fromage et dessert. Pourtant, pour la première fois du tournoi, le quatuor offensif proposait quelques beaux mouvements, du vrai "jogo bonito" s'achevant par des frappes de Neymar au-dessus (7e), frisant le poteau (27e), sauvée par Alcaraz (49e). Le jeune attaquant à la crête ne se contentait plus de tricoter. Ses prises de balle portaient le danger dans la défense adverse. Rien à voir avec le joueur se regardant jouer dans ce même stade de La Plata contre le Venezuela (0-0). Touché, il était remplacé par Fred (80e). Renaissance aussi pour Robinho, auteur de remontées de balle et de décalages intéressants, et revenu à son meilleur niveau, dans une position de neuf et demi. Ramires constitue l'autre grande satisfaction chez la "Canarinha": défensivement propre, le milieu montrait davantage d'autorité qu'auparavant et démontrait ses qualités dans la perforation. Ganso en revanche est resté énigmatique, alternant passes lumineuses et passages à vide, tandis que Maicon, si impressionnant contre l'Equateur, se fourvoyait dans le déchet. Du coup, les belles séquences demeuraient éparses, et le match plongeait régulièrement dans l'ennui. Jusqu'à la loterie des derniers frissons.  (Eurosport)


Sunday, July 17, 2011

Copa America 2011 Colombia Peru

Quarter Final
16 July 2011
Estadio Mario Alberto Kempes,
Ciudad de Córdoba, Provincia de Córdoba
Referee: F. Chacon 

 Sergio Markarian, le sélectionneur du Pérou, serait-il un devin? Lui qui se voyait "en demi-finales de la Copa America" avant d'affronter la Colombie a en tout cas eu du nez. Opposé à la Colombie de son ami Hernán Darío Gómez, le technicien a profité des errements de son adversaire pour emmener son équipe, pourtant 3e du groupe C, en demi-finales de la Copa America. Et si l'Argentine ou l'Uruguay seront sûrement des adversaires trop durs à négocier à ce stade de l'épreuve, la Blanquirroja a déjà réalisé un exploit contre une formation qui avait tenu en échec l'Albiceleste en phase de poules, se procurant même les plus belles occasions. Ce samedi, les Cafeteros ont pourtant eu les occasions pour tirer leur épingle du jeu mais n'ont jamais réussi à prendre en défaut une équipe tactiquement bien en place et qui attendait patiemment l'erreur de son rival pour glaner sa place dans le dernier carré de l'épreuve. Malheureusement pour la Colombie, deux grossières erreurs de son gardien de but en prolongation lui auront coûté la possibilité de retrouver l'Argentine à ce stade de la compétition. Si tant est que l'Argentine domine l'Uruguay, ce dimanche à 00h15, dans le derby de La Plata.

 Si le gardien de but colombien aura relâché deux ballons de trop, Radamel Falcao, l'attaquant de Porto, Fredy Guarin, le milieu de terrain des Dragons passé par Saint-Etienne, et Dayro Moreno, l'ailier de Tijuana, auront vendangé de sacrées occasions. Mais la mention spéciale reviendra évidemment à l'attaquant qui a prolongé son contrat, jeudi soir, avec les vainqueurs de la Ligue Europa. Auteur d'un doublé contre la Bolivie lors du dernier match de la phase de poules, Falcao a ainsi totalement raté un penalty qu'avait obtenu Moreno pour un tirage de maillot de Rodriguez (66e). Le buteur colombien croisait trop son tir et ratait une belle opportunité qui se ne représenterait plus à lui. Avant ce fait de jeu important, la Colombie avait pris les commandes du match mais tardait donc à inquiéter Raul Fernandez, le futur portier niçois. Armero, l'ancien attaquant de Palmeiras, croisait trop son tir devant le gardien péruvien (8e) et Vargas, le capitaine de la Bicolor, lui répondait en dribblant deux joueurs et en expédiant sa frappe loin du cadre (20e). Le milieu offensif de la Fiorentina était d'ailleurs dans tous les bons coups pour la Blanquirroja et obligeait Luis Martinez à la parade (33e).

