La cinquieme place attribuée en 2008 par les supporters d'Arsenal à Patrick vieira dans la liste des plus grands joueurs de l'histoire de leur club ne rend pas complètement justice à l'impact que le milieu de terrain eut en neuf saisons durant à Highbury (1996-2005). C'est dire! Cet impact ne se fit pas seulement sentir sur l'équipe dont «Paddy» devint le capitaine en 2002, mais aussi sur le Championnat tout entier, qui voit toujours en lui le plus grand midfielder des deux dernières décennies, avec son ennemi préféré Roy Keane pour seul rival. Que ne donnerait pas Arsène Wenger aujourd'hui pour pouvoir compter sur un gladiateur comme celui qu'il était venu pêcher dans la réserve du Milan AC? Lorsque le manager se vit demander quel avait été le transfert qui avait le plus compté pour lui en quinze années passées à la tête du club londonien, l'entraîneur français mentionna bien Thierry Henry, mais finit par choisir vieira, la première de ses recrues.
Dès ses débuts pour les Gunners, le 16 septembre 1996, la foule avait chanté son nom. Entré en cours de match, alors que Sheffield Wednesday menait 1-0 à Highbury, le Français de vingt ans avait renversé le cours du match, que les Gunners avaient fini par remporter 4-1. Un héros était né en l'espace de soixante-deux minutes, et ce héros ne déçut jamais. Ses statistiques de Gunner impressionnent: 406 matches, dont 396 comme titulaire, et 33 buts, trois titres de champion, quatre FA Cups, dont l'ultime, acquise contre Manchester United en 2005, avait valeur de symbole. Le dernier ballon touché par « PV4 » sous le maillot d'Arsenal, lors des tirs au but, fut en effet celui qui donna la Coupe d'Angleterre aux Londoniens, leur dernier trophée à ce jour. Mais ces données ne témoignent pas de la profondeur de la trace laissée par Vieira dans ce qui restera toujours son club, malgré la coda finalement réussie de Manchester City (avec lequel il remporta une autre Coupe d'Angleterre en mai dernier, sa cinquième). C'est que le lien qu'il avait avec ses fans qui reprenaient le fameux « vieira, oh-oh-oh-oh-oh, Vieira, oh-oh-oh-oh/He cornes from Sénégal, he plays for Arsenal » (« II vient du Sénégal, il joue à Arsenal ») dépassait, et de loin, l'admiration qu'on ressent pour un footballeur ordinaire, quel que soit son talent, quels que soient les<titres qu'il a aidé à gagner. Cet amour, que goûtèrent également ses complices Thierry Henry et Robert Pires, était en effet partagé, sans affectation, mais aussi sans arrière-pensées.
Si l'on devait choisir un moment qui illustre cette passion réciproque, ce serait peut-être un fameux 5-3 contre Charlton, disputé le 26 août 2000, alors que Vieira, expulsé lors des deux premiers matches de la saison, savait qu'il purgerait aussitôt une longue suspension. Il inscrivit un magnifique doublé ce jour-là, qui était plus qu'une révolte contre l'injustice perçue. Il entendait apporter une preuve irréfutable de son engagement vis-à-vis de son club de cœur, et il le fit. L'annonce de sa retraite a, comme on s'en doute, suscité beaucoup d'émotion outre-Manche, et pas seulement à l'Emirates, où l'on se demande comment il se fait que ce soit Manchester City et pas Arsenal qui ait trouvé une place pour Vieira dans son organigramme comme «responsable du développement du football». D'autant plus qu'il semble que le joueur lui-même espérait renouer son lien avec les Gunners. Ce ne sera pas le cas. Peu importe. L'Angleterre a salué un footballeur qui avait trouvé en elle une seconde patrie, et qui avait su donner aussi bien que recevoir.
Finale
16 Mai 1998
Wembley Stadium
FR repost lien mort retrouvé
Absolument pas destin etre copié collé
dans d'autres sites ou chez le crevard chris sur youtube
Char.Shld.1997.1998.Ars.Newc.twb22.mp4
1.98 Go https://1fichier.com/?832d99r50q6jlb2drvgh
History is re-written once again, as the Gunners become only the second team in English football history to win a second double in Arsene Wenger’s first full season in charge at Highbury. Arsenal had twice lost FA Cup Finals to Newcastle, either side of the war in 1932 and 1952, but faced them on this occasion as overwhelming favourites to add the Cup to their recently claimed Premiership crown. It had been a season of two halves for the Gunners, with any hope of any silverware looking remarkably slim at the turn of the year. Lying in sixth, the table wasn’t making happy reading and a third round goalless draw at home to Port Vale only served to deepen the gloom. But a remarkable turnaround in form saw a 12 point deficit overcome and a Cup Final place was eventually booked after defeating Wolves at Villa Park. The match started brightly, and the breakthrough came after only 23 minutes, when Petit, who would end the summer as a World Cup Winner, provided the pass for Overmars to shoot past Given, and there was only going to be one winner. Newcastle hit the woodwork twice in the second half, but Arsenal wrapped it up in the 70th minute, when Anelka latched onto Parlour’s long ball to fire past Given to seal a remarkable season for the Gunners. So now relive this day all over again when double was completed for an incredible second time.
Merci!
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