Monday, April 30, 2012

PL Money Time 2011 2012 : The Manchester Derby Manchester City Manchester United

30 April 2012
Etihad Stadium,
Manchester
  

La capitale incontestée du football anglais retient son souffle, prête à s'enflammer pour ses couleurs antagonistes. Le rouge pour United, le bleu pour City. La rivalité remonte à 131 années mais, une fois n'est pas coutume, les Citizens comptent seulement trois points de retard sur les Reds Devils à l'heure du dénouement.Cantonné traditionnellement au rôle de faire-valoir de son rival honni pour ses succès et son arrogance, City prendrait même en cas de victoire la tête du classement à la faveur d'une meilleure différence de buts. 

Une hypothèse inconcevable il y a trois semaines lorsque les hommes d'Alex Ferguson, avec huit points d'avance, filaient vers un 20e triomphe domestique avant de flancher. Un fol espoir pour les supporteurs de City habitués à cultiver avec autodérision leur triste réputation de «losers» impénitents jusqu'à la prise de contrôle du club par la famille régnante d'Abu Dhabi en 2008. À force d'investissements colossaux (1 milliard de dollars au total), Manchester City menace aujourd'hui la suprématie du Manchester United. Du coup, l'engouement autour de ce derby fatidique devient déraisonné à «Madchester». Les billets se vendent jusqu'à 1600 euros sur Internet (soit 17 € la minute de match). À ce prix, la défaite risque d'avoir un goût amer. Comme celle de Manchester United, humilié à Old Trafford (1-6) lors du match aller. «Le résultat le plus horrible de ma carrière», dixit Alex Ferguson. 

 Un choc pour le peuple rouge qui n'avait plus connu une telle désillusion dans le derby depuis 1974 quand son ancienne idole Denis Law devenu Citizen envoya son club de cœur en deuxième division en marquant sur une talonnade réflexe. À quelques exceptions près, notamment un cinglant 5-1 en 1989, son compatriote Ferguson, manager de Man Utd depuis vingt-cinq ans, n'a jamais eu à se soucier de la concurrence de Manchester City. Jusqu'à le rabaisser au rang de «voisin bruyant avec une mentalité de petit club». Pour le patriarche écossais (70 ans), le seul derby à prendre au sérieux était celui du nord de l'Angleterre contre Liverpool. 

Avant de revoir son jugement définitif en raison de la montée en puissance de Manchester City: «City est notre adversaire direct pour le titre. Cette équipe peut nous empêcher de continuer à gagner. Mais les joueurs seront parfaitement préparés à y répondre. Nous sommes en meilleure position que City qui doit s'imposer. Nous pouvons nous contenter d'un match nul.» Une manière de mettre la pression. Sur Roberto Mancini. Évitant d'entrer dans le «mind game» voulu par Ferguson, l'entraîneur italien de City répète à l'envi que le titre reste promis à United même si son équipe s'impose dans le derby. Un scénario du pire que certains supporteurs de City évoquent non sans humour en pronostiquant une contre-performance contre QPR, à la lutte pour sauver sa place dans l'élite, lors de la dernière journée du championnat. Signe de l'impossibilité de concevoir autre chose qu'une histoire de frustrations pour un club dont le dernier trophée remonte à la FA Cup en 2011.

Sunday, April 29, 2012

Coupe Gambardella 2011 2012 Saint-Etienne Nice

Finale Coupe de France U18
28 Avril 2012
Stade de France Saint-Denis

"Tous les joueurs vous le diront, même ceux dont la carrière a été pavée de succès : leur meilleur souvenir de joueur, c'est la Coupe Gambardella " raconte Guy Mengual, l'entraîneur de Nice, qui affronte Saint-Etienne lors de cette édition 2012 samedi à 17 heures. Et pour cause, c'est le dernier grand défi avant le passage à l'âge adulte et au monde professionnel. La plus importante compétition de jeunes de France, âgés de 19 ans, qui a lieu en levée de rideau de la finale de Coupe de France fait figure de vitrine de la formation à la française. Née en 1953, elle est devenue une institution copiée à l'étranger, à l'image de la "Next Gen", sorte de Ligue des champions des moins de 19 ans créée par la FIFA.