La seconde période et, surtout, les vingt dernières minutes de jeu étaient beaucoup plus animées. Après le raté incroyable de Falcao des 11 mètres (66e), Dayro Moreno frappait dans la foulée sur la transversale (68e). Les poteaux étaient d'ailleurs franchement péruviens puisque le tir de Guarin, après un superbe numéro sur la gauche, était encore renvoyé par un montant (91e). Et à force de laisser passer des occasions, les Cafeteros s'offraient aux contres d'une équipe qui avait laissé passer l'orage. Si Luis Martinez sauvait une balle de but sur une tentative de Balbin (80e), la prolongation lui était fatale. Relâchant d'abord une balle au-dessus de Yepes suite à une sortie approximative sur un coup franc lointain, le dernier rempart s'offrait à la frappe de mule de Lobaton de l'entrée de la surface (100e, 0-1). Clairement, le joueur ne s'était pas posé de question avant de frapper en direction du but vide. Le Péruvien faisait en tout cas des émules chez ses partenaires puisque Vargas l'imitait dans le second acte de la prolongation. Sur un ballon encore mal capté par Luis Martinez, le joueur de la Viola claquait un tir surpuissant sous la barre transversale (11e, 0-2). Si le Pérou a mérité sa place en quarts de finale en faisant preuve d'un maximum de réussite, la Colombie aura beaucoup de regrets. Falcao, lui, risque de repenser longtemps à son raté qui aurait sûrement changer la physionomie de cette fin de rencontre.

UPDATE

Thursday, July 14, 2011

Friendly 1971 Brasil Austria First Pelé's farewell for the national team

Data: 11/07/1971.
Local: Estádio Cícero Pompeu de Toledo / Morumbi
Árbitro: J. Taylor (INGLATERRA)

BRASIL: Félix, Zé Maria, Brito, Piazza,
Everaldo (Marco Antônio). Clodoaldo
e Gérson, Zequinha, Tostão, Pelé
(Paulo César Caju), Rivellino
Técnico: Zagallo

ÁUSTRIA: Ettensteiner, Schmidradner, Stumberger,
Eigenstiller, Jagodic, Hickersberger, N. Hof,
Ettmayer, Kodat, Stering, Jara
Técnico: Leopold Stastny.

update

Copa America 2011 Paraguay Venezuela

Round 1, Group B
13 July 2011
Estadio Padre Ernesto Martearena,
Ciudad de Salta, 
Provincia de Salta
Referee: E. Osses


Fort de ses 4 points en deux matchs, le Venezuela était donc qualifié pour les quarts de finale avant même la rencontre. Le sélectionneur des Vinotintos avaient donc légèrement remanié son équipe se privant au coup d'envoi de ses stars Miku l'attaquant de Getafe, Arango le meneur de jeu ou encore l'infatigable relayeur Cesar Gonzalez. En face, le Paraguay a besoin d'un nul et aligne donc son équipe-type. Mais si les hommes sont les mêmes, le dispositif change : le Paraguay évolue ce soir en 3-4-3. Un système qui n'aura pas convaincu. Notamment en attaque. Les 3 devants se sont placés n'importe comment : Barrios était dans l'axe normal. Mais à ses côtés, Estigarribia a sniffé la ligne de touche pendant que Santa Cruz se situait dans l'axe juste derrière Barrios. Gros déséquilibre avec le seul Riveros pour occuper le couloir droit quand à gauche Estigarribia et Torres se marchaient sur les pieds. Ceci explique surement la très mauvaise prestation des Guarani dans le premier acte de cette rencontre. Mais ça n'excuse la double erreur d'entrée de match : on joue à peine depuis 4 minutes qu'Ortigoza perd un ballon tranquille dans ses 30 derniers mètres. Rondon qui lui a intercepté la gonfle s'avance plein axe, Veron anticipe une passe vers sa gauche alors que Rondon n'a pas de partenaire. Il laisse donc le champ libre à l'attaquant vénézuelien qui n'en demandait pas tant : praline à 20 mètres, ficelle : 1-0.

