C'est une question obsédante : comment vivre dans l'ombre d'un géant comme la Juventus Turin? Les responsables de l'AS Torino FC se la posent depuis la fondation de leur club, en décembre 1906, sans avoir pu y apporter l'ombre d'une réponse. Bien sûr, le Toro aligne sep» titres nationaux, cinq Coupes d'Italie, une finale en Coupe de l'UEFA, mais, en regard des titres et trophées de la Juve, ce palmarès paraît dérisoire. L'AS Torino, c'est le club de la modestie le club des ouvriers, de la classe laborieuse, alors que la Juver-tus est le club de la bourgeoisie, de Fiat depuis 1923, et des stars. N'empêche ! En Italie, les joueurs en grenat bénéficient d'une cote de sympathie tout à fait exceptionnelle, même si les supporters sont peu nombreux au Stadio délie Alpi ou au Stadio Filadelfia. Le «petit» club de la capitale du Piémont, qui est revenu en première division en 1999 après un séjour à l'échelon inférieur, est un club martyr depuis le 4 mai 1949. A l'époque, l'AS Torino, Grande Torino, produit de la coopération entre un entraîneur de génie, Vittorio Pozzo, et un président agriculteur et milliardaire, Ferruccio Novo, aligne peut-être l'une des plus belles équipes de l'histoire du Calcio : un doublé Championnat-Coupe d'Italie en 1943, le titre national à partir de 1946, et deux joueurs de génie (Ezio Loik et Valentino Mazzola).
Mais, en cette nuit de mai, au retour d'un match dispute à Lisbonne pour fêter la retraite du joueur Francisco Ferreira l'avion qui transporte toute l'équipe heurte la basilique située sur la colline de Superga, à l'extérieur de Turin. Le pilote a préféré aller directement à l'aéroport de Torino Caselle plutôt que se poser à Milan Malpensa. Toute l'équipe est anéantie - l'entraîneur Vittorio Pozzo doit reconnaître les corps des victimes. La ville, le pays pleurent leurs martyrs, et l'équipe junior assure la fin du championnat et remporte le titre national. Mais la catastrophe a gravement perturbé le club. Il faut attendre le début des années 1960, la saison 1961-1962, pour revoir la Granata parmi les meilleurs, avec ses deux Anglais, Joe Baker et Denis Law. A la même époque, l'AS Torino quitte le Stadio Filadelfia pour disputer ses matches au Stadio Comunale, enceinte historique de la Juventus Turin, et un entraîneur débarque de Milan : Nereo Rocco. Il amène avec lui le prodigieux Gigi Meroni. Deux ans plus tard, la ville pleure à nouveau : Meroni s'est tué dans un accident de voiture. L'AS Torino, ou le club de la malédiction... Mais le Toro rebondit toujours : en 1976, il remporte le titre de champion d'Italie, avec des joueurs comme Paolo Pulici et Francesco Graziani. Mais c'est surtout le début des annnées 1990 qui voit éclore une belle équipe turinoise : en 1992, avec le Belge Enzo Scifo, le Brésilien Walter Casagrande, l'Espagnol Martin Vâsquez et l'Italien Gianluigi Lentini, l'AS Torino termine troisième du championnat et joue la finale de la Coupe de l'UEFA contre l'Ajax Amsterdam. Mais les tifosi descendent dans la rue : le président Gianmauro Borsano a vendu Lentini au Milan AC pour 120 millions de francs - le record mondial, à l'époque ! Ces mêmes tifosi provoquent des bagarres et boycottent des matches. Sans Lentini, le Toro commence sa période noire. Plonge en deuxième division...
Mais, en cette nuit de mai, au retour d'un match dispute à Lisbonne pour fêter la retraite du joueur Francisco Ferreira l'avion qui transporte toute l'équipe heurte la basilique située sur la colline de Superga, à l'extérieur de Turin. Le pilote a préféré aller directement à l'aéroport de Torino Caselle plutôt que se poser à Milan Malpensa. Toute l'équipe est anéantie - l'entraîneur Vittorio Pozzo doit reconnaître les corps des victimes. La ville, le pays pleurent leurs martyrs, et l'équipe junior assure la fin du championnat et remporte le titre national. Mais la catastrophe a gravement perturbé le club. Il faut attendre le début des années 1960, la saison 1961-1962, pour revoir la Granata parmi les meilleurs, avec ses deux Anglais, Joe Baker et Denis Law. A la même époque, l'AS Torino quitte le Stadio Filadelfia pour disputer ses matches au Stadio Comunale, enceinte historique de la Juventus Turin, et un entraîneur débarque de Milan : Nereo Rocco. Il amène avec lui le prodigieux Gigi Meroni. Deux ans plus tard, la ville pleure à nouveau : Meroni s'est tué dans un accident de voiture. L'AS Torino, ou le club de la malédiction... Mais le Toro rebondit toujours : en 1976, il remporte le titre de champion d'Italie, avec des joueurs comme Paolo Pulici et Francesco Graziani. Mais c'est surtout le début des annnées 1990 qui voit éclore une belle équipe turinoise : en 1992, avec le Belge Enzo Scifo, le Brésilien Walter Casagrande, l'Espagnol Martin Vâsquez et l'Italien Gianluigi Lentini, l'AS Torino termine troisième du championnat et joue la finale de la Coupe de l'UEFA contre l'Ajax Amsterdam. Mais les tifosi descendent dans la rue : le président Gianmauro Borsano a vendu Lentini au Milan AC pour 120 millions de francs - le record mondial, à l'époque ! Ces mêmes tifosi provoquent des bagarres et boycottent des matches. Sans Lentini, le Toro commence sa période noire. Plonge en deuxième division...
ITA
Leggend.Toro.Vol1.thewildbunch22.mkv
542.87 MB https://1fichier.com/?zgkrjlrn81i3520x6988
Leggend.Toro.Vol2.thewildbunch22.mkv
527.08 MB https://1fichier.com/?wtncwfujjge7i8rgerm1
hola!
ReplyDeletete escribo porque descargué unos subtitulos para la serie los sopranos que decian "Ripped by thewildbunch22".
sucede que encontré solo entre el 8 y el 12 y me sirvieron, pero no encuentro por ningun lado los primeros 7.
traté con otros subtitulos, pero solo los tuyos sincronizaban perfecto con el dvd original.
espero que me puedas ayudar, ya que estoy en nueva zelanda y tengo 0 posibilidad de arrendar o conseguir de otra forma los subtitulos en español.
saludos y gracias!
no hablo espagnol!
ReplyDeletei ripped these subtitles a long lont time ago.....
http://titles.box.sk/user2.php?name=thewildbunch22