Tuesday, April 24, 2012

Ligue des Champions 1999 2000 Barcelone Chelsea

Quarts de finale
18 Avril 2000
Camp Nou Barcelona

Arbitre : Anders Frisk

   Le Barça se souviendra longtemps de sa double confrontation contre Chelsea, où il sera passé par tous les stades émotionnels, allant de la crainte à la peur pour ressentir enfin de la délivrance. Et sa qualification fut d'autant plus belle qu'elle fut longue à se dessiner. Même si, au final, elle permet à l'équipe barcelonaise de sortir grandie et fortifiée de ce choc de titans. C'est d'abord sous les grandes voûtes de Stamford Bridge que Barcelone mesure combien son adversaire est redoutable. Un adversaire que son entraîneur Gianluca Vialli veut combatif et imprévisible comme une machine de guerre. Le fait est que l'équipe de Chelsea paraît peut-être faite de bric et de broc avec des joueurs venus des quatre coins du monde. Une véritable légion étrangère, à laquelle Vialli s'efforce d'inculquer les vertus qui faisaient sa force lorsqu'il démontait les défenses à lui tout seul. À savoir, l'engagement, la volonté, la puissance, la technique en mouvement, plus un brin de roublardise. Le Barça découvre donc tout cela en même temps. Mais il apprend aussi que l'équipe de Chelsea n'est jamais aussi dangereuse que lorsqu'elle paraît le plus absente des débats. Car c'est au moment où les Catalans semblaient avoir poser des mains de maître sur la partie que Chelsea va déchirer subitement leurs illusions. Trois coups de pattes terribles qui mettent à mal la suprématie supposée de cette formation espagnole, sûre, pourtant, de sa force et de son bon droit. Huit minutes un peu-dingues au cours desquelles le gardien néerlandais du Barça, Ruud Hesp, fait la démonstration qu'il n'est ni rude, ni garant d'un quelconque espoir. C'est d'abord Gianfranco Zola toujours aussi génial et imaginatif qui envoie ce lourdaud de Hesp aux pâquerettes sur une merveille de coup franc (30e). Quatre minutes plus tard, c'est Albert Ferrer qui en quelque sorte trahit sa nation d'origine en déclenchant une offensive que Zola poursuit avec finesse en ajustant un centre impeccable que Flo transforme en but (34e). Hesp se contentant d'un nouveau rôle de spectateur. Une position qu'il semble beaucoup apprécier puisque, à la 38e minute, il joue encore l'homme invisible sur un exploit de Tore André Flo qui vient le lober comme à la parade.

Monday, April 16, 2012

FA Cup 2011 2012 Tottenham Chelsea

Semi-final
15 April 2012
Wembley Stadium, London
Referee : Martin Atkinson
Attendance : 85731


 Battre Tottenham en gardant des forces pour Barcelone.  Penser à une demi-finale de Cup avant une demi-finale de Ligue des champions trois jours plus tard. Dans les deux sens, le raisonnement est complexe dans la tête des Blues, qui s'apprêtent à jouer leur fin de saison en 72 heures.  Avant de recevoir le Barça à Stamford Bridge mercredi, Chelsea affronte Tottenham ce dimanche à Wembley en demi-finale de la Cup. Dans l'affaire, les troupes de Di Matteo ont tout à gagner, ou tout à perdre, c'est selon. 


«Peu importe le moyen de se qualifier, même après des prolongations, nous ferons tout pour passer.» Roberto Di MatteoA l'annonce de la programmation des demi-finales, le manager de Chelsea avait bondi. Une colère qui n'a pas eu d'effet. Du coup, le voilà contraint de faire avec un calendrier serré. «Personne n'aura Barcelone en tête, a-t-il assuré cette semaine. Nous sommes concentrés à 100% sur le match de dimanche dans l'espoir d'atteindre la finale. Peu importe le moyen de se qualifier, même après des prolongations, nous ferons tout pour passer.» 


