Sunday, April 2, 2023

Campionato Io Ti Amo Serie A 2000 2001

  Avec le doublé de la Lazîo la saison passée et une Roma en route vers le «Scudetto», Rome est devenue la nouvelle capitale du football! italien.L'espace de quelques minutes, il s'est bien involontairement mis dans la peau d'Anita Ekberg. Mauvais remake de la «Dolce vita». Trempé jusqu'à l'os, ce touriste japonais ressemble davantage à un coq déplumé qu'à un sex-symbol. En compagnie de deux vendeurs ambulants, l'infortuné Nippon s'est fait balancer tout habillé dans la célèbre fontaine par une meute de fans du Liverpool FC. La Ville éternelle redécouvre les «joies» de la Coupe d'Europe. Ce soir, la Roma accueille les Reds en Coupe de l'UEFA, six jours avant que le Real Madrid ne vienne affronter la Lazio en Champions League. Liverpool et le Real, deux des clubs les plus titrés du continent, deux prestigieux visiteurs: Rome, au centre de toutes les attentions, bombe le torse. Avec le doublé réalisé par la Lazio la saison passée et la course déterminée de la Roma vers le Scudeffo 2001, la voilà promue au rang de nouvelle capitale du calao. L'axe Turin-Milan est malmené, l'hégémonie des grands clubs de «là-haut», Juven-tus, Milan et Inter, est sérieusement ébranlée. Rome qui, jusqu'à l'été dernier, n'avait eu qu'à trois reprises le bonheur de goûter au titre de champion (Roma 1942 et 1983, Lazio 1974) est en passe de se l'approprier deux saisons consecutives consécutives: du jamas vu: «Le pouvoir footballistique a quitté le Nord pour s'installer ici, explique t'on au Messaggero le grand quotidien de la ville. 

 Il y a toujours eu de l'argent ici, mais  personne n'avait jamais osé se lancer comme avaient pu le faire Agnelli à Turin ou Berlusconi à Milan. Jusqu'à ce que Cragnotti, le président de la Lazio, ouvre la voie, suivi par son homologue romanista Sensi, qui ne pouvait rester à la traîne.» Investissements massifs, stratégies commerciale, les freres ennemis de la capitale sont entrés de plein pied dans l'ère du football business et ont rattrapé leur retard. «Rome a longtemps gardé la tête sous te coussin, mais son réveil a été particuièrement dynamique.» Aujourd'hui, les deux clubs, gérés comme de véritables entreprises a but lucratif, sontles seuls, en Italie à être cotés en bourse. Ils se sont donné les moyens de leurs ambitions, ont gagné le respect et te pouvoir, inversant ainsi la tendance. Les supporters de Liverpool ont été chassés par la police, le Japonais essore son appareil photo, les vendeurs ambulants pestent comme deux beaux diables: «Ces Anglais, j'espère qu'on va leur en mettre une bonne!»

 Assis dans la tribune officielle, une casquette vissée sur le crâne et une écharpe gialorossa autour du cou, Francesco Totti ne joue pas. Officiellement, il ne s'est pas encore tout à fait remis d'une légère blessure, mais la rumeur, pain quotidien du football italien, veut que le président le plus impayable d'Italie ait enjoint à l'entraîneur le mieux payé d'Italie de tenir à l'écart celui qui s'apprête à signer le document qui fera de lui le joueur le mieux payé d'Italie. La veille en effet, Totti et son président se sont accrochés sur une clause du mirifique contrat en question, relative au préparateur physique personnel du capitaine de la Roma, qui, fort agacé, a même menacé de filer sous d'autres cieux. En attendant, il n'est pas sur la feuille. Et Batistuta, lui, est sur le banc. Gérard Houllier, l'entraîneur des fieds, n'en croit pas ses yeux, mais il se frotte toutefois les mains: c'est tout bon pour son Liverpool. D'autant que plane sur le stade Olympique l'ombre de la finale de la Coupe des champions 1984, lorsque les Anglais et leur fantasque tee-per Bruce Grobbelaar étaient venus, aux tirs au but, arracher à la Roma leur quatrième Coupe aux grandes oreilles. C'est parti. Un couinement s'élève des tribunes: Hidetoshi Nakata vient de toucher son y ballon et les spectateurs japonais de ge sont en extase. Depuis que le club i a lancé son «Nakata Tour", qui inclut s package touristique un ticket de match visite au centre d'entraînement, ils sont encore plus nombreux à venir admirer leur idole, star capricieuse mais héros national. Nakata, cependant, n'est pas Totti. Les ballons du Nippon s'évanouissent dans le néant et l'absence de l'international italien, conjuguée à celle du buteur argentin, entré en jeu trop tard, se fait cruellement sentir. LaLupa (la Louve) patauge, l'impitoyable Owen l'assomme par deux fois et cinq mille poitrines entonnent un triomphal "You'll never walk atone». Première défaite de la saison à domicile. Moue. «On leur a offert le match», résumera Capello en salle de presse. Dehors, les sifflets des tifosi résonnent encore dans la douce nuit romaine...

