Sampdoria Stagione 1990 1991

 

A l'Ete 1990 aucun changement majeur n'est reelement nécessaire pour accéder a un scudetto Scudetto. Mantovani et Boskov le savent bien. Quelques ajustements, mais ils s'intègrent parfaitement. Pour offrir une alternative valable à Vialli et Mancini, Marco Branca, qui a passé les deux dernières saisons à l'Udinese, est rappelé. L'ailier gauche Ivano Bonetti vient de Bologne. Mais l'homme qui devrait faire la différence, fortement demandé par Vialli et Mancini, est Alexej Mikhailichenko, l'as soviétique du Dynamo de Kiev. Victor, Carboni, qui n'a pas fait grand-chose en deux saisons, et Salsano partent. La saison ne démarre pas très bien. Vialli revient d'Italie 90 avec un genou mal, Lombardo a immédiatement une tendinite, Branca se fracture une pommette, Mikhailichenko, appelé pour l'équipe nationale. disparaît pendant de longues périodes Et l'année du triomphe le plus attendu arrive, du rêve chéri et jamais réalisé. Au cours de la saison 1990-91, la Sampdoria, malgré ses succès en Coupe d'Italie et en Coupe des vainqueurs de coupe, est constamment critiquée. Ses jeunes lions sont définis comme des «etems immatures», l'environnement de la Sampdoria, qui ne connaît pas les tensions et le stress des grands clubs métropolitains, toujours voués à gagner, est considéré comme l'une des causes du succès, jusqu'à présent, infructueux de la ligue. L '«île heureuse», telle que la Sampdoria est définie, est aussi, selon les critiques, l'île des perdants. Ce type de critique agace grandement Boskov et ses joueurs. 

 

 

Le jour du Derby contre toute attente le Gênoa l'emporte (2-1). Le coup est terrible, la première défaite en championnat, contre les cousins, est vraiment difficile à digérer. Sampdoria baisse légèrement. Dans les deux matches à l'extérieur consécutifs et très abordables de Cagliari et Bari, il ne parvient à arracher que deux nuls. La marche triomphale reprend à Marassi le 30 décembre 1990, contre l'inter de Klinsmann et Matthaus. Trois contre un, bien que dépassé en nombre par l'expulsion de Mikhailichenko après le but de Vialli et Mancini. Mais une autre crise imprévisible est imminente. Deux défaites consécutives arrivent, avec Turin et Lecce, qui semblent définitivement couper le rythme de la Sampdoria. C'est le pire moment du championnat, mais le vieux sage Boskov parvient à garder le moral au plus haut, même si l'Inter est passé à la tête du classement. Après le match nul à l'Olimpico avec la Lazio, Vialli et ses coéquipiers ont battu une série record de six victoires consécutives. C'est le moment décisif. La Sampdoria a repris son chemin régulier, même si Tinter est toujours la. Une surprenante élimination en Coupe des vainqueurs de coupe par Legia Varsovie ne provoque pas de traumatisme.

 

 

Le 18 mai la Sampdoria célèbre le titre mathématiquement obtenu grâce à la victoire à trois contre zéro sur Lecce. Le stade Marassi est bondé et coloré, mais il y a peu de supporters qui, à la fin du match désobéissent à Paolo Mantovani qui avait demandé à ne pas envahir le terrain pour permettre à tous les tours de football traditionnels d'être pleinement appréciés. La fête dure jusque tard dans la nuit avec un feu d'artifice qui égaye toute la ville, de Levante à Ponente. Dans la semaine qui a précédé le dernier et pléonastique voyage à Rome avec Lazio, la joie est endémique. Cerezo, Vialli et Ivano Bonetti se teignent les cheveux en blond pour honorer un Champion de la Sampdoria d'Italie. 

 

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