Difficile en effet de laisser filer un tel choc, qui plus est contre un voisin londonien, le tout dans l'enceinte mythique de Wembley. En cas de succès, Chelsea se qualifierait pour sa quatrième finale en six ans et pourrait alors conquérir un trophée qui ferait oublier ses déboires en Premier League, où les Blues luttent pour la quatrième place avec Newcastle et... Tottenham. Une qualification assurerait également Chelsea d'une autre chose : deux matches par semaine jusqu'au 13 mai et le baisser de rideau du Championnat. «Ce sera un problème bienvenu, ironise Di Matteo. C'est à cette période de la saison que se jouent plusieurs trophées et il est normal qu'un club comme Chelsea soit en lice sur plusieurs tableaux.» Le technicien italien dispose en tout cas d'un effectif suffisant, d'autant que John Terry et Ashley Cole reviennent de blessure pour le choc, prêts pour le marathon final de Chelsea.

Sunday, April 15, 2012

Money Time 2011 2012: Primera Division Real Madrid Gijon and Barcelona Levante

  Les records se succèdent à Madrid : en marquant trois buts face au Sporting Gijon, le Real de Jose Mourinho a égalé le nombre de buts inscrits en une saison par le Real de 1989/1990, auteur lui aussi de 107 buts à une époque où les stars de l'attaque madrilène se nommaient Hugo Sanchez, Emilio Butragueño ou Rafael Martin Vasquez. Cristiano Ronaldo, digne successeur de ses illustres prédécesseurs, a de son côté inscrit son 41e but de l'année, une unité de plus que l'an dernier. Et il reste encore quatre journées de championnat... Le Real Madrid a cependant connu une soirée laborieuse face à une tenace équipe de Gijon ce samedi. Mais elle a été productive au final : en marquant trois buts aux Asturiens, les Merengue ont égalé le mythique record de 1989/1990. Comme un symbole, les trois réalisations madrilènes ont été signées par Gonzalo Higuain, Cristiano Ronaldo et Karim Benzema, un trio qui affiche désormais 107 buts toutes compétitions confondues, dont 80 en Liga. C'est Benzema qui a inscrit le but permettant aux hommes de Jose Mourinho d'égaler leurs illustres devanciers. Et ce record devrait être largement amélioré, puisqu'il reste encore quatre journées de championnat à disputer... "C'est le travail de tout un groupe de fantastiques joueurs, qui méritent d'être champions. Ce record, il est dédié à ceux qui disent que Mourinho est un entraîneur défensif", s'exclamait Aitor Karanka, l'adjoint de l'entraîneur madrilène, après la rencontre.

De son côté, record personnel d'ores et déjà battu pour Cristiano Ronaldo : deuxième buteur du soir face à Gijon, le Portugais a inscrit sa 41e réalisation cette saison. Ce but de la tête, à la suite d'un superbe centre d'Angel Di Maria, lui permet de dépasser son record de 40 buts inscrits la saison dernière. Mais CR7, qui pourrait prolonger son bail avec le club merengue jusqu'en 2018 dans les prochaines semaines, n'est pas seul à détenir ce record. Auteur d'un doublé à Levante avec Barcelone, Lionel Messi a lui aussi atteint la barre des 41 buts en championnat en 2011/2012. Les deux stars seront donc à égalité dans la course au pichichi au coup d'envoi du Clasico. Le choc au sommet de la Liga s'annonce d'autant plus explosif. Et les records n'ont peut-être pas fini de tomber.