Enorme coup su la tête du Paraguay qui est alors éliminé. On l'a vu en plus, l'organisation est complètement anarchique. Du coup, aucune occasion à signaler. Pire, le Venezuela manque de doublé la mise en contre. Demi-heure de jeu, Alexander Gonzalez est envoyé sur orbite, seul en face à face avec Justo Villar. L'ailier Vinotinto dévisse complètement sa frappe. Le Venezuela manque de tuer le match et forcément il va le payer. En effet, bien qu'à l'agonie dans le jeu, le Paraguay dispose d'une arme redoutable : les coups de pied arrêtés. On joue la 32ème, quand Torres tire un coup-franc depuis la droite. La tête de Lucas Barrios vient mourir sur le poteau. S'en suit un gros cafouillage dans la surface au bout duquel Alcaraz récupère la balle face au but : un contrôle, une frappe du gauche et l'égalisation Guarani. 1-1, ce sera le score d'une première mi-temps bien pauvre. On notera également la sortie sur blessure de Roque Santa Cruz en fin de première mi-temps, remplacé par Haedo Valdez.

Au retour des vestiaires, le Paraguay repasse dans un 4-4-2 plus traditionnel et plus cohérent. Cela n'apportera guère plus de jeu. Mais le Paraguay va encore faire la différence sur corner. A l'heure de jeu, Torres, monsieur coups de pied arrêtés, botte le coup de pied coin depuis la gauche. Au premier poteau, Valdez envoie une frappe que repousse le gardien adverse Vega. Bel arrêt sauf que pas de chance, Lucas Barrios est déjà dans ses gants et pousse la balle au fond du ventre. L'attaquant du Borussia Dortmund marque son premier but dans la Copa America et donne l'avantage à sa sélection. A ce moment, le sélectionneur vénézuelien lance ses stars : Miku et Arango entrent pour ambiancer l'attaque. Mais rien ne se passera avant dix dernières minutes de folie. C'est d'abord Rincon, le milieu défensif du Venezuela qui prend sa chance de 30 mètres. Repoussé par Villar. Puis, à la 85ème, sur un nouveau coup-franc de Torres venu de la droite, Riveros coupe au premier poteau et marque : 3-1. Le Paraguay pense alors avoir fait la différence. Mais patatras, ça va craquer. A l'entrée du temps additionnel, le Venezuela combine à l'entrée de la surface adverse, le ballon parvient à Miku. L'attaquant de Getafe en envoie une jolie frappe croisée dans le petit filet de Villar : 3-2. Et au bout de ce temps additionnel que va venir l'incroyable égalisation. Sur corner, le gardien Vega monte, et dévie le ballon de la tête au premier poteau. Seul au second poteau, Peroso catapulte le ballon au fond des filets ! Bonheur indescriptible des Vinotintos ! Le match s'achève sur ce score de 3-3. On aura attendu 80 minutes à s'ennuyer avant de se régaler du scénario du match dans les dernières minutes. Ce soir, il ne fallait pas arriver en retard pour ne pas manquer le joli premier but, et il ne fallait pas partir en avance pour manquer ce scénario magique. Entre ces deux moments, on pouvait aller à la buvette tranquille. (spacefoot.com)

Update

Tuesday, July 12, 2011

Under 20 World Cup 1977 Mexico USSR

Date: July 10, 1977
Stadium: Rades / El Menzah
Tunisia
Attendance: 22000
Referee:
Michel Vautrot (France)
Assistant Referee 1:
Arnaldo Coelho (Brazil)
Assistant Referee 2: 
Sahar El Hawary (Egypt)

