Finale
2 Juin 1990
Parc des Princes
Parc des Princes
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Terne saison, terne finale. Au bout de cette longue patience, puisqu'il fallut _ comme au rugby, plus qu'au rugby _ attendre les prolongations pour qu'enfin il se passe quelque chose au Parc qui échappe à une routine médiocre, Montpellier a sauvé sa saison. Louis Nicollin, son président, le roi Loulou, a embrassé et réembrassé tout le monde, Dieu et notre président, qui n'en demandait point tant. Et dans les tribunes les gens de l'Héraut, bruyants et généreux, ont entamé une folle fête pour cette première Coupe gagnée depuis 1929.Peu importe l'ivresse en effet, pourvu qu'on ait la Coupe, sésame d'un destin européen et donc bouée de sauvetage pour un club menacé par le surinvestissement. Car le Montpellier-Hérault, grosse écurie théorique du début de saison, a, à peu près, tout raté en championnat, finissant quatorzième _ et encore à la cravache, _ changeant d'entraîneur en cours de calvaire, et maudissant parfois ses multiples vedettes de ne point arriver à former seulement une équipe.
Puis vint cette finale inespérée, session de rattrapage pour une saison manquée, inestimable chance d'effacer l'ardoise sportive, sinon même financière. Montpellier a gagné (2-1), et on se doute bien qu'ils se moqueront comme d'une guigne, les gens de là-bas, des réserves qu'on pourrait faire sur la qualité du spectacle donné et du jeu fourni. Il leur fallait gagner la clef du coffre, la gagner mal, peut-être, mais la gagner absolument pour ne point désespérer l'avenir.
L'avenir, justement, le Racing Paris 1 n'en avait guère avant cette finale et encore moins après. Car, si Montpellier vécut médiocrement son championnat, le Racing Paris 1, succédané d'un rêve brisé, de ce Matra Racing qui ne vint point à Lagardère, aura fini, lui, aux oubliettes, la descente en deuxième division. A supposer d'ailleurs que ses dirigeants trouvent les moyens financiers de continuer. C'est dire si la qualification-surprise du Racing pour la finale, extraordinaire sursaut d'une équipe qui ne voulait point mourir, représentait, plus encore, une divine surprise, un pied de nez à la guillotine.
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