Mené au score, le FC Barcelone s'en est remis à Lionel Messi, auteur d'un doublé, pour signer une victoire importante à Levante (1-2). Un succès qui permet au Barça de rester à quatre points du leader de la Liga, le Real Madrid, à une semaine du duel entre les deux équipes au Camp Nou. Barcelone est soulagé. Après avoir longtemps été mené à Levante, le club catalan s'est finalement imposé (1-2) grâce à un doublé de Lionel Messi et abordera le Clasico avec quatre points de retard sur le Real Madrid, leader de la Liga. L'attaquant argentin rejoint au passage Cristiano Ronaldo en tête du classement des buteurs avec 41 réalisations, un record dans l'histoire du championnat d'Espagne. Le deuxième but de la Pulga, consécutif à un penalty contesté par Levante, fera probablement couler un peu d'encre dans les heures qui viennent de l'autre côté des Pyrénées. Mais il aura au moins le mérite de maintenir un suspense total dans la course au titre à une semaine du duel tant attendu entre le Barça et le Real au Camp Nou.

Le Barça avait pris le match par le mauvais bout, dans un 3-4-3 résolument offensif mais relativement risqué face à une formation aussi disciplinée que Levante. Le club catalan a rapidement pris ses quartiers dans les 40 mètres adverses, mais il s'est incliné sur la seule réelle occasion des locaux en première période, un penalty transformé par José Barkero après une main de Sergio Busquets dans la surface (1-0, 23e s.p.). Mené au score, Barcelone a aussi paru sans inspiration. L'absence d'Andres Iniesta, laissé sur le banc au coup d'envoi, la discrétion de Cesc Fabregas et de Lionel Messi, longtemps imprécis, ont contribué au fait que le Barça n'a jamais trouvé cette faculté à changer de rythme qui lui permet si souvent de faire la différence. C'est probablement ce qui a poussé Josep Guardiola à apporter quelques modifications à son système. L'entraîneur barcelonais a d'abord sorti Xavi pour Cuenca, puis Pedro pour Iniesta afin de revenir à son 4-3-3 habituel. Cela a marqué le début du renversement de situation. Au terme d'un joli une-deux avec Alexis Sanchez, Messi a égalisé d'une frappe enveloppée à l'entrée de la surface (1-1, 64e) avant de convertir un penalty qui a provoqué la colère des locaux, après un duel entre Cuenca et Iborra dans la surface (1-2, 72e). A défaut de se mettre définitivement à l'abri, Barcelone a su conserver son avantage. C'était essentiel pour croire encore en ses chances de remporter le titre avant le Clasico samedi prochain.

Quizz Of The Day


 Who and Which Game?

Saturday, April 14, 2012

Quizz Of The Day


Whos is she and Which team is she watching?

Thursday, April 12, 2012

FA Cup 2011 2012 Liverpool Stoke City

Quarter-final
18 March 2012
Anfield, Liverpool
Referee : Kevin Friend
Attendance : 43962


  Liverpool advanced to the semi-finals of the FA Cup after beating Stoke 2-1 at Anfield thanks to strikes from Luis Suarez and Stewart Downing as they kept alive their pursuit of a cup double.  The Uruguayan gave the Reds the lead with a great right-footed strike in the 22nd minute following a good attacking move by the home-side.  However they were pegged back minutes later by the former player Peter Crouch, who headed home from close range in controversial circumstances. 

Downing, who has struggled on Merseyside since his £20 million move from Aston Villa in the summer, got on the score-sheet when he fired a powerful shot past Sorensen to send his team into the semi-finals of the competition.  Liverpool made one change from the team that beat Everton in midweek, with Maxi Rodriguez coming into the starting line-up in place of Jordan Henderson, while Andy Carroll and Suarez continued their partnership up front. Tony Pulis made four changes to his Stoke side which lost at Chelsea last weekend. Former Liverpool striker Crouch returned along with Thomas Sorensen, Glenn Whelan and Matt Etherington, replacing Asmir Begovic, Salif Diao, Ricardo Fuller and Kenwyne Jones.  The Reds started the game well and had a good opportunity to take the lead after just three minutes when an unmarked Maxi headed just wide of the post from a dangerous Steven Gerrard free-kick from the left-wing.  After a quiet opening 20 minutes, Liverpool sprang to life and took the lead through Suarez, who picked the ball up in the Stoke half and played a lovely one-two with Maxi before unleashing a curling shot which flew into the bottom corner, giving Sorensen no chance. 