Il n'a pas changé. Seule une fine touffe, mi-d'Artagnan mi-Cyrano, ourle désormais sa lèvre inférieure. «Ciao!» Toujours content de voir des Français, Ravanelli. Devant un plat de ricciarelli tomate-basilic arrosé de Coca, Fabrizio se laisse aller, sourire aux lèvres. La Lazio n'a vraiment rien à voir avec l'OM et la Commanderie n'est pas Formelle. «Regarde un peu ces structures!, dit Fabrizio en préparant un espresso. Golf, terni piscine, squash: question conditions de travail. c'est vraiment le top.» Question terrain aussi. Même si de vedette incontestée à Marseille. Fabrizio Ravanelli est devenu remplaçant de luxe à la Lazio. Avec quatre autres attaquants nommés Crespo, Salas, Simone Inzaghi et Claudio Lopez, pas facile de faire son nid. «La concurrence est saine mais rude. Chaque entraînement est une véritable lutte pour tenter de gagner sa place ou de la conserver. Je n'ai peut-être pas été très souvent utilisé, mais je me sens néanmoins protagoniste à part entière.» Au-delà d'un confortable salaire agrémenté de stock-options, Fabrizio aime ce genre de défis, au point qu'il envisage de prolonger son contrat pour deux années supplémentaires. «Je suis tout près de Pérouse, ma ville natale, ce qui me permet d'y aller très souvent. Et puis, Rome est vraiment magnifique. Je sors souvent en compagnie de Luca Marchegiani, qui aime beaucoup le théâtre, ou d'Angelo Peruzzi, avec lequel on se fait les meilleurs restaurants.

Mais où est-il? Au fond de son lit, avec 39 de fièvre. Décidément, ça ne va pas fort pour Francesco Totti. Alors que son litige avec le président Sensi est sur le point de se résoudre, le stratège giallorosso devra à nouveau se passer de ballon, cette fois pour une inopportune flambée de mercure. Déjà privé de Cafu, Aldair, Zanetti et Zebina, Fabio Capello se serait volontiers passé de ce pépin au moment d'affronter le coriace Lecce en Championnat. Faux pas interdit. Avec une Juve affamée qui suit à six longueurs, la moindre hésitation, la moindre glissade dans la course au Scudetto peut être fatale. Pas question de renouveler les grossières erreurs commises trois jours plus tôt face à Liverpool. Le virage Sud est là pour le rappeler, qui se tait pendant le premier quart d'heure, en guise de protestation. Capello doit resserrer les boulons. On lui ressort les chiffres d'une Roma qui a bouclé la phase des matches aller en battant tous les records: 39 points, 6 points d'avance sur le deuxième, 6 victoires à l'extérieur, aucune défaite à domicile, un parcours de champion en puissance. «Mais moi, ce ne sont pas les statistiques de mi-saison qui m'intéressent, ce sont celles du bilan final. Et je veux que mon équipe se maintienne au niveau qui a été le sien jusqu'à ce jour en Championnat». Champion d'Italie à quatre reprises à la tête du Milan, champion d'Espagne au terme de son unique saison passée au Real Madrid, Fabio Capello semble l'alchimiste si longtemps recherché et qui a toujours fait défaut à la Roma. 

Il est sans doute plus difficte de remporter le titre ici, explique le technicien. car à Rome, on passe vite de l'exaltation à la dépression.il suffit d'une défaite pour bouteverser tes les données. C'est un problème difficile à gérer,il faut que la Roma s'habitue à la victoire et trouve les capacités à assumer une contre performance, toujours possible, sans jamais perdre de vue son objectif final-. Compris les gars? Alors, au boulot! Face à Lecce, les Giallorossi se retroussent les manches, souffrent longtemps, mas finissent par s'imposer grâce à un coup de tête du remarquable défenseur argentin Walter Samuel. 1 -0, ça suffit. Quatrième succès consécutif en Championnat: Liverpool est oublié, la Juve est tenue à distance, l'essentiel est assuré. Vaincre sans convaincre? Et alors? "Seuls comptent les trois points», reconnaît Capello. Trois points, un pas de plus vers un titre de champion attendu depuis dix-huit ans... Et le public du stade Olympique, tout à l'heure déprimé et maintenant exalté, de scander: «Vivogliamo cosi!!», «C'est comme ça qu'on vous veut!»

