Referee: E. Osses
Fort de ses 4 points en deux matchs, le Venezuela était donc qualifié pour les quarts de finale avant même la rencontre. Le sélectionneur des Vinotintos avaient donc légèrement remanié son équipe se privant au coup d'envoi de ses stars Miku l'attaquant de Getafe, Arango le meneur de jeu ou encore l'infatigable relayeur Cesar Gonzalez. En face, le Paraguay a besoin d'un nul et aligne donc son équipe-type. Mais si les hommes sont les mêmes, le dispositif change : le Paraguay évolue ce soir en 3-4-3. Un système qui n'aura pas convaincu. Notamment en attaque. Les 3 devants se sont placés n'importe comment : Barrios était dans l'axe normal. Mais à ses côtés, Estigarribia a sniffé la ligne de touche pendant que Santa Cruz se situait dans l'axe juste derrière Barrios. Gros déséquilibre avec le seul Riveros pour occuper le couloir droit quand à gauche Estigarribia et Torres se marchaient sur les pieds. Ceci explique surement la très mauvaise prestation des Guarani dans le premier acte de cette rencontre. Mais ça n'excuse la double erreur d'entrée de match : on joue à peine depuis 4 minutes qu'Ortigoza perd un ballon tranquille dans ses 30 derniers mètres. Rondon qui lui a intercepté la gonfle s'avance plein axe, Veron anticipe une passe vers sa gauche alors que Rondon n'a pas de partenaire. Il laisse donc le champ libre à l'attaquant vénézuelien qui n'en demandait pas tant : praline à 20 mètres, ficelle : 1-0.
Enorme coup su la tête du Paraguay qui est alors éliminé. On l'a vu en plus, l'organisation est complètement anarchique. Du coup, aucune occasion à signaler. Pire, le Venezuela manque de doublé la mise en contre. Demi-heure de jeu, Alexander Gonzalez est envoyé sur orbite, seul en face à face avec Justo Villar. L'ailier Vinotinto dévisse complètement sa frappe. Le Venezuela manque de tuer le match et forcément il va le payer. En effet, bien qu'à l'agonie dans le jeu, le Paraguay dispose d'une arme redoutable : les coups de pied arrêtés. On joue la 32ème, quand Torres tire un coup-franc depuis la droite. La tête de Lucas Barrios vient mourir sur le poteau. S'en suit un gros cafouillage dans la surface au bout duquel Alcaraz récupère la balle face au but : un contrôle, une frappe du gauche et l'égalisation Guarani. 1-1, ce sera le score d'une première mi-temps bien pauvre. On notera également la sortie sur blessure de Roque Santa Cruz en fin de première mi-temps, remplacé par Haedo Valdez.
Au retour des vestiaires, le Paraguay repasse dans un 4-4-2 plus traditionnel et plus cohérent. Cela n'apportera guère plus de jeu. Mais le Paraguay va encore faire la différence sur corner. A l'heure de jeu, Torres, monsieur coups de pied arrêtés, botte le coup de pied coin depuis la gauche. Au premier poteau, Valdez envoie une frappe que repousse le gardien adverse Vega. Bel arrêt sauf que pas de chance, Lucas Barrios est déjà dans ses gants et pousse la balle au fond du ventre. L'attaquant du Borussia Dortmund marque son premier but dans la Copa America et donne l'avantage à sa sélection. A ce moment, le sélectionneur vénézuelien lance ses stars : Miku et Arango entrent pour ambiancer l'attaque. Mais rien ne se passera avant dix dernières minutes de folie. C'est d'abord Rincon, le milieu défensif du Venezuela qui prend sa chance de 30 mètres. Repoussé par Villar. Puis, à la 85ème, sur un nouveau coup-franc de Torres venu de la droite, Riveros coupe au premier poteau et marque : 3-1. Le Paraguay pense alors avoir fait la différence. Mais patatras, ça va craquer. A l'entrée du temps additionnel, le Venezuela combine à l'entrée de la surface adverse, le ballon parvient à Miku. L'attaquant de Getafe en envoie une jolie frappe croisée dans le petit filet de Villar : 3-2. Et au bout de ce temps additionnel que va venir l'incroyable égalisation. Sur corner, le gardien Vega monte, et dévie le ballon de la tête au premier poteau. Seul au second poteau, Peroso catapulte le ballon au fond des filets ! Bonheur indescriptible des Vinotintos ! Le match s'achève sur ce score de 3-3. On aura attendu 80 minutes à s'ennuyer avant de se régaler du scénario du match dans les dernières minutes. Ce soir, il ne fallait pas arriver en retard pour ne pas manquer le joli premier but, et il ne fallait pas partir en avance pour manquer ce scénario magique. Entre ces deux moments, on pouvait aller à la buvette tranquille. (spacefoot.com)
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Repost d'un lien mort. Fichiers retrouvés (des centaines de gigas de matchs "aspirés) sur deux autres sites
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