The Potters responded immediately and were level within minutes through Crouch, who headed home Etherington’s corner from close range with a bullet header after he peeled off Carroll, who neglected his marking duties inside the area.  There was controversy as the decision to award the corner in the first place was proved to be incorrect, the ball having originally deflected off Ryan Shawcross before going out of play.
Stoke had an excellent opportunity to take the lead when Dean Whitehead broke upfield and slid a wonderful through ball to Jonathan Walters, who beat Martin Skrtel for pace but couldn’t put his effort on target. Crouch’s goal knocked the Reds out of their good early rhythm. However, late in the half they rallied and came close to regaining their advantage, as Suarez’s chipped effort was well saved by Sorensen and a Gerrard free-kick went just over the bar. 

Kenny Dalglish’s side came out in the second-half reinvigorated, and were within a few inches of taking the lead through Suarez as he headed Gerrard’s free-kick just wide of the post with Sorensen beaten.  The Reds began to dominate possession and got their reward when Downing struck in the 58th minute, after he cut inside from the right and took advantage of a deflection which knocked the ball into his stride before lashing the ball ferociously into the net. Liverpool were beginning to up the ante and could have gone further ahead if not for a good save from Sorensen who dove well to his right to stop a Suarez effort from distance, as the ball looked to be creeping into the corner. 

Stoke tried to get back into the tie as Pulis added more firepower upfront by bringing on Cameron Jerome, but the Potters failed to find that final bit of quality needed to get an equaliser as deliveries from Jermaine Pennant and Etherington were disappointing. 
Dalglish’s side were comfortable in defence as the Potters threw everything at them towards the end of the game, including several long throws into the box, and they held onto to win to send them into the last four of the competition. 




Wednesday, April 11, 2012

"Mundialito", Copa De Oro 1980

Le football uruguayen, autrefois célèbre pour ses résultats, jette toutes ses forces dans l'organisation de la Copa de Oro, afin de resurgir des ténèbres où il végète depuis trop longtemps. Ses derniers revers internationaux, son incroyable absence du Mundial, en Argentine, ont fait disparaître des grandes compétitions par équipes nationales la célèbre formation au maillot bleu, la Céleste. II s'est avéré nécessaire de créer un événement qui permettrait enfin à l'Uruguay de rejoindre les grands du monde du football. Pour ce faire, rien de mieux que d'organiser à domicile un tournoi de grande qualité : les possibilités de triompher sont ainsi plus grandes et le public revient en masse dans les stades. Ce sont ces sentiments qui ont amené les dirigeants de la fédération à organiser ce tournoi avec la participation des nations ayant déjà remporté un titre de champion du Monde. La commémoration du cinquantième anniversaire du premier tournoi mondial de la F.I.F.A. (disputé à Montevideo) est donc le meilleur prétexte pour cette proposition, à l'image de ce qui fut entrepris pour le Mundial argentin. L'énorme ferveur que provoquent les manifestations sportives de ce genre, ainsi que l'occasion de montrer au monde un peuple uni et heureux, encourageant l'équipe nationale, est quelque chose que n'importe quel gouvernement ne laisse pas passer : c'est ainsi que la Copa de Oro est devenue « une affaire d'Etat ».

