Sunday, July 10, 2022

Ladies First: Italia Siamo Le Azzurre


ITA
Women.ITA.Siamo.Le.Azzurre.072022.twb22
456.8 Mo
https://uptobox.com/cpzdfry6posx
https://filejoker.net/viwvha1rgu1h.ts

En comparant avec les autres membres de la poule D, il n’y a pas photo. Dans l’équipe d’Islande, 16 joueuses jouent hors de leur pays. On en compte 12 en Belgique, pour 5 en France. Et, en Italie, seulement… une internationale évolue à l’étranger, Aurora Galli (Everton). Une centralisation plus commune en football féminin que masculin  encore plus forte quand on regarde le faible nombre de clubs représentés : Juventus Turin (9 joueuses), AS Rome (4), Fiorentina (3), AC Milan (3), Inter Milan (2) et Sassuolo (1).


C’est important pour notre équipe nationale d’avoir des joueuses venant de la même équipe. Quand vous jouez ensemble en club, vous vous connaissez mieux​, nous confie Laura Giuliani, la gardienne titulaire de l’Italie qui évolue à l’AC Milan. Parfois, en équipe nationale, vous n’avez pas le temps de travailler sur les principes techniques. Si vous avez l’habitude de jouer avec quelqu’un, vous n’avez pas besoin de travailler la technique tous les jours. Giuliani sait de quoi elle parle. À la Coupe du monde 2019, l’Italie avait atteint les quarts de finale – sa meilleure performance depuis 1991 – avec une seule joueuse évoluant à l’étranger (Elena Linari à l’Atlético de Madrid). D’ailleurs, en regardant plus loin dans le temps, on réalise que c’est une spécialité italienne d’avoir des internationales jouant sur leur territoire. Au Mondial 1991 aussi, il n’y en avait qu’une seule à l’étranger (Feriana Ferreguzzi au Standard de Liège).


Si, avant, les Italiennes avaient peut-être du mal à s’exporter, pour le crû transalpin de 2022, l’explication est autre. La Serie A a fait énormément de progrès ces dernières années, jusqu’à passer professionnel à partir de la saison prochaine, poussant les joueuses à rester à la maison. Cela vient des grands clubs, notamment dans les cinq dernières années​, souligne Laura Giuliani. En effet, les grandes écuries masculines ont lancé leurs déclinaisons féminines, la plupart en reprenant des licences d’autres clubs. La Fiorentina a débarqué en 2015, la Juventus Turin en 2017 – remportant les cinq derniers Scudetto -, l’AC Milan, l’AS Rome et l’Inter Milan en 2018…


« À partir de là, nous avons vraiment vu comment ça a changé rapidement, explique Laura Giuliani. D’abord, en termes de visibilité, via les médias. Et il y a eu plus de fans au stade. Cela a aidé à développer les structures, à professionnaliser les joueuses. » Si cela n’a pas encore permis aux clubs italiens de briller sur la scène européenne – la Juventus a tout de même atteint les quarts de finale de Ligue des champions cette saison – cela a renforcé leur attractivité. La Lyonnaise Sara Björk Gunnarsdottir s’est par exemple récemment engagée avec la Vieille Dame. Une autre ex-Fenotte, Pauline Peyraud-Magnin, la gardienne des Bleues, a elle aussi rejoint la Juve en 2021. Et, pour cet Euro 2022, elle s’est déjà faite signaler pour un fait inédit : elle est devenue la première Française jouant en Serie A à être convoquée à un Euro.


Anche le Azzurre sono pronte, anzi prontissime. L’esordio il 10 luglio contro la Francia una delle squadre candidate alla conquista del titolo finale. Le nostre ragazze, però, hanno un sogno e noi siamo pronti a viverlo con loro. Nello speciale “Siamo le Azzurre” in onda dal 4 di luglio abbiamo raccontato le emozioni, le sensazioni ed i sogni appunto delle 23 ragazze scelte da Milena Bertolini. Un viaggio per scoprire come dal meraviglioso Mondiale 2019 sia cambiata la percezione del movimento femminile in Italia e come siano, e quanto, cresciute quelle che saranno le protagoniste dell’Europeo dal punto di vista tecnico e umano. Un movimento che adesso, finalmente, dalla stagione 2022-2023 si è guadagnato (sul campo) lo status del professionismo.

Inter

pomigliano

Sassuolo

Fiorentina

Lazio

Verona

Roma

Milan

Roma

 
Milan


























 

No comments:

Post a Comment

NO LINKS ALLOWED