Monday, January 3, 2022

"The Edinburgh derby" Hiberninans Hearts of Midlothian Best Goals


ENG
Edinburgh.Derby.Best.Goals.twb22.mp4
765.3 Mo
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difficile d’exister dans un championnat où deux équipes se partagent tous les titres sans discontinuer depuis 1985. Histoire de ne pas faire de jaloux, les Hibs et les Hearts en comptent quatre chacun (les derniers ayant été respectivement gagnés en 1952 et 1960). À en croire une publication de l’université de Loughborough parue en 2018, les deux clubs d’Édimbourg restent pourtant les plus populaires du pays après le Celtic et les Rangers. « La différence principale, c’est que leur public est majoritairement local, analyse Alan Bairner, co-auteur de l’étude sur la rivalité édimbourgeoise. Celui des clubs glaswégiens est mû par une dimension sectaire bien plus importante que dans la capitale, et dépasse le simple cadre du football. » Et de continuer : « À Édimbourg, la majorité des supporters accorde ainsi plus d’importance à ce que leur club soit le meilleur de la ville plutôt qu’aux batailles ayant eu lieu sur le sol irlandais par le passé. » Supporters des Hibs depuis que son père lui a refilé le virus à l’âge de quatre ans, Daniel Shields confirme : « Pour la grande majorité des fans, la religion ne joue aucun rôle au moment de choisir son équipe. Certains amis ou membres de ma famille sont pour les Hearts, et même si la rivalité existe les jours de match, notre derby est bien plus amical que celui de Glasgow. On peut, par exemple, se retrouver au pub après la rencontre et boire des coups ensemble en refaisant le match. »


Alors, moins politique ce derby ? En tout cas, comme à Glasgow, la genèse de la dichotomie entre les deux équipes trouve une certaine dimension communautaire lors de leur création à la fin du XIXe siècle. « Les Hibs étaient un club d’immigrés irlandais et au départ, les non-catholiques n’avaient pas le droit d’y jouer. Les Hearts, quant à eux, représentaient davantage la classe moyenne protestante » , rappelle Alan Bairner, dont l’étude précise que le club des quartiers de Tynecastle et Gorgie a des connexions historiques avec un bataillon de l’armée britannique dont le commandant était réputé pour son anti-catholicisme primaire. À titre anecdotique, les Hibs ont encore la réputation de préférer le beau jeu aux résultats - ce qui leur confère parfois la réputation d’un club plutôt bohème - tandis que la philosophie des Hearts est davantage tournée vers le pragmatisme. Une réminiscence cachée de l’opposition entre catholiques et protestants


Avec les années, ce sectarisme est progressivement englouti par le Celtic (pour les catholiques) et les Rangers (pour les protestants). Au point que nombre de fans actuels des deux camps le considèrent comme un « problème de Glasgow » . À l’image du témoignage d’Andy, supporter des Hearts de 19 ans interrogé dans le cadre des travaux de l’université de Loughborough : « Je trouve qu’il n’y a rien de plus provocant qu’un drapeau de l’Union Jack dans les tribunes. De temps en temps, on aperçoit un badge avec la main rouge de l’Ulster, mais je dirais qu’il s’agit davantage d’un truc perso plutôt que lié au foot. Parce que tout le monde veut éviter le sectarisme. » La rivalité Hibs-Hearts tend dès lors à devenir de plus en plus géographique, les premiers représentant le Nord-Est d'Édimbourg, et le quartier portuaire de Leith en premier lieu, tandis que les seconds trouvent leur ancrage au Sud-Ouest.


« Pour autant, cela ne signifie pas que l’aspect sectaire de la rivalité a totalement disparu, tempère Alan Bairner. Seulement, il ne faut pas l’exagérer. Par exemple, il est encore vrai que les habitants d’Édimbourg qui chérissent leur héritage celtique seront plus enclins à devenir supporter des Hibs. Mais cela n’a pas empêché certains d’entre eux de servir dans l’armée britannique, en parallèle. » Une chose est sûre : malgré son statut de capitale de l'Écosse, Édimbourg est un nain footballistique. Une situation rare en Europe puisque, hormis en Allemagne, où le Hertha Berlin est historiquement abonné au ventre mou, la capitale nationale truste souvent les premières places du classement. À en croire Alan Bairner, il existe une explication simple à cet état de fait : Glasgow étant la ville la plus peuplée d'Écosse, il est logique que la majorité des supporters y résident. Mais pas que. « N’oubliez pas qu’à Édimbourg, le rugby est bien plus populaire que le football ! C’est d’ailleurs pour cela que le stade national de rugby y est situé, tandis que celui du foot est à Glasgow. De plus, Édimbourg n’a pas le même passé industriel que Glasgow, ce passé qui a fait le lit du développement du football en Écosse. »