The very first FIFA World Youth Championship was won by a well-organised and sporadically brilliant Soviet outfit, whose match-winners Sergey Baltacha, Andrey Bal and Vladimir Bessonov came through when it mattered most. The Soviets caught the eye throughout with their one-touch passing, ingenious free-kick routines and defensive steely-mindedness. Having outclassed group opponents Austria, Iraq and Paraguay, they faced their first real test in the form of Uruguay in the semi-final. The Celeste proved tough nuts to crack too, and the young Soviets only squeezed through on penalties. Mexico were next up in the Final, and at the end of an entertaining 2-2 draw, penalties were again needed to separate the sides. The Soviet coach could take more credit than usual for his side's triumph in that shootout, as he replaced his first-choice keeper with a specialist penalty shot-stopper just before the end of extra-time. His secret weapon still let in 8 penalties, but the USSR managed to score one more and were crowned champions.
Player of the tournament:This 1977 USSR side was a well-drilled unit, and most of the credit for their exceptional devotion to duty could go to midfield general Vladimir Bessonov. A great reader of the game, Bessonov's sense of anticipation made him the most important piece in the Soviet jigsaw. The Dynamo Kiev star would go on to enjoy a tremendous international career, winning an Olympic bronze medal in 1980 as part of a fabulous Soviet side and playing 85 times for his country, including appearances at the 1982, 1986 and 1990 FIFA World Cups. 
Rising stars:Edvaldo (BRA), Bernard Genghini (FRA), Giovanni Galli (ITA), Hugo de Leon (URU), Ruben Paz (URU), Andrey Bal (USSR), Sergey Baltacha (USSR), Vladimir Bessonov (USSR), Vagiz Khidiyatullin (USSR) and others.
  

Focus On : Rivelino "Suas Glorias"

 L'enfance et l'adolescence laissent des traces indélébiles sur l'existence adulte, les psychanalistes nous l'ont appris. Plus particulièrement peut-être lorsqu'il s'agitd'une personnalité différente, d'une vedette, en quelque sorte. On pouvait se demander en conséquence s'il n'était pas à craindre que Rivelino ne reste toute sa vie un enfant gâté ? Pour l'heure, contentons-nous d'affirmer que Roberto Rivelino semble né sous une bonne étoile. Incontestablement, les fées du football se penchèrent généreusement sur son berceau. A peine sorti des langes, ou plus exactement, avant qu'il ne soit junior, l'immense « torcida » des Corinthians parlait déjà en long et en large du petit génie qui s'annonçait. Napoléon pointait sous Bonaparte. Une vague énorme l'amenait vers les rivages de la popularité avec l'aisance de rêve des meilleurs surf istes. Il n'avait qu'à se laisser glisser. On voyait déjà partout ce petit rejeton d'Italien reléguer au second plan le jeune Noir qui brillait à Santos et au firmament de la sélection brésilienne : Pelé. Rivelino se devait de supplanter cet attaquant de génie qui semblait prendre un malin plaisir à poignarder de buts fulgurants les Corintians : le Derby entre les deux clubs se jouait au couteau. Il faut dire à ce propos, que le club le plus populaire de l'Etat de Sao Paulo ne gagnait plus, à l'époque, le championnat local depuis une dizaine d'années (aujourd'hui, les Corinthians en sont à 21 saisons sans victoire) : le club cherchait déjà désespérément un messie.

 « Dès l'âge de 17 ans, ma responsabilité fut des plus grandes, explique Rivelino. Heureusement, mon père Nicola m'aida beaucoup de ses conseils. Il a guidé sagement toute ma carrière et aussi mes investissements. Mes débuts chez les pros furent marqués du sceau de la chance. Quelques tirs victorieux me donnèrent le moral. L'équipe eut le vent en poupe. Hélas ! Santos et Palmeiras possédaient des superformations très bien rodées, ma première saison ne se solda donc pas par le succès espéré. Mais le coup de la déception passé, tout le monde voulut bien admettre que d'une part, ces débuts à un haut niveau et d'autre part, mon manque d'expériences, pouvaient difficilement engendrer un titre si difficile. On prit donc le parti de patienter ».Le drame est que ce succès tant convoité ne vint jamais. Pas à cause de Rivelino d'ailleurs, qui paya toujours de sa personne, inscrivit des buts très importants et eut toujours une part prépondérante dans les succès de son équipe. Neuf saisons durant, il lutta de toutes ses forces pour inscrire enfin le nom de son club au palmarès de la Fédération, mais sans jamais y parvenir. A plusieurs reprises, il semble bien que les dieux du ballon rond se liguèrent contre lui au dernier moment. Le désespoir teinté de fanatisme des supporters des Corinthians s'en trouva encore avivé. L'impatience de dirigeants toujours prêts à renvoyer les entraîneurs et à acquérir des joueurs plus médiocres que bons, augmentèrent encore les querelles internes et les crises latentes. Tous dans le club étaient assis sur un baril de poudre. Qui peut le plus ne peut pas toujours le moins. Roberto Rivelino déjà Champion du Monde depuis la campagne mexicaine de 1970, et porté aux nues par la presse internationale, sans pouvoir remporter l'épreuve régionale ! Un sort contraire s'acharnait contre la réalisation de ce vieux rêve d'aspect pourtant banal : accumulant les sélections et devenu une vedette mondiale, ce maître-à-jouer ne parvenait pas à sortir son club de l'ornière.