ITA
repost lien mort retrouvé sur un disque dur.
Absolument pas as destiné à etre copié collé dans d'autres sites
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  Couillons, vous n'êtes que quatre couillons ; les tifosi de L'Aquila chambrent sec, sur l'air de Guantanamera». L'ambiance, ce sont eux qui la mettent. Ils sont plus d'un millier à avoir fait te déplacement au stade Flaminio de Rome, là où la sélection italienne de rugby dispute ses matches du Tournoi des Six Nations. Pour le compte de la 23' journée du Championnat d'Italie de Série CI (l'équivalent de notre National), leur équipe affronte aujourd'hui la Lodigiani. Dans l'ombre des deux géants, Roma et Lazio, le troisième club de la capitale italienne passe complètement inaperçu. Les quolibets des fans de L'Aquila ne trouvent pas d'écho. Face à eux... 31 abonnés bien sages, auxquels s'ajoutent une poignée de retraités à casquette et une grappe d'ados rebelles. Si ces «Ultras» très confidentiels (ils ne sont que  cinq à effectuer tous les déplacements!) affichent une ciare volonté de se démarquer, les supporters plus âgés, rétifs au football-business incamé par la Roma et la Lazio, viennent au Flamino) retrouver les vraies valeurs de leur sport favori. En effet, dans une Italie où le football, exaspéré et paroxystique, se déshumanise sans cesse davantage, la modeste Lodigiani cree en 1972) a pris tout le monde à contre-pied,pas question d'envisager monter un jour en Série A ou de faire le spectacle, pas de site internet clinquant ou de merchandising, pas même de sponsor sur le maillot rouge vif: l'unique vocation, c'est la formation.  ans un mieu où règne l'affairisme, nous voulons donner l'exemple, prouver que le football a un rote social important, qu'il peut et qu'il doit être avant tout une école de vie. Aujourd'hui, on voit des opérations scandaleuses opérées sur le dos de très jeunes joueurs, il y a une dérive dangereuse. Notre mission est de les protéger du mieux que nous le pouvons», explique le directeur général Silvano Mecozzi. Véritable petit «Ajax à la sauce Auxerre» duquel est notamment sorti Francesco Totti, aujourd'hui idole de tout un pays, le club possède huit formations de jeunes toutes très bien placées dans leur Championnat respectif et une école de football pour les 6-10 ans (250 joueurs), solidement encadrées par des éducateurs de premier plan. La Lodigiani, qui a ses quartiers à la Borghesiana, superbe centre d'entraînement régulièrement utilisé par les  sélections nationales transalpines, gère au mieux son maigre budget (8 MF) et sort chaque année six ou sept talents prometteurs, orientés vers des clubs de D1 ou de D2. Pour d'autres l'équipe Première constitue la possibilité d'un tremplin idéal vers les sommets et d'un avenir à la Totti, comme pour le jeune (22 ans) latéral droit Anselmi. «Je joue à la Lodigiani depuis l'âge de huit ans et c'est pour moi un honneur, car ce club véhicule des valeurs que l'on a tendance à oublier dans notre société. Ce club est un rayon de soleil dans un monde du football pro de plus en plus gris. J'y ai franchi toutes les étapes, jusqu'à la Première, qui est une excellente vitrine. Evoluer à ce niveau, c'est un très bon apprentissage, voilà pourquoi il faut lutter de toutes nos forces pour assurer notre maintien en Série C1. Car même si je devais partir pour un club plus huppé, il ne faut pas oublier les autres jeunes qui viendront après moi.» C'est fini. Les «smicards» de la Lodigiani (salaire moyen d'un joueur de l'équipe Première: 10 000 francs) ont arraché le nul (1 -1) à la force du mollet, comme souvent, comme toujours. Satisfaits, les tifosi de L'Aquila envoient une dernière bordée à la tribune opposée: «Mais qu'est-ce que vous êtes donc venus faire là?» Prendre un bon bol d'air pur, juste un grand bol d'air pur..
On l'appelle «Lady Calcio. 153 sélections (et 105 buts !) sous le maillot de la Squadra Azzurra, presque autant de buts (500) que de matches en Série A, 12 Scudetti sur sa carte de visite: à 36 ans, Carolina Morace est l'une des toutes meilleures joueuses de l'histoire du football et un symbole vivant dans son pays. Première femme à entraîner une formation professionnelle masculine (la Viterbese, alors en D3) il y a deux ans, «la Morace» est, depuis l'été dernier, Commissario Tecnico des sélections nationales Féminines transalpines. Un boulot pas commode. Malgré sa forte personnalité et sa réputation, son dynamisme et son sérieux, la «Trapattoni en jupons» doit conjuguer avec une Fédération dont l'indifférence confine parfois au mépris. En Italie, le football est roi. Mais il reste essentiellement et malheureusement une affaire d'hommes. Difficile de faire évoluer les mentalités. Alors, Morace doit sans cesse monter au créneau. Et, souvent, se fâcher. Début janvier, dans le cadre de la préparation des «A» au prochain Euro, elle avait demandé un match amical pour la fin mars. Annulé au dernier moment. Motif: la Federcalcio n'avait pas trouvé d'adversaire! Consternant. Mais aujourd'hui, la blonde vénitienne a retrouvé le sourire: la voilà, au centre sportif de la Borghesiana, au milieu d'une trentaine de jeunes filles âgées de 15 à 18 ans, regroupées à Rome pour trois jours de stage intensif. Avec elle, les Azzurre sont dans de bonnes mains. Pour peu que ces messieurs du palais veuillent bien consentir à lui prêter oreille: «Je ne prétends pas obtenir un traitement équivalent à celui réservé aux sélections masculines, mais simplement une juste considération. On me demande de gagner l'Euro l'été prochain. Moi, je veux bien, mais encore faut-il qu'on m'en donne les moyens». Hausser le ton, pour quémander ce qui devrait être un dû, encore quelques jolies luttes en perspective. Mais "Lady Calcio» n'a peur de rien, ni de personne.


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