Voici quelle fut l'histoire de ce « Mundialito » (une petite Coupe du Monde), mot qui peut sembler péjoratif pour les organisateurs, mais qui renferme une vérité : il s'agit bien d'un petit Mundial. Tous ceux qui avaient pu douter de ses répercussions ont dû déchanter; chaque sélection prend ce tournoi très au sérieux. L'Eurovision, dont le bon vouloir permet de rentabiliser aujourd'hui bon nombre de rencontres sportives, ne s'est pas montrée très généreuse pour les droits de retransmission en direction de l'Europe. Cela ennuie beaucoup les organisateurs dont le budget s'élève à 3 250 000 dollars (plus de 14 000 000 F). La fédération paye à chaque équipe invitée 150 000 dollars de participation et le reste consiste en frais de séjour, voyages et surtout restructuration du stade historique de Centenario où se jouent toutes les rencontres. Les travaux (nouvelle pelouse, installation d'un tableau d'affichage électronique, transformation des projecteurs à 1 200 lux pour permettre à la télévision en couleurs d'opérer, et amélioration des conditions de travail pour la presse) ont été récemment visitées par des membres de la F.I.F.A., emmenés par le président du Comité organisateur du tournoi, Hermann Neuberger.

Le dirigeant allemand était accompagné dans son inspection par des représentants des pays participants. Ceux-ci s'étaient déplacés, alarmés par des rumeurs européennes faisant état de retard dans les travaux. Mais les visiteurs ont reçu la promesse formelle que tout serait en ordre le 30 décembre pour la rencontre inaugurale entre la Hollande et l'Uruguay. Avant de partir, M. Neuberger a tout de même laissé tomber une petite phrase aussitôt reprise par tous les quotidiens : « Que Dieu les aide... » Sur le plan national, le succès économique, ou la promotion du pays, ne passe que par la victoire uruguayenne ou, pour le moins, par l'accession à la finale.

Si la Céleste rate son tournoi, le risque existe de voir les spectateurs déserter les stades au lendemain de la Copa de Oro. Au vu des dernières rencontres de la sélection, la situation ne permet pas vraiment de se montrer optimiste. Au moins, reconnaissons que l'avantage de recevoir joue un grand rôle dans ce genre de tournoi et que l'Uruguay a hérité du groupe le plus facile avec l'Italie et la Hollande comme adversaires. Mais pas un seul Uruguayen ne misera tous ses pesos en faveur de la Céleste... A la différence des autres participants au Mundialito, les footballeurs Uruguayens qui jouent à l'étranger ne seront pas convoqués. Le goleador Morena, qui évolue à Valence, en Espagne, ne sera pas présent, de même que les « Argentins » Carrasco et Gimenez (demis) et Alzamendy (attaquant). La grande responsabilité sera entre les pieds du groupe formé par la base du champion sud-américain, le Nacional de Montevideo. La sélection désignée par le directeur technique Roque Maspoli sera composée de : R. Rodriguez, H. Mo-reira, H. De Léon, N. Agresta, E. De la Pena, A. Luzardo, W. Victorino et J.-C. Morales (Nacional) ; F. Alvez, V.-H. Diogo, W. Olivera, D. Caceres, N. Marcenaro, M. Falero, E. Vargas, V. Ramos et R. Paz (Penarol) ; C. Goyen (River Plate); J. Barrios et A. Krasouski (Wanderers); D. Révélez (Bella Vista); D. Martinez (Danubio) ; R. Meroni (Defensor); J.-C. Nunez (Fenix); J. Siviero (Sud America).

Beaucoup de problèmes affectent la sélection. Le premier fut la désignation de l'entraîneur Maspoli, dont le titre de gloire le plus récent date de 1966. A cette époque, il dirigeait Penarol, alors champion intercontinental. Il fut aussi question de savoir si les joueurs devaient être rémunérés par la fédération ou si celle-ci allait verser au club une somme forfaitaire dont une partie serait reversée aux sélectionnés. Le consentement accordé à Hugo De Léon (le meilleur joueur que l'Uruguay ait produit depuis la retraite de Luis Cubilla) de pouvoir émigrer au Brésil seulement à la fin de Mundialito va mettre le joueur de Nacional dans une situation difficile. Malgré tout, quelque trente mille touristes (pour la plupart Argentins, d'ailleurs) viendront en Uruguay. Beaucoup d'entre eux habiteront chez l'habitant. Mille deux cent cinquante journalistes (dont cinq cents Argentins) couvriront l'information. Et c'est aussi une certitude que le stade sera prêt , avec l'aide de Dieu qui entendra le vœu de M. Neuberger...

