Sunday, March 14, 2021

Coupe De France 1980 1981 Bastia St Etienne Finale


Parc des Princes, Paris
13 juin 1981

Spectateurs 46155
Arbitre Georges Konrath


Trois ans après la formidable aventure bastiaise en coupe de l'UEFA, le Sporting Étoile Club de Bastia, à peine trente années d'existence le club a été fondé en 1962, sur les bases d'une ancienne structure créée en 1905, retourne sous les projecteurs en atteignant la finale de la Coupe de France. Il a été le premier club corse à connaître cet honneur en 1972. Nous sommes en plein dans sa période faste. Dans l'équipe qui se présente au Parc des Princes, toute la défense et une partie du milieu de terrain (Louis Marcialis, plus particulièrement) ont connu l'épopée. Ce qui n'est pas le cas de l'attaque où règne le goleador corse, le Camerounais Roger Miller, plus connu sous le nom de Milla. Par les hasards des transferts, un autre grand homme de l'année 1978 est également sur le terrain, mais dans le camp opposé, il s'agit du spectaculaire ailier droit Johnny Rep, à la coupe de cheveux à la Beatles. Stéphanois depuis la saison 1979-1980, le Néerlandais a rejoint le grand Saint-Etienne version Platini, qui pendant trois ans a fait 3e, puis 1er et 2e du championnat de France. Cette année, c'est l'année du sacre devant Nantes. Et les Stéphanois sont à la recherche d'un cinquième doublé Coupe-Championnat. Une performance sur laquelle comptent tous les observateurs pour qui il ne fait pas de doute que les Verts en sont capables.


Bastia Hiard- Gazes, Orlanducci, Lacusta, Marchioni-Desvignes, Fiard, Joël Henry -Louis Marcialis, Milla, Ihily. Entraîneur : Antoine Redin

Saint-Etienne Castaneda -Battiston, Christian Lopez, Gardon (Prirnard, 18"), Janvion-Santini, Elie, Platini, Zimako, Laurent Roussey fPaganelli, 86"), Rep. Entraîneur : Robert Herbin.

Question défense la clé de ce match, celle des Stéphanois est vite désorganisée à la 18" minute avec la blessure du stoppeur Bernard Gardon, qui est remplacé par Jean-Philippe Primard. Robert Herbin a procédé à des permutations car il n'a pu effectuer aucun remplacement poste pour poste. Gérard Janvion a dû passer stoppeur et le jeune Primard, qui n'a joué aucun match de championnat de l'année, se voit chargé du marquage ae Louis Marcialis. Une tâche qui s'avère trop lourde à porter au début de la seconde mi-temps, quand Marcialis perce la défense et ajuste Jean Castaneda d'un tir croisé aux 9 mètres. Pour les Stéphanois, c'est une vérité: lale douche froide, même s'ils connaissent la valeur de leurs adversaires qu'ils ont corrigés à Geoffroy-Guichard 3-0 durant la saison, mais qui ont réussi à les vaincre à Furiani 2-1. 

D'autant que huit minutes plus tard, les longues jambes de Roger Milla prolongent aux 6 mètres une extraordinaire ouverture en cloche de l'arrière :entral bastiais Charles Orlanducci l'un des deux seuls Corses de la rencontre dans le but stéphanois, après avoir bénéficié du concours malheureux du goal international qui n'a pu contrôler le ballon. Un but à la Milla, plein d'opportunisme et de dextérité. Tous les efforts Stéphanois se sont heurtés à une défense bastiaise intraitable, aguerrie par ses joutes européennes. Elle a tout de même rompu une fois lorsque que Jean-Louis Gazes a commis une faute dans la surface de réparation sur un futur Bastiais, Jacques Zimako. Le milieu de terrain Jacques Santini (futur sélectionneur malheureux des Bleus en 2004) ne rate pas l'occasion de réduire le score. Mais cela ne suffit pas. Pour sa première année comme entraîneur du SECB, Antoine Redin remporte sa deuxième Coupe de France en trois ans aux dépens de celui qui la lui avait donnée à l'époque sous les couleurs de IAS Nancy-Lorraine, Michel Platini.

















2 comments:

  1. Dire que çà date de 30 ans et j'avais 15 ans quand j'ai vu ce match. Une grande époque pour le foot français et dont je suis très nostalgique.

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  2. Ce serait une belle idée de mettre des nouveaux liens pour ce match !!!!

    Merci.

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