2 mars 2022
Stade Tourbillon
GERM
Swiss.SuperLeague.2021.2022.Sion.Lausanne.twb22.mp4
5.0 Go
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Lausanne a fait un pas de plus vers la Challenge League. Battus 1-0 à Sion dans un derby sans saveur, les Vaudois ont concédé une huitième défaite de rang en championnat. Avant d'affronter le FC Zurich et les Young Boys, ce déplacement à Tourbillon aurait dû permettre à la formation d'Alain Casanova de briser son infernale spirale et de cueillir les trois points de la victoire pour entretenir le fil de l'espoir. Malheureusement pour elle, la main heureuse de Paolo Tramezzani a décidé du sort de ce derby. A l'heure de jeu, l'Italien, qui avait retrouvé le banc à la faveur d'un recours suspensif, lançait, en effet, Luca Zuffi et Gaëtan Karlen dans la bataille pour donner un souffle à son équipe qui n'avait cessé de balbutier son football depuis le coup d'envoi. Trois minutes à peine après leur introduction, les deux jokers conjuguaient leur talent pour placer Baltazar dans une position idéale. Le Brésilien savait exploiter cette offrande pour transformer l'unique véritable occasion des Sédunois du match.
Malgré un ascendant certain et un jeu parfois bien léché grâce à la patte gauche d'Adrien Trebel, Lausanne n'a pas pu échapper au funeste sort qui est le sien depuis le 11 décembre. Le changement d'entraîneur opéré après la lourde défaite concédée le 30 janvier devant Saint-Gall a sans doute accéléré la chute du club. L'engagement comme «pompier» d'un homme qui ignore tout du football suisse est l'une des fautes majeures du directeur sportif Souleymane Cissé. Alain Casanova présente, ainsi, depuis son intronisation un bilan cataclysmique: cinq défaites en championnat et une élimination en Coupe de Suisse contre un néo-promu de la catégorie inférieure. Le Français aura, surtout, réussi l'exploit de diriger pendant un mois une équipe qui n'a marqué qu'un seul but - sur penalty - en 540 minutes de jeu. L'ancien entraîneur de Toulouse et de Lens peut-il survivre devant la brutalité de ces chiffres ?
Au-delà des rivalités que réveillent leurs retrouvailles, en quoi leur rendez-vous est-il différent d'un autre? N'en attend-on pas trop? Le principe du derby, ou de ce qu'il en reste, exalte-t-il vraiment une saveur particulière ou tout cela n'est-il pas ancré dans une nostalgie dépassée, n'ayant plus sa raison d'être (perte d'identité)? «Sion - Lausanne, répond Fabio Celestini, c'est davantage un derby pour le public que pour les joueurs eux-mêmes. Pour la plupart d'entre eux, ça ne leur dit pas grand-chose sans que l'on puisse leur en vouloir. Ils n'étaient pas nés, ou pas encore là, lors de la grande époque des derbies. Il y a un décalage entre la perception du passé et la réalité présente. Ça reste malgré tout quelque chose de spécial au niveau de l'environnement. L'enjeu, c'est plus que trois points…»
Sion: Fickentscher; Bamert, Ndoye, Benito; Grgic; Cavaré, Wesley, Baltazar, Marquinhos (60e Zuffi); Sio, Stojilkovic (60e Karlen). Entraîneur: P. Tramezzani.
Lausanne: Diaw; Alakouch (61e Chafik), Zohouri (89e Sanches), Monteiro, Poundjé; Trebel; Amdouni, Suzuki, Thomas (72e N’Guessan), Coyle (61e Spielmann); Pollero (72e Ouattara). Entraîneur: A. Casanova.
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