Stade Yves-du-Manoir, Colombes
Toute
l'histoire de la saison 1969-1970 pourrait se résumer au seul match
Marseille-Saint-Étienne du 27 août 1969 : ce soir-là, l'arbitre pourrait
et devrait reporter la rencontre. Car le Stade Vélodrome est plein
comme un œuf d'une foule nerveuse installée jusque sur la ligne de
touche. C'est le match entre le champion de France et le vainqueur de la
Coupe, le match des champions. Un match très symbolique qui annonce la
bataille et les relations bientôt orageuses entre les deux clubs, par
présidents interposés. L'OM mène 2-0 à la mi-temps. Le match devrait
alors être arrêté tant le public marseillais pèse sur l'adversaire. Mais
les Stéphanois sont tellement forts cette année qu'ils ne craignent ni
Dieu ni diable. Et au coup de sifflet final, ils ont arraché une
victoire (3-2) qui remet les choses au point, affirme leur force et leur
supériorité, Une semaine avant ce match de Marseille, ils avaient
infligé un terrible 8-2 à Rennes. Et une semaine après ils marquent
encore 7 buts aux voisins lyonnais.
À la fin des matches aller, ils comptent sept points d'avance sur Bordeaux et sont toujours invaincus. Et ils vont le rester jusqu'au 21 décembre, où ils essuient à Rennes (juste retour des choses !) leur premier défaite (1-0). Ils n'en subiront que trois en trente-quatre matches, toutes trois d'ailleurs dans l'ouest de la France (Nantes, Angers et Rennes). Ils ont ramassé cinquante-six points, marqué 88 buts (dont 28 d'Hervé Revelli, pour la deuxième fois roi des buteurs français, et 21 d'un incomparable Salif Keita). Et ils n'ont concédé que 30 buts. Us ont laissé à onze points un Olympique de Marseille qui a eu du mal à suivre malgré l'arrivée en novembre d'un nouvel attaquant, Josip Skoblar. Les Sedanais de Louis Dugauguez Décrochent une honorable troisième place. Le Stade de Reims revient en Division 1 en compagnie de Nice et de Nancy. Mais ce n'est pas tout ! Cette équipe stéphanoise où Herbin a pris place en défense centrale aux côtés ^e Bosquier, où Larqué s'est affirmé, ou Keita a brillé de mille feux, et où l'ailier yougoslave Samardzic a démontré son talent avant d'être blessé, cette équipe a accompli deux autres exploits.
En Coupe d'Europe tout d'abord, où elle s'est payé le luxe d'éliminer le grand Bayern de Beckenbauer et Gerd Muller, avant de tomber en huitième devant les Polonais de Legia Varsovie. En Coupe de France enfin, après un premier tour assez facile contre le club réunionnais de Saint Louis (victoire 4-0) puis contre Grenoble (4-2) en 16ème, les verts vont se faire un peu peur face à Nîmes en huitièmes. Les gardois s’imposent 1-0 aux Costières. Le match retour a donc un vague enjeu, mais les verts ne peuvent éviter les tirs aux buts en l’emportant 2-1, à la suite de la réduction du score d’Adolf Scherer. A l’époque le but à l’extérieur ne comptait pas. En quart de final, Metz fera illusion au match aller (1-1) mais recevra une correction au match retour (5-0). Face à Rennes, en demi-finale, les verts font le plus dur en allant chercher la victoire en Bretagne. Le nul du match retour leur ouvre les portes de la finale. Cette finale contre Nantes sera une formalité. Les canaris, à la peine en championnat vont se faire laminer. Patrick Parizon ouvre le score à la 25ème. Le rouleau compresseur est en marche. Georges Bereta double la mise juste avant le repos, puis, au retour des vestiaires, c’est Robert Herbin qui plante le 3ème but. Un doublé d’Hervé Revelli porte la marque à 5-0…stacles jusqu'à la finale, au cours de laquelle elle a taillé en pièces (5-0) le FC Nantes d'Henri Michel. Deuxième doublé pour l'ASSE de Roger Rocher. Troisième doublé pour le Stéphano-Rémois Albert Batteux.