Décembre 74. Palmeiras qui glanait tous les titres depuis que Pelé était en semi-retraite, se retrouvait à égalité avec Corinthians à deux journées de la fin. Coude à coude dans la ligne droite. Suspense. Ce fut le derby final qui décida. Et Corinthians sinclina : 0-1. Le signe indien était respecté. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Toute la ville — ou plus exactement la moitié, puisque l'on dit que cinquante pour cent de la population est en faveur des Corinthians — se révolta. Contre qui ? L'équipe, l'entraîneur, le président, le gardien ? Pensez-vous, c'est contre Rivelino et contre lui seul que la foule se déchaîna. Elle adore brûler ce qu'elle adorait la veille. Le résultat ne se fit pas attendre : « Notre existence devint absolument intenable, commente Rivelino. On inventa les pires histoires à mon sujet. Le téléphone ne nous apporta plus qu'injures et provocations. Il fallut le décrocher définitivement. Et cependant, je te garantis que je n'étais pas le seul responsable de cet échec. Il est vrai que je ne réalisai pas un très grand match contre Palmeiras en finale, mais il faut dire que je fus très marqué. Oswaldo Brandao, aujourd'hui entraîneur de la sélection dirigeait alors Palmeiras. C'est un vieux routier qui connaît toutes les ficelles, et notre équipe, et ma façon de jouer. Je me retrouvai donc enfermé dans un étau. Impossible de m'exprimer. Ce sont des choses qui arrivent. Car si j'étais aussi impitoyablement surveillé, certains de mes coéquipiers bénéficièrent en compensation d'une liberté plus grande. Surent-ils en profiter ? Bref, c'est moi qui porta le chapeau. 

 On me fit payer tous les pots cassés. Moi qui pensais terminer paisiblement ma carrière dans le club où j'avais débuté, me retrouvais du jour au lendemain contraint de partir vers d'autres cieux. Fluminense fit une proposition intéressante, et je vins a Rio ». A 500 km au nord, au pied du Pain de Sucre, c'est une seconde carrière qui commençait pour Rivelino. Transplanté cependant assez loin de ses parents et ses amis, sa femme Marisa, la douce et jolie Marisa, fut alors pour lui d'un grand secours. Ses 3 enfants aussi, dont le plus âgé a 4 ans et demi, et le dernier 18 mois. Des diables qui remplissent de joie la vie de ce couple sympathique.
Et miracle. A Rio, pour sa première saison, Rivelino devient Champion Carioca avec fluminense. Un coup de maître. Une revanche fantastique Cette victoire dans un Maracana en fête constitua pour Roberto le plus beau jour de sa vie. « Plus beau encore que la victoire sur l'Italie (4-1 ) au stade Aztèque lors du Mundial 70 ». Rivelino a retrouvé la joie de vivre. Plus tard il finira sa carriere dans les emirats.

