11 janvier 2022
Stade Roumdé Adjia
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Le premier choc de la CAN a livré de sacrés enseignements. Une séduisante équipe du Nigeria a logiquement dominé une Égypte bien pâle (1-0) pour la première rencontre du groupe D de la Coupe d’Afrique des nations, mardi. Remuants, les Super Eagles ont pris l’avantage à la demi-heure de jeu sur un enchaînement de grande classe de Kelechi Iheanacho (30e). Peu en verve malgré des efforts notables, Mohamed Salah n’a pu transcender une triste équipe d'Égypte, battue en phase de poules pour la première fois depuis 2004. Et le pire est peut-être à venir.
Dans une CAN encore enlisée dans un faux rythme, le choc du groupe D tombait à pic pour définitivement lancer la compétition côté terrain. Une icône planétaire (Salah), des grands joueurs (Chukwueze, Iheanacho, Ndidi), et deux collectifs voués à tutoyer les sommets africains, en somme un spectacle garanti pour les tribunes du Stade Roumdé Adjia de Garoua, au Cameroun. Si l'entame s'est avérée plutôt équilibrée, les Nigérians ont rapidement démontré leur supériorité dans l’utilisation des couloirs et l’intensité mise dans l’entrejeu. Alors que les Pharaons ont vainement tenté de faire circuler latéralement le cuir dans l’attente d’une ligne de passe dangereuse, les hommes d’Augustine Eguavoen n’ont pas traîné à faire vivre le ballon, sollicitant dès que possible la vitesse et la mobilité des ailes.
Dans la chaleur âcre (35 degrés au coup d’envoi) du Nord du Cameroun, ce sont les organismes égyptiens qui ont semblé en payer le prix fort. Mise au supplice par les percussions de Moses Simon, la défense des Pharaons a plié sur un bijou de Kelechi Iheanacho (30e), buteur après un enchaînement contrôle de la cuisse-frappe en lucarne de grande classe. À l’origine de l’ouverture du score, Simon a été de tous les bons coups (27e, 44e), à l’instar de l’autre héros du soir.
Face à la densité et à l’intensité proposées par le Nigeria, les coéquipiers d’un Mohamed Salah discret quoique volontaire ont longtemps semblé sonnés, voire résignés. Frustré sur le bord de la pelouse, Carlos Queiroz (Portugal) a assisté à un ersatz d’expression collective, entre maladresses techniques et un sentiment d’incompréhension générale. Il a fallu l’entrée pleine d’audace et de dynamisme d’Ahmed Sayed pour redonner des couleurs à un secteur offensif jusque-là bien pâle. Salah a bien eu une occasion, mais le pied de Maduka Okoye (70e) a scellé la première défaite du recordman de victoires dans la compétition, invaincu en phase de groupes depuis 2004. Les enseignements se confondent en un sentiment pessimiste pour l’Égypte, qui va devoir impérativement réagir face à la Guinée-Bissau (samedi à 20h). Plus tôt, le Nigeria se sera sans doute déjà envolé au classement du groupe D contre le Soudan (samedi à 17h). Les travaux sont immenses pour une nation encore meurtrie par le camouflet subi à domicile en 2019 contre l’Afrique du Sud (défaite en huitièmes de finale 0-1). Aux Pharaons de ne pas faire pire en 2022.
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