Au-delà de la rivalité locale, les supporters des deux camps se rejoignent ainsi pour représenter Édimbourg. Particulièrement lorsqu'il s’agit de se frotter aux deux géants de Glasgow, même si pour Daniel, le supporter des Hibs, gagner contre eux s’apparente avant tout à « un bonus sympa » . En 2016, ce bonus a pris la forme d’une victoire en finale de Coupe d'Écosse contre les Rangers, compétition que le club édimbourgeois n’avait plus remportée depuis 1902. Une victoire suivie d’un inévitable envahissement de terrain, et de quelques incidents entre supporters. « Encore une fois, cela n’a rien à voir avec du sectarisme. La raison principale de ces incidents est que les supporters des Rangers, comme ceux du Celtic d’ailleurs, n’ont pas l’habitude de perdre contre les autres clubs écossais » , précise Alain Bairner.


Scotland's capital city Edinburgh is home to one of the country's oldest and fiercest rivalries between Heart of Midlothian and Hibernian. Hearts and Hibs were formed only one year apart in the 1870's and have played each other over 300 times in the League, Scottish Cup and Scottish League Cup. Just three miles separate the two clubs with Hearts' Tyncastle Park to the West of the City in Gorgie and Hibs' Easter Road to the North in Leith. When derby day comes around, Edinburgh is divided into maroon and green with many famous clashes over the years. Perhaps most famous of all was the 2012 Scottish Cup final which saw Hearts victorious in a 5-1 win. There's as much passion on the pitch as off when these sides meet so there's rarely a shortage of goals, cards and talking points.


In the modern era of Scottish football, Hearts have continued to be the team that has the edge, especially when it comes to cup football. The two sides went head-to-head in the semi-final of the Scottish Cup in 2006, knowing that a relatively easy final awaited the winner thanks to the shock victory of Second Division side Gretna over Dundee the day before. The match was held at the neutral venue of Hampden Park, with Hearts running out 4-0 winners. Gretna put up a fight in the final at the same venue, taking the match to penalties before the First Division side eventually won. The following year it was the turn of Hibs to gain a bit of success when the two sides met at the quarter-final stage of the Scottish League Cup. They won 1-0 at Easter Road and shock losses for Celtic and Rangers, who had been at home for their own quarter-finals, set up a more straightforward route to the final than Hibs had probably been expecting. They needed extra-time to get past St. Johnstone in the semi-final, but no such struggle occurred in the final and they beat Kilmarnock 5-1 to win their first piece of silverware since they’d won the same competition in 1992.


Another final was on the cards in 2012 when both teams made their way through the various rounds of the Scottish Cup to set up a match at Hampden Park. Despite some protestations that it should have been moved to Edinburgh’s largest venue Murrayfield, the match remained in Glasgow. Having won all three of the league derbies played during the Scottish Premier League season, it wasn’t a major surprise that Hearts went on to win the trophy courtesy of an impressive 5-1 scoreline. Six months later and Hibs won a fourth round Scottish Cup tie between the two sides at Easter Road, gaining a modicum of revenge over their rivals and ending a twelve match derby streak without a win.the successes were worthy of celebrating, but the city of Edinburgh was soon left disappointed in their football teams when they were both relegated out of the top-flight at the end of the 2013-2014 Scottish Premiership season. It was the first time that the nation’s capital had no representative in the top-flight in its history. Hearts bounced straight back up the following season when they won the Scottish Championship, but Hibs didn’t gain promotion until the end of the 2016-2017 season, which was when league derbies resumed. They had been playing derbies in the Scottish Cup during that time, however, thanks to the two sides being drawn to face each other in consecutive seasons between 2016 and 2018. The first two went to replays that Hibs won, with Hearts winning the third match between the two.







 

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