À la fin des matches aller, ils comptent sept points d'avance sur Bordeaux et sont toujours invaincus. Et ils vont le rester jusqu'au 21 décembre, où ils essuient à Rennes (juste retour des choses !) leur premier défaite (1-0). Ils n'en subiront que trois en trente-quatre matches, toutes trois d'ailleurs dans l'ouest de la France (Nantes, Angers et Rennes). Ils ont ramassé cinquante-six points, marqué 88 buts (dont 28 d'Hervé Revelli, pour la deuxième fois roi des buteurs français, et 21 d'un incomparable Salif Keita). Et ils n'ont concédé que 30 buts. Us ont laissé à onze points un Olympique de Marseille qui a eu du mal à suivre malgré l'arrivée en novembre d'un nouvel attaquant, Josip Skoblar. Les Sedanais de Louis Dugauguez Décrochent une honorable troisième place. Le Stade de Reims revient en Division 1 en compagnie de Nice et de Nancy. Mais ce n'est pas tout ! Cette équipe stéphanoise où Herbin a pris place en défense centrale aux côtés ^e Bosquier, où Larqué s'est affirmé, ou Keita a brillé de mille feux, et où l'ailier yougoslave Samardzic a démontré son talent avant d'être blessé, cette équipe a accompli deux autres exploits.
En Coupe d'Europe tout d'abord, où elle s'est payé le luxe d'éliminer le grand Bayern de Beckenbauer et Gerd Muller, avant de tomber en huitième devant les Polonais de Legia Varsovie. En Coupe de France enfin, après un premier tour assez facile contre le club réunionnais de Saint Louis (victoire 4-0) puis contre Grenoble (4-2) en 16ème, les verts vont se faire un peu peur face à Nîmes en huitièmes. Les gardois s’imposent 1-0 aux Costières. Le match retour a donc un vague enjeu, mais les verts ne peuvent éviter les tirs aux buts en l’emportant 2-1, à la suite de la réduction du score d’Adolf Scherer. A l’époque le but à l’extérieur ne comptait pas. En quart de final, Metz fera illusion au match aller (1-1) mais recevra une correction au match retour (5-0). Face à Rennes, en demi-finale, les verts font le plus dur en allant chercher la victoire en Bretagne. Le nul du match retour leur ouvre les portes de la finale. Cette finale contre Nantes sera une formalité. Les canaris, à la peine en championnat vont se faire laminer. Patrick Parizon ouvre le score à la 25ème. Le rouleau compresseur est en marche. Georges Bereta double la mise juste avant le repos, puis, au retour des vestiaires, c’est Robert Herbin qui plante le 3ème but. Un doublé d’Hervé Revelli porte la marque à 5-0…stacles jusqu'à la finale, au cours de laquelle elle a taillé en pièces (5-0) le FC Nantes d'Henri Michel. Deuxième doublé pour l'ASSE de Roger Rocher. Troisième doublé pour le Stéphano-Rémois Albert Batteux.
FR repost lien mort retrouvé sur un disque dur
Absolument pas destiné à etre copié collé dans d'autres sites
Cpe.Fra.1969.1970.Fin.StEt.Nant.Thewildbunch22.mkv
985.11 MB https://1fichier.com/?hsk71leeqpzlyhz4r86b
AS
Saint-Étienne Georges Carnus - Vladimir Durkovic, Robert Herbin (cap.),
Bernard Bosquier, Georges Polny - Jean-Michel Larqué, Aimé Jacquet -
Patrick Parizon, Hervé Revelli, Salif Keita, Georges BeretaCoach : Albert Batteux
FC Nantes Jean-Michel Fouché - Jean-Claude Osman, Vincent Estève, Roger Lemerre (cap.), Gabriel De Michèle - Georges Eo puis Claude Arribas, Michel Pech - Bernard Blanchet, Philippe Gondet, Henri Michel, Philippe LevavasseurCoach : José Arribas
FC Nantes Jean-Michel Fouché - Jean-Claude Osman, Vincent Estève, Roger Lemerre (cap.), Gabriel De Michèle - Georges Eo puis Claude Arribas, Michel Pech - Bernard Blanchet, Philippe Gondet, Henri Michel, Philippe LevavasseurCoach : José Arribas
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