Liga 2014 2015 "El Clasico" Real Madrid Barcelona

25 octobre 2014

Bernabeu Madrid

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Ce Clasico était attendu, il a tenu toutes ses promesses. Et le Real Madrid, pourtant mal parti après avoir concédé l'ouverture du score de Neymar (4e), a fait parler sa force de frappe offensive pour renverser le Barça (3-1) samedi à Santiago-Bernabeu. Des buts de Cristiano Ronaldo (35e s.p.), Pepe (51e) et Karim Benzema (61e) ont permis au club merengue de s'imposer et de se rapprocher de son rival catalan au classement. Toujours leader, Barcelone n'a plus qu'un point d'avance sur la formation de Carlo Ancelotti.

Le Real a fait la différence dans une seconde période où il a parfaitement exploité ses qualités de vitesse en contre-attaque. Karim Benzema s'est régalé dans ce contexte. C'est sur une accélération du Français que les Madrilènes ont obtenu le corner à l'origine du deuxième but inscrit par Pepe (2-1, 51e). Il a ensuite été à la conclusion d'un contre mené initié par Isco, sur un ballon perdu par Andres Iniesta. Idéalement servi par James Rodriguez, Benzema a parfaitement croisé sa frappe pour tromper Claudio Bravo et sceller la victoire merengue (3-1, 61e). Barcelone a été plombé par ses errements défensifs dans un match qu'il avait pourtant entamé de la meilleure des manières en ouvrant le score sur sa première offensive. Avec une conclusion parfaite de Neymar sur un service de Luis Suarez, décisif dès sa première apparition avec le Barça (0-1, 4e). Sauvé par sa barre sur une tentative de Benzema (11e), le club catalan a offert un penalty au Real avec une main d'un Gerard Piqué en grande difficulté sur un centre de Marcelo. Cristiano Ronaldo ne s'est pas fait prier pour exécuter la sentence et remettre les deux équipes à égalité, inscrivant au passage son 16e but de la saison en Liga (1-1, 34e s.p.).

A l'inverse de celle du Barça, la défense du Real a tenu le choc dans les moments difficiles. Elle peut aussi remercier Iker Casillas. Avant l'égalisation de Ronaldo, le portier merengue avait déjà été décisif dans un duel face à Lionel Messi (23e). Et avant le but du break du Benzema, San Iker avait encore sauvé son camp en allant détourner une frappe puissante et précise de Jérémy Mathieu qui prenait la direction de la lucarne (56e). Au-delà des parades de son gardien, le Real a eu une organisation défensive beaucoup plus efficace qu'un Barça trop souvent aux abois, surtout en seconde période. Dans un Clasico où les forces des deux équipes étaient en attaque, c'est ce qui a fait la différence.