24 juin 1982
Estadio Municipal José Zorrilla
Merci, Amoros! Il reste environ cinq secondes à jouer et le ballon se prend tout à coup pour une boule de billard, ricochant sur un joueur blanc, un bleu, un blanc encore, filant en fin de compte vers la ligne fatidique. Non, c’est trop bête! Mais il n’en sera pas ainsi. Quelle riche idée a le brun arrière monégasque de se trouver sur sa trajectoire. Cinquante millions de Français l’embrasseraient volontiers, comme vont le faire ses camarades quelques secondes plus tard, la qualification pour le second tour en poche. Oh, ça n’a pas été un match inoubliable, et l’on espère simplement qu’il permettra aux Tricolores de jouer l’esprit plus libre les rencontres décisives à venir, mais il fallait ne pas le perdre et, à cet égard, la mission a été menée à bien. A la dure. On n’a pas l’habitude de voir l’équipe de France jouer à l’italienne, plus attachée à détruire qu’à aller de l’avant. Après le but de Six, il s’agissait de tenir, coûte que coûte. Platini et sa bande s’y employèrent, rudement au besoin.
Efficacement, sans aucun doute. Jusqu’à ce fameux penalty, réussi par Panenka et suivi des cinq minutes les plus longues de l’histoire du onze tricolore. Lorsque M. Casarin, l’arbitre italien, siffle la fin de la rencontre, on n’a pas vraiment envie de sauter de joie mais le bonheur est là tout de même: plus encore peut-être que contre son adversaire, l’équipe de France s’est battue contre elle-même et elle l’a emporté. Après l’Angleterre, c’était nécessaire. Pour le moment, c’est suffisant: la route de Madrid et du second tour est ouverte!
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pass panenka
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