Friday, April 7, 2023

World Cup 1994 Bulgaria Germany

 

 Quart de Finale
10 juillet 1994
Giants Stadium
East Rutherford, NJ


repost lien mort retrouvé sur un disque dur

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WC.1994.Bulg.All.twb22.mp4

859.36 Mo https://1fichier.com/?lhghflggj07ghzt4qfa5

 

A New York, le tonnerre de la victoire de la Bulgarie sur une Allemagne trop sûre d’elle constituera la surprise majuscule de cette Coupe du monde. Extirpés comme on le sait du chaudron des éliminatoires par leur succès du Parc des Princes, les Bulgares réussissent un parcours américain époustouflant. Pourtant, c’est plus dans les carences allemandes que dans la superproduction bulgare qu’il faut chercher l’explication à ce dénouement tragique pour les champions du monde en titre, qui n’avaient pas raté une seule finale depuis 1978. 
Sans Matthias Sammer, blessé, sans Effenberg, prié de regagner ses foyers, le milieu de terrain germanique paraît bancal. Et Andréas Moller, beaucoup trop préoccupé par son obsession d’aller de l’avant, laisse filtrer les lacunes défensives d’une équipe qui ne sait plus comment récupérer le ballon. Ainsi, Balakov et  Stoïchkov peuvent se friser les moustaches pour remonter une balle qui rebondit sans cesse contre l’arrière-défense allemande, comme au flipper. C’est un signe !  L’Allemagne, qui se cherche, durcit le jeu. Et la Bulgarie, alors, prend des précautions qui n’empêchent pas Klinsmann et Moller de jouer les teutons-flingueurs. 

 


Alors qu’on a joué pendant une cinquantaine de minutes sans faire tinter le tiroir-caisse, tout va basculer subitement. C’est d’abord ce penalty transformé par Mathaus, pour une faute sur Klinsmann, qui donne l’avantage à l’Allemagne, puis ce but de Voiler refusé pour hors-jeu. Mais, en l’espace de trois minutes, Stoïchkov (sur un coup franc somptueux) et Lechtkov (sur une tête plongeante magistrale) vont permettre à la Bulgarie de passer directement de l’enfer au paradis.  
"Il y avait des conflits au sein du groupe. L'ambiance était délétère. Ça n'avait rien à voir avec ce que nous avions connu en 1990. À l'époque, tout était plus simple. Nous nous sommes accrochés sur des détails. Les joueurs avaient des exigences de plus en plus élevées et le sélectionneur Berti Vogts avait sans doute une vision un peu trop étriquée des choses. Nous avions pourtant du talent et nous étions arrivés aux États-Unis avec de grandes ambitions. Mais tout s'est arrêté en quart de finale, contre la Bulgarie, alors que nous visions au moins une place dans le dernier carré" - *Andreas Möller, milieu de terrain de l'Allemagne


 

"À 1:0, les Bulgares étaient à la rue, mais nous avons oublié d'inscrire le deuxième but. Ensuite, ils ont marqué deux fois sur leurs seules occasions" - Lothar Matthäus,

"C'était une victoire facile. Nous étions clairement les plus forts dès le coup d'envoi. En plus, j'ai eu la chance de marquer sur coup franc le jour de l'anniversaire de ma fille aînée. J'ai vraiment passé un mois magique en compagnie de mes coéquipiers. Grâce à eux, j'ai pu remporter le Soulier d'Or. Bien entendu, je leur ai dédié ce succès" - Hristo Stoichkov, 

 "C'était le plus beau jour de l'histoire du football bulgare" - *Dimitar Penev,



 



 



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