Monday, April 9, 2012

READINGS : Liga 2011 2012 Real Madrid Valencia

8 April 2012
Estadio Santiago Bernabéu,
Madrid
Referee: Carlos Clos Gomez
Attendance: 72000

   Il y a quelques semaines, on pensait le sort de la Liga définitivement scellé. Au soir de la 32e journée, cette certitude s'est quelque peu envolée après les deux nouveaux points perdus par le Real, cette fois tenu en échec à Bernabeu par un bon Valence (0-0). Une contre-performance de la part des Merengue qui ne comptent plus que quatre points d'avance sur Barcelone à six journées du dénouement de la saison. Pourtant, très vite, les hommes de Mourinho se mettaient en exécution à l'image de Ronaldo qui se montrait menaçant sur ses tentatives lointaines (4e, 8e, 14e). Quelques instants plus tard, le Portugais - bien servi par Benzema - butait sur Guaita, auteur d'un sauvetage décisif qui maintenait son équipe à flots au terme d'un début de match 100% madrilène (19e). Mais Valence, en pressant haut, finissait par se procurer des contre-offensives intéressantes. A tel point que Casillas devait s'interposer pour empêcher Piatti d'ouvrir la marque (34e). Quelques instants auparavant, le portier du Real était sauvé par son montant sur une tête plongeante à bout portant de Ricardo Costa (25e).

 Tenu en échec pendant le premier acte, le Real Madrid l'était à nouveau pendant la deuxième période. Présents dans les duels, les Valenciens imposaient un défi physique qui ne faisait qu'accentuer l'agacement perceptible des Merengue. Un symbole témoignant de l'incapacité des hommes de Mourinho à prendre réellement le jeu à leur compte. Certes, des parades miracles de Guaita privaient Di Maria (77e) puis Benzema (78e) de l'ouverture du score, mais l'essentiel du danger se trouvait étonnamment dans la partie de terrain madrilène. Souvent prise à revers en contre, la défense du Real était à nouveau sauvée par la transversale sur une tentative lointaine de Tino Costa (55e) puis par Casillas qui s'interposait en fin de match face à Alba (85e). Malgré un gros pressing du Real dans les dernières minutes, les troupes de Mourinho ne parvenaient pas à tromper la vigilance de l'imperméable Guaita. Un résultat satisfaisant pour Valence qui préserve sa troisième place. 

 Mais frustrant pour le Real qui sent à nouveau le souffle de Barcelone dans son dos. Petit évènement en Espagne : le Real n'a pas marqué en compétition officielle. Phénomène qui n'était plus arrivé depuis le 21 septembre et un match nul à Santander (0-0). Alors qu'ils restaient sur une série de 18 buts inscrits en quatre matches, les Merengue ont cette fois buté sur un Vicente Guaita en état de grâce. Auteur de multiples parades et d'interventions rassurantes, le portier espagnol a été un atout précieux pour Unai Emery. Et, sur sa seule erreur de la soirée, il a été sauvé par son montant… Preuve que rien ne semblait pouvoir lui arriver à Bernabeu… Titulaire à la pointe de l'attaque madrilène, Gonzalo Higuain est passé à côté de son sujet au cours d'une première période qui ne lui a pas permis de se mettre en valeur. Bien au contraire, l'Argentin a manqué de poids pour peser sur la défense adverse, décidée à ne pas laisser le moindre centimètre disponible dans ses seize mètres. Faute de pouvoir s'exprimer, l'attaquant a finalement dû céder sa place pendant la mi-temps pour des raisons tactiques. 

