Finale
26 Mai 1999
Nou Camp
FR repost lien mort retrouvé
Absolument pas destin etre copié collé
dans d'autres sites ou chez le crevard chris sur youtube
Ch.Lg.1998.1999.Man.Bay.Fin.Thewildbunch22..mkv
1.08 Go https://1fichier.com/?5j970gobo9efm1f0gydf
ENG Utd tv new recording
Tant qu'il y a David, il y a de l'espoir. Beckham n'est pas seulement un «Spice Boy». Une sorte de gravure de mode des magazines «people» et un petit prince bellâtre aux caprices de star. C'est d'abord et avant tout un formidable tripoteur de balle. Un footballeur d'exception. De par, notamment, sa science des centres à trajectoire diabolique, le numéro 7 de United est un artiste des temps modernes. Digne héritier de George Best et d'Eric Cantona à Old Trafford. Cette fois, sur la pelouse du Camp Nou, face au Bayern, il l'a, une fois de plus, prouvé. Pourtant, Alex Ferguson. son entraîneur, lui avait confié un rôle différent avant le match. Privé de Roy Keane et de Paul Scholes, suspendus, le milieu des Red Devils avait besoin d'un coordonnateur son côté droit. Mais. pour le besoin de la cause, il a reculé d'un cran.. Bridé mais pas bradé, il assume avec rigueur sa mission d'un soir.
Comme tous ses partenaires en début de match, David Beckham subit la loi bavaroise. Dès la 6' minute, le stratège mancunien se fait même voler la vedette par un autre expert en matière de coups de pied arrêtés. Mario Basler est aussi un génie. Son magistral coup franc ouvre une voie royale au Bayern. Dans le mur anglais, Markus Babbel joue les intrus. Son saut de cabri surprend Peter Schmeichel, masqué, qui, pour le compte, en devient chèvre. Johnsen et Irwin, dépassés par les événements, essuient l'ire de celui qui s'apprête à quitter le football anglais. Le mal est fait: Manchester est déstabilisé. Malgré ce coup du sort, Beckham se plie au dispositif tactique mis en place pour ce choc. En quête de rachat auprès des sujets de Sa Gracieuse Majesté, depuis son expulsion lors du fameux Angleterre-Argentine du dernier Mondial, le beau gosse courbe l'échiné. En toute humilité. Il joue utile plus qu'il ne brille. Gêné dans son rayon d'action par un Jens Jeremies increvable, Beckham tente de construire.
Ça ne passe pas! D'autant que le Bayern impressionne en défense. Matthâus, 38 ans, retrouve ses jambes de junior. Le «vieux» Lothar est un parfait piston entre sa ligne défensive et la rampe de lancement Effenberg. Mario Basler et Carsten Jancker jouent les toreros dans l'arène catalane. Les Munichois n'ont pas de faille. Et puis, Matthâus est remplacé, à la surprise générale, par Fink, à dix minutes delà fin. Et puis, Scholl (tir sur le poteau) et Jancker (retourné sur la transversale) loupent le K.O. parfait. Et puis, Alex Ferguson tente un ultime coup de poker en faisant entrer Sheringham et Solskjaer. Et puis, David redevient le King. Le temps réglementaire est terminé. Le petit panneau annonce trois minutes supplémentaires àjouer. Beckham l'a pas ait son dernier mot. Sur son onzième corner de la partie, l'essai est enfin transformé. Ça tient du miracle! D'autant que, dans la mêlée. Peter Schmeichel déserte sa cage et part à l'abordage de la surface adverse.
Comme souvent dans ces cas désespérés. En bon Danois, il sème la panique, à la façon du chien dans un jeu de quilles. Voie d'eau à tribord côté allemand. Fink loupe son dégagement. Giggs a suivi, mais dévisse à son tour. Contre-pied parfait. Sheringham, délaissé au premier poteau .égalise à bout portant. Quatre-vingt-dix-neuf secondes plus tard, Beckham retourne au point de corner, se dit qu'un Sheringham euphorique peut être décisif. Alors, autant le servir. Le brave Teddy n'en demande pas tant, détourne l'offrande de la tête. Solskjaer déplie la jambe et expédie la balle sous la transversale. On joue depuis 47 minutes et 18 secondes en seconde période... Les 40 000 supporters anglais exultent, au terme d'un suspense invraisemblable. Bouquet final d'un feu d'artifice inoubliable. Beckham redevient le héros de tout un peuple. Et Manchester arrache in extremis !a plus belle des coupes à un superbe Bayern. Le club du président Beckenbauer ne méritait vraiment pas un tel dénouement. Seulement, le football et la logique n'ont jamais fait bon ménage.
Merci!
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