Monday, August 7, 2023

Ligue des Champions 1998 1999 RC Lens Dynamo Kiev



 9 décembre 1998 
Stade Bollaert Lens

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C1.1998.1999.Lens.Kiev.GroupE.9121998.FR.twb22.blogspot.com.mp4
3.12 GB https://1fichier.com/?7l2tod6k58mhynkobsit

En ce mercredi 9 décembre, le Racing peut réaliser un exploit que peu de spécialistes avaient envisagé quelques mois auparavant : celui de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des Champions ! Une victoire aussi minime soit-elle enverrait directement les Lensois vers le paradis. Leur adversaire et concurrent d’un soir est une équipe mythique : le Dynamo Kiev. Vitrine du football soviétique dans les années 1970-1980, cette équipe est notamment connue en France depuis qu’elle a été victime de la folie stéphanoise de l’année 1976 : le raté de Blokhine, la chevauchée de Piazza, le coup franc de Larqué et le but décisif en prolongation d’un Rocheteau perclu de crampes. L’épopée verte était en marche. Peut être que celle des Lensois l’était aussi...


Toutefois, l’affaire ne se présente pas forcément très bien. Le match aller avait été ouvert et vivant (1-1) mais pour le retour, les hommes de Daniel Leclercq sont fortement diminués. Tony Vairelles, Éric Sikora et Cyril Rool sont suspendus. Xavier Meride, Stéphane Dalmat et Wagneau Éloi sont donc alignés. En face, les Ukrainiens sont au complet et comptent sur leur duo vedette Rebrov-Shevchenko pour faire la différence. De match, il n’y en eu point. Ou plutôt si. Jusqu’à la 6ème minute. A cet instant, Chevtchenko, lancé dans la profondeur, est sur le point de se présenter devant Guillaume Warmuz. Pris dans son dos, Frédéric Dehu, tente de tacler l’attaquant mais accroche la cheville de ce dernier. Carton rouge direct.


La mission qui s’annonçait périlleuse devient alors impossible. D’ailleurs, le Dynamo Kiev du retour est beaucoup plus fort que celui de l’aller. Des Lensois au complet auraient peut-être pu venir les contrarier. Mais en infériorité numérique, le Racing n’a aucune chance. Le poteau et un Guillaume Warmuz étincelant ont longtemps maintenu les Sang et Or à flot. Jusqu’à cette 60ème minute où Kaladze, seul au second poteau, reprend un corner de Rebrov (0-1). Vashchuk en remit une couche (0-2, 75e). La messe était dite.


 Malgré une réduction du score par Vladimir Smicer sur un coup franc en pleine lucarne (1-2, 77e), c’est le grand bonhomme du match, Andy Chevtchenko qui scellera définitivement le score sur un raid en solitaire (1-3, 85e). Ce joueur, encore méconnu du grand public, avait crevé l’écran ce soir-là à Bollaert. Il allait d’ailleurs porter son équipe jusqu’en demi-finale ! En effet, ce Dynamo-là allait éliminer le Real Madrid en quart de finale (1-1 et 2-0) grâce à trois buts de leur génial attaquant. Seul le Bayern allait mettre fin aux espoirs ukrainiens en demi-finale (3-3 et 0-1) malgré deux nouvelles réalisations de « Sheva ». (texte madeinlens)







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