Friday, June 9, 2023

Coupe Intercontinentale des Nations 1985 France Uruguay


21 août 1985
Parc des Princes Paris
 
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Cpe.Int.1985.Fra.Urug.Twb22..mkv
968.30 MB https://1fichier.com/?x0yyhsgz2fmlhf5ny50g
 
 L'équipe d'Uruguay, on le sait, porte le joli surnom de « Céleste », qui fait référence à l'habituel maillot bleu ciel de la sélection sud-américaine. Mais, en ce chaud mercredi du mois d'août, les Uruguayens jouaient en blanc, et le bleu que l'on vit fut celui des maillots français. Le Onze de France, en effet, a totalement dominé cette rencontre, pompeusement baptisée « Coupe Intercontinentale des Nations », qui opposera donc désormais tous les quatre ans, le champion d'Europe au champion d'Amsud, et qui est dédiée à la mémoire de ce grand dirigeant que fut Artemio Franchi. 


 Rencontre intéressante sous un double aspect : d'abord, parce qu'elle a donné l'occasion au football français de récolter un nouveau titre ; ensuite, et surtout, parce qu'elle a permis de situer la valeur de la sélection nationale à trois semaines du choc capital contre la R.D.A. L'équipe alignée par Henri Michel a rallié tous les suffrages, levant enfin l'hypothèque qui pesait sur elle au niveau de l'attaque.L'expérience Rocheteau Touré aura été on ne peut plus positive, le premier apportant le poids de son expérience et de sa vivacité retrouvée, le second confirmant l'étonnante richesse de ses talents et sa solidité. Les deux buts marqués par les deux attaquants vinrent de passes lumineuses, la première de Platini, la seconde de Giresse, mais prirent aussi leur origine dans deux superbes appels de balle de Rocheteau et de Touré. La façon dont chacun joua alors le coup mérite tous les éloges : Rocheteau pour sa stupéfiante maîtrise, Touré pour sa virtuosité technique toute « brésilienne ». Henri Michel a, semble-t-il, trouvé la bonne formule. Le milieu fut, comme à son habitude, maître du terrain ; même si Thierry Tusseau n'a pas fait oublier son coéquipier Jean Tigana. Mais avec un Fernandez qui est sans nul doute l'un des meilleurs « récupérateurs » de ballon du monde, avec un Michel Platini déjà en forme, malgré le manque de compétition, et à la vista toujours aussi géniale, avec, enfin, un Alain Giresse revenu à son tout meilleur niveau et qui fit passer une bien mauvaise soirée à Bossio, son garde du corps, l'équipe de France dispose sans conteste d'un atout maître.


La défense fut égale à elle-même, c'est-à-dire intraitable, ne laissant que fort peu d'occasions aux Uruguayens d'inquiéter Joël Bats. Michel Bibard, à droite, a confirmé d'immenses progrès, en particulier dans le soin apporté à la relance et dans le soutien offensif. Avec les moyens physiques exceptionnels qui sont les siens, le néo-Parisien est en train d'atteindre le tout meilleur niveau international. A gauche, William Ayache fut lui aussi excellent, mais il semble que si Manuel Amoros est en forme, sa présence dans l'équipe soit indiscutable. Yvon Le Roux a effectué une rentrée tout à fait satisfaisante, apportant bien sûr le poids de sa présence physique. Quant à Maxime Bossis, qui égalait ce soir-là le record de sélections de Marius Trésor (65), il a confirmé ce qu'il disait dans ces mêmes colonnes, il y a peu : à savoir que le fait d'opérer en Division 2 n'avait effectivement aucune influence néfaste sur son niveau international. Le grand Max fut exemplaire, comme toujours. Enfin, Joël Bats passa une soirée relativement calme, démontrant, s'il en était besoin, qu'il est bien le meilleur à son poste. Henri Michel, en dressant le bilan de la rencontre, pouvait arborer un large sourire. Quant aux Uruguayens, ils avaient surtout impressionné par leur brutalité. 
 















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