1/2 Finale Aller
28 Avril 2011
Estádio Da Luz, Lisboa
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Ufa.Cp.2010.2011.Brag.Benf.Thewildbunch22.mkv
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Le 18 mai prochain, Dublin accueillera la finale de l'Europa Ligue. Il y aura au moins un club portugais (Benfica ou Braga) au rendez-vous, peut-être deux si Porto élimine Villarreal, dans l'autre demi-finale. Deux clubs d'un pays en faillite se produisant dans la capitale d'un autre pays en faillite, l'affiche ne manquerait pas de symbole. À défaut d'un remède à la crise, le Portugal a vu dans ce tir groupé une fierté retrouvée et un pied de nez au Fonds monétaire international (FMI). Même si le football n'a pas vocation à se substituer aux politiques ou aux économistes, il peut constituer une agréable parenthèse dans une période tourmentée. Derrière la séduisante façade sportive, il y a cependant une réalité financière qui incite à la modération. Le football portugais est à l'image du pays : en déficit chronique et perclus de dettes. Il n'est ni un modèle de gestion, ni un modèle de vertu. Comme d'autres, il a vécu au-dessus de ses moyens. S'il n'est pas rattrapé par le FMI, il le sera par d'autres organismes et par la nécessité de revoir son train de vie à la baisse. Le Portugal ne peut pas la ramener sur le terrain du fair-play financier, mais il pourrait donner quelques leçons dans le domaine du fair-play sportif. Il n'y a pas de secret : si Benfica, Braga et Porto se sont invités dans le dernier carré, c'est parce qu'ils ont joué cette compétition à fond. Ils l'ont respectée, ils l'ont honorée et ne se sont pas plaints des cadences infernales.
Merci
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