Metropolitano 1981: Platense Boca Juniors

5 June 1981
Estádio do Velez

Árbitro: Ducatelli

Platense: Biassutto, Corté, Correa, Guyón, Turtich, Picerni, Magalhaes (Gomez), Grimoldi, Eleuterio Montes
(Scotta), Anzarda, Bóverda. Tec: Vladislao Cap

Boca: Rodriguez, Pasucci, Mouzo, Alvez, Benitez (Ramoa),  Krasouski, Maradona, MOrete, Brindisi (Alves), Perotti. Tec: Silvio Marzolini.

Sunday, April 8, 2012

Minicopa 1972: Brazil Yugoslavia

2 July 1972
Competição (Competition): Minicopa (Brazil Independence Cup)
Local (Place): Estádio do Morumbi
Cidade (City): São Paulo (Brasil/Brazil)
Árbitro (Referee): O. Dahlberg (Suécia/Sweden)

Brasil (Brazil): Leão, Zé Maria, Brito, Vantuir, Marco Antônio, Clodoaldo, Gérson, Jairzinho, Tostão, Rivellino, Paulo César Caju (Leivinha). Técnico (Coach): Zagallo

Iugoslávia (Yugoslavia): Maric, Krivokuca, Katalinski  (Paunovic), Pavlovic, Stepanovic - Oblak, J. Jerkovic,  Acimovic (Sandrac) - Popivoda, Bajevic, Dzajic Técnico (Coach): Vujadin Boskov

Friday, April 6, 2012

FA Cup 2011 2012 Chelsea Leicester



Quarter-final
18 March 2012
Stamford Bridge (London)
Referee : Lee Probert
Attendance : 38276

  Fernando Torres a retrouvé le chemin du but après des mois de disette en inscrivant un doublé dimanche lors de la large victoire de Chelsea sur Leicester, 5 à 2, en quarts de finale de la Coupe d'Angleterre. L’espagnol n'avait plus marqué depuis le 19 octobre et un doublé réussi en Ligue des champions contre les Belges de Genk, soit 26 matches et plus de 25 heures de football avec son club et la sélection sans faire trembler les filets.

"J'avais besoin de ces buts, j'ai travaillé dur pour y arriver. Ces derniers temps, je jouais mieux même si je n'avais pas encore réussi à marquer", a dit Torres, qui était titulaire dimanche à Stamford Bridge pour la deuxième fois seulement en huit matches. Le Madrilène, acheté pour la somme record de 58 millions de livres à Liverpool en janvier 2011, a marqué le troisième but des "Blues" à la 67e minute, d'une frappe en finesse sur un centre de Meireles, puis le quatrième de la tête sur un corner du même Portugais (85). Il a aussi donné deux passes décisives Kalou (17) et à Meireles (90). Cahill avait ouvert le score de la tête (12).

Les Londoniens continuent sur leur lancée de quatre victoires en quatre matches depuis la prise de fonctions de l'entraîneur Roberto Di Matteo, qui a remplacé Andre Villas-Boas, limogé il y a deux semaines.  Depuis Chelsea s'est notamment qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions en retournant la situation contre Naples (1-3, 4-1).



Sunday, April 1, 2012

Liga 2011 2012 Osasuna Real Madrid

   Le Real Madrid a écrasé l'Osasuna Pampelune (5-1) à l'extérieur, Ronaldo et Higuain inscrivant chacun un doublé, Benzema complétant d'un but splendide cette démonstration offensive des Blancs. Les Madrilènes ont d'abord surclassé par leur jeu de possession un Osasuna dépassé en première période. Dans le second acte, ils ont su enfoncer le clou, tuant rapidement un timide réveil des Navarrais qui ont sauvé l'honneur par Nino (48). Dès l'entame de match, Pampelune a été pris à la gorge par le jeu extrêmement incisif du Real. Bien servi par Ronaldo, Benzema expédiait ainsi sur un de ses premiers ballons une sublime reprise de volée dans la lucarne droite d'Andres Fernandez (1-0; 7e).