Copa America 1983 Brasil Uruguay Both Legs

Finals, 
October and 
November 1983

La Copa America est à l'Amérique du Sud ce que le Championnat des Nations est à l'Europe. Le vainqueur de l'édition précédente, le Paraguay était qualifié directement pour les demi-finales. Le Brésil éliminait l'Argentine. Quant au Pérou et à l'Uruguay, ils sortaient entre autres la Bolivie et le Chili. Après maintes discussions, il était décidé de procéder à un tirage au sort des demi-finales (disputées par match aller-retour). La finale, elle, devant se jouer vraisemblablement au début de l'année 1984. Toujours sur deux rencontres.
L'Amérique du Sud est en crise. Ce n'est pas une information, mais une réalité de plus en plus pesante et qui influe de plus en plus sur le football. En Argentine, on n'a même plus un clou avec un peso. Au Brésil, celui que l'on peut acquérir avec un cruzeiro est déjà rouillé et bien tordu. La conséquence est logique: les stars du football brésiliennes s'en vont chercher leurs clous ailleurs. 

Ce Brésil-là est à cent mille lieues de celui que tout le monde put apprécier en Espagne. Où l'on en revient au problème de l'exode ? On veut bien. Mais on aurait tort de ne pas prêter attention à quelques autres signes encore bien plus inquiétants. Il y a les choix de Carlos Alberto Parreira. Bien sûr, lui aussi a dû composer avec le départ de plusieurs des meilleurs footballeurs brésiliens. Dans l'équipe pour la Copa, les rescapés du Mundial étaient Leao, Leandro, Junior, Socrates, Eder (Roberto n'a pas joué en Espagne). Les autres, qui sont-ils ? Marcio : le stoppeur de Santos (23 ans), de L'avis même de Parreira, ne donne pas dans la dentelle : « Dur dans le marquage. Bon de la tête. Pas très technique ». Mozer : stoppeur de Flamengo, 23 ans. On l'a surnommé « le chameau » en raison de ses longues jambes. Son domaine, c'est aussi le marquage. Ses arguments, le physique essentiellement. La charnière centrale de l'équipe nationale n'est pas, on le voit, ce que l'on fait de mieux en matière de relance. Andrade (milieu de Flamengo, 26 ans) : c'est aussi un joueur défensif, le plus souvent chargé de neutraliser le meneur de jeu adverse. Sans que l'on puisse le comparer à Tigana, il dispose tout de même de bonnes références techniques et sait jouer juste. Jorginho (24 ans, milieu de Palmeiras) : selon Parreira, c'est un nouveau Dirceu, mais droitier. S'il est aussi actif que son illustre aîné, il ne dispose pas de la vision du jeu et du sens créatif de Dirceu. Face à l'Argentine, on le vit d'ailleurs le plus souvent dans un rôle de relayeur peu efficace, et peu imaginatif. Et enfin Renato Gaucho (21 ans, ailier droit du Garémio Porto Alegre) : le bonhomme est impressionnant. Par ses quatre-vingts kilos de muscles, mais sûrement pas par sa vision du jeu. Renato Gaucho, c'est un fonceur, style « droit devant tête baissée ». Un bel athlète, peu constructif. 

 On le voit, les choix de Parreira se portèrent sur la formation d'une équipe assez prudente, avec l'absence de Tita (que Parreira aurait pu faire rentrer lorsqu'il constata l'incapacité de ses hommes à construire et à jouer collectivement) de Toninho Carlos, l'arrière central de Santos qui est un excellent relanceur, et avec un travail défensif des deux ailiers (surtout Renato Gaucho) qui rend caduque la formation en 4-3-3. Cela n'étonnera personne, le nouveau sélectionneur brésilien (prof d'éducation physique, à la carrière modeste comme footballeur amateur, et ancien préparateur physique de Sao Critovao, de l'équipe du Ghana, de Vasco de Gama, de Fluminense, de la sélection du Brésil de 70 à 74 avant d'entraîner le Koweït de 76 à 82) se défend de vouloir changer la face de ce Brésil si brillant en 82 : « On ne peut modifier le football brésilien. Tout le monde envie notre habileté et notre esprit créatif. Le jeu offensif doit être préservé ». Mais on se doit aussi d'être réservé quand on l'entend affirmer : « Nos joueurs doivent apprendre la récupération du ballon et à défendre convenablement. C'est ce qui nous a manqué en Espagne ». Une déclaration qui ressemble terriblement à celles que faisaient en leur temps Zagalo puis Coutinho.