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Dans cette décennie de gloire et de victoires, le Milan AC bouleverse également la donne du football mondial. Symbole extrême du « football des capitalistes », le club lombard fait exploser les montants des transferts et les salaires. Il souffle comme un vent de folie sur le continent européen. Le ballon ne tourne plus vraiment rond, et Berlusconi achète un joueur dès qu'il brille avec son club, quitte à le laisser sur le banc des remplaçants, dans le seul dessein que la concurrence ne puisse pas l'acquérir! Le président ne fait alors qu'appliquer certains des principes du monde de la finance et de l'industrie à un sport, le football, et un joueur historique, le capitaine Franco Baresi, qui a pris sa retraite sportive en 1997, s'est publiquement interrogé : « Pourquoi aurais-je songé un seul instant dans ma carrière à quitter le Milan AC pour un autre club ? Je jouais dans la meilleure équipe du monde. » Une équipe qui a dû attendre pas moins de quarante-quatre ans entre son troisième et son quatrième titre national ! Un club qui est revenu au plus haut niveau seulement dans les années 1950, grâce aux talents conjugués de quelques hommes : l'entraîneur hongrois Lajos Czeizler et un trio de joueurs suédois, Gunnar Gren, Gunnar Nordahl et Nils Liedholm, que la presse italienne surnomme avec bonheur le trio « Gre-no-li ». Arrivent par la suite un Brésilien, José Altafini, et un Uruguayen, Juan Schiaffino. Survient alors un autre entraîneur, Nereo Rocco. Réputé pour son intransigeance, celui-ci développe un système de jeu qui va contaminer tout le football italien durant les années 1960 : le catenaccio, le « verrou ». En clair, cela veut dire : priorité à la défense. Un système appliqué à la lettre sur le terrain par deux hommes de confiance de Rocco, Cesare Maldini et Giovanni Trappatoni, et illuminé par un génie du milieu, l'élégant Gianni Rivera. Mais le club va plonger à la fin des années 1970 : il est mêlé au plus grand scandale de l'histoire du football italien, le totonero - système de paris clandestins sur des marches de championnat -, et relégué en deuxième division. Sale temps sur l'Associazione Calcio Milano. Rivera, fidèle serviteur des ros-soneri, ramène le club parmi l'élite et recrute des Anglais (Ha-teley, Wilkins...), sans réussite. Alors débarque Berlusconi. Et ses méthodes. Lui recrute un trio néerlandais : Marco Van Basten, Ruud Gullit et Frank Rijkaard. Résultat : une rafle sur les trophées nationaux et européens, et même sur la Coupe intercontinentale. Le Milan AC est revenu parmi les meilleurs clubs du monde, et cette réussite insolente a même fait gagner des élections politiques à Sua Emiftenza, qui, pendant quelques mois, a été le Premier ministre de l'Italie.
ITA repost lien mort retrouvé sur un disque dur.
Absolument pas as destiné à etre copié collé dans d'autres sitesMil.Eur.Camp.Thewildbunch22.Prt1.mkv
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