32e journee
17 avril 2022
Ramón Sánchez-Pizjuán
FR 1080p BY OMM
FC Seville - Real Madrid LLIGA 21-22
https://uptobox.com/nw6hgao24pm3
Plombé par une opération Père Noël indépendante de sa volonté en première période, le Real Madrid de Carlo Ancelotti a, comme face à Chelsea en milieu de semaine, changé le cours d'un match qui semblait presque bazardé. Dans le sillage de Rodrygo, de Vinícius, de Dani Carvajal et bien sûr de Karim Benzema, qui comme le veut la tradition, ne pouvait rester loin des honneurs pendant 98 minutes, les Merengues se sont comportés en champions pour en coller trois à des Sévillans atones. Avec quinze points d'avance sur le Barça à six journées de la fin (et deux matchs en plus, certes), la Liga semble pliée.
Tout commence pourtant très mal pour les Merengues. La première alerte sur la tête de la Maison-Blanche intervient après une passe cachée idéale de Joan Jordán, reprise en pivot et de peu hors cadre par Anthony Martial (9e). Rapidement, Éder Militão se met en tête de sortir du lot, de la pire des manières. Responsable de la désintégration du mur blanco sur le coup franc d'Ivan Rakitić, le défenseur central brésilien offre ainsi un boulevard au maître artificier croate pour signer la première praline du soir, côté ouvert (1-0, 21e). D'humeur carnavalesque, Militão se troue ensuite au duel, en s'effaçant devant Tecatito Corona. Le feu follet mexicain est court dans la surface, mais la sortie étrange de Thibaut Courtois dans ses pieds laisse Erik Lamela, tout heureux, face au but vide. Du petit lait pour le gaucho (2-0, 25e). En face, Karim Benzema est esseulé, mais trouve le moyen de sonner Bounou plein axe (34e), tout en testant la qualité de l'air andalou, dans un angle fermé (44e).
Absent des débats dans le premier acte, le Real Madrid opère un changement de décor, qui va de pair avec l'introduction de Rodrygo, déjà primordial contre Chelsea. Décalé par Mastermind Modrić, Benzema se heurte de nouveau, et dans un premier temps, à la main ferme de Bounou (48e). Décidé à user de ses charmes, Vinícius Júnior rentre peu après d'un pas décidé dans la surface, avant de talonner pour Dani Carvajal. Le centre pied gauche du latéral merengue trouve Rodrygo, à même de sonner la révolte en force (2-1, 50e). Replié face à un Real requinqué, Séville ne fait plus que subir et voit défiler les parpaings de Militão (53e), claqué en corner par Bounou, et surtout Benzema, qui croise trop après un combo temporisation-talonnade de toute beauté sorti de l'usine Rodrygo (63e).
Et si l'immense raté de Rafa Mir (73e) n'est pas taxé par Vinícius, dont la reprise du droit sur un centre de Lucas Vázquez était pourtant allée au fond des filets (74e), refusée par l'arbitre et confirmée par la VAR alors que le contrôle poitrine du Brésilien était chirurgical, le SFC va bien craquer pour de vrai. Carvajal, encore et toujours, récupère un ballon chaud à vive allure, puis trouve Nacho en retrait, qui conclut comme s'il était Raúl González (2-2, 83e). Le Real, se contenter du nul ? C'est mal connaître Karim Benzema, dont le sang-froid glace l'Estadio Ramón Sánchez Pizjuán (2-3, 90e+2). Avec un chapeau bas au duo Vinícius-Rodrygo pour les travaux stratosphériques, tout en technique foudroyante et percussion. Re(g)al Madrid.
Séville FC: Bounou - Navas, Koundé, Diego Carlos, Acuña (Gudelj, 62e) - Jordán, Rakitić - Lamela (Ocampos, 72e), Papu Gómez (Ó. Torres, 46e), J. Corona (Augustinsson, 62e) - Martial (Mir, 41e). Entraîneur : Julen Lopetegui.
Real Madrid: Courtois - L. Vázquez (Nacho, 81e), Militão, Alaba, Carvajal - Modrić (Asensio, 81e), Camavinga (Rodrygo, 46e), Kroos - F. Valverde, Benzema (Mariano, 90e+6), Vinícius Jr. Entraîneur : Carlo Ancelotti.
No comments:
Post a Comment
NO LINKS ALLOWED