Finale
Mercredi 10 Juin 1987
Parc des Princes
Bordeaux - Dropsy - Thouvenel, Roche, Specht, Zoran Vujovic - Girard, Tigana, Touré, Ferreri - Fargeon, Zlatko Vujovic -
Marseille - Bell - Galtier puis Cubaynes (53eme), Domergue, Forster, Bade -Passi, Laurey puis Genghini (46eme), Sliskovic, Giresse - Diallo, Papin
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Une seconde finale de la Coupe avec la même affiche Bordeaux-Marseille, mais cette fois c'est, des deux côtés, le meilleur de la Division 1, Bordeaux devançant le nouveau Marseille pour la première place du championnat de France. En effet, pour sa deuxième saison, Bernard Tapie, le président de l'OM, a mis en place sa stratégie : changer les hommes. Huit joueurs nouveaux sont apparus dans les rangs olympiens dont l'ancien sauveur de Bordeaux de l'année dernière, Alain Giresse, débauché au grand rival Claude Bez, mais aussi l'Allemand Karl-Heinz Fôrster, les tripoteurs de ballons que sont le jeune Frank Passi et le Yougoslave Sliskovic, sans oublier l'avant-centre de l'équipe de France Jean-Pierre Papin. Le résultat a été bénéfique puisque Marseille commence cette saison sa montée en puissance. De l'autre côté, cinq joueurs de classe internationale sort apparus en Gironde : le duo des frères Vujovic et quasiment toute l'attaque : JoséTouré, Philippe Fargeon et Jean-Marc Ferreri.Les deux clubs se sont imposés en demi-finale, brillament pour Marseille aux dépens du Stade de France, moins bien pour Bordeaux qui n'a pas réussi à battre le club de D2 d'Alès et qui ne s'est qualifié qu'au bénéfice des deux buts marqués à Aies lors du match aller. En fin I de saison, on sent que Bordeaux est épuisé et que Marseille a a possibilité d'obtenir sa revanche. Tout le monde est conscient de cet état de fait : Aimé Jacquet te premier, qui a décidé de laisser venir les techniciens marseillais, en particulier Alain Giresse, laissé libre de ses mouvements mais en même temps isolé de son principal pourvoyeur de balles, le Yougoslave Sliskovic, un maître technicien. Les événements vont faciliter la tâche des Bordelais. Il faut un exploit personnel : il sera te fait de Philippe Fargeon. Servi dans le rond central par Jean-Marc Ferreri, le jeune attaquant savoyard se tance dans un long raid rectiligne, poursuivi par Jean-François Domergue. À l'entrée de la surface de réparation, il se retrouve face à Joseph-Antoine Bell et décoche un tir violent. Bell pare et détourne le ballon. Mais le gardien marseillais ne peut que repousser sur sa droite et à mi-hauteur dans l'axe de la course de l'attaquant bordelais. D'une magnifique tête plongeante, Fargeon permet aux Girondins de mener au score à l'issue du premier quart d'heure (14e minute).
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Une seconde finale de la Coupe avec la même affiche Bordeaux-Marseille, mais cette fois c'est, des deux côtés, le meilleur de la Division 1, Bordeaux devançant le nouveau Marseille pour la première place du championnat de France. En effet, pour sa deuxième saison, Bernard Tapie, le président de l'OM, a mis en place sa stratégie : changer les hommes. Huit joueurs nouveaux sont apparus dans les rangs olympiens dont l'ancien sauveur de Bordeaux de l'année dernière, Alain Giresse, débauché au grand rival Claude Bez, mais aussi l'Allemand Karl-Heinz Fôrster, les tripoteurs de ballons que sont le jeune Frank Passi et le Yougoslave Sliskovic, sans oublier l'avant-centre de l'équipe de France Jean-Pierre Papin. Le résultat a été bénéfique puisque Marseille commence cette saison sa montée en puissance. De l'autre côté, cinq joueurs de classe internationale sort apparus en Gironde : le duo des frères Vujovic et quasiment toute l'attaque : JoséTouré, Philippe Fargeon et Jean-Marc Ferreri.Les deux clubs se sont imposés en demi-finale, brillament pour Marseille aux dépens du Stade de France, moins bien pour Bordeaux qui n'a pas réussi à battre le club de D2 d'Alès et qui ne s'est qualifié qu'au bénéfice des deux buts marqués à Aies lors du match aller. En fin I de saison, on sent que Bordeaux est épuisé et que Marseille a a possibilité d'obtenir sa revanche. Tout le monde est conscient de cet état de fait : Aimé Jacquet te premier, qui a décidé de laisser venir les techniciens marseillais, en particulier Alain Giresse, laissé libre de ses mouvements mais en même temps isolé de son principal pourvoyeur de balles, le Yougoslave Sliskovic, un maître technicien. Les événements vont faciliter la tâche des Bordelais. Il faut un exploit personnel : il sera te fait de Philippe Fargeon. Servi dans le rond central par Jean-Marc Ferreri, le jeune attaquant savoyard se tance dans un long raid rectiligne, poursuivi par Jean-François Domergue. À l'entrée de la surface de réparation, il se retrouve face à Joseph-Antoine Bell et décoche un tir violent. Bell pare et détourne le ballon. Mais le gardien marseillais ne peut que repousser sur sa droite et à mi-hauteur dans l'axe de la course de l'attaquant bordelais. D'une magnifique tête plongeante, Fargeon permet aux Girondins de mener au score à l'issue du premier quart d'heure (14e minute).
Pour les Marseillais désormais, il faut marquer et ils tentent tout ce qui est possible. Que ce soit Sliskovic ou Jean-Pierre Papin, les attaquants marseillais s'épuisent. Si, en première mi-temps, les Olympiens tirent Beaucoup sur le but bordelais, en deuxième mi-temps, ils sont moins incisifs, les deux équipes faisant jeu égal au niveau des frappes à une cadence élevée - une toutes les trois minutes ! - mais le plus souvent déclenchées hors de la surface et majoritairement hors cadre. Le match gagne en intensité, les actions limites se multiplient qui provoquent de nombreux avertissements. Il faut attendre la fin de la partie pour que Bordeaux confirme sa maîtrise de la rencontre grâce à une action collective, cette fois, partie sur le côté droit avec un échange Thouvenel-Touré-Thouvenel le long de la touche. Poursuivant son mouvement, l'arrière droit bordelais entre dans la surface de réparation, s'avance vers la ligne de but, centre en retrait sur Zlatko Vujovic qui se trouve face au premier poteau. Son centre passe entre Fôrster, Domergue et Bell. L'attaquant yougoslave propulse la balle du plat du pied droit dans le but vide, la défense marseillaise étant très en retard. Les Marseillais n'ont pas tous vraiment combattu à leur niveau. Bordeaux, lui, réalise le premier doublé de son histoire, Bernard Tapie, de son côté, a promis de faire un sort à ceux qui ont failli. Un autre Marseille sortira de cette expérience.
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