Quart de finale
17 juillet 1995
Estadio Atilio Paiva Olivera,
Rivera
Cpa.Am.1995.Bras.Arg.Thewildbunch22.1Hlf.mkv
481.0 Mo
https://uptobox.com/gsbqyhlrxjw1
Cpa.Am.1995.Bras.Arg.Thewildbunch22.2Hlf.mkv
580.4 Mo
https://uptobox.com/f9323xt1fj1m
Dans le groupe B, le Brésil remportait ses trois matches contre l'Equateur, le Pérou et la Colombie. Sans trop forcer et, par conséquent, sans vraiment plaire, ni convaincre. Avec une équipe où les anciens de la World Cup (Jorginho, Dunga, Aldair, Znho) apportaient leur expérience, les jeunes étaient chargés de pallier l'absence des deux grandes stars de l'attaque: Romario et Bebeto. Juninho (Sao Paulo), Tulio (Botafogo), Savio (Flamengo), apparus ces dernières saisons en Championnat ou en Copa Libertadores, confirmaient leur talent. Edmundo, récemment transféré de Palmeiras à Flamengo aussi, mais à un degré moindre. Les Brésiliens n'enchantaient vraiment les foules que lors du match contre une Colombie beaucoup plus frileuse sous la direction d'Hernan Dario Gomez que sous celle de Francisco «Pacho» Maturana (3-0). L'Equateur de Maturana se montrait solide, mais lui aussi trop prudent. De son côté, le Pérou offrait quelques jolis moments de créativité, grâce à ses milieux de terrain Palacios ou Del Solar, mais affichait ses habituelles lacunes défensives. Finalement, les deux étaient éliminés.
Dans le groupe C, l'Argentine état promise à la première place. Elle commençait à tâtons (2-1 ), devant une Bolivie qui obtiendra ensuite une qualification méritée pour son jeu appliqué et parfois subtil, puis enthousiasmait ses supporters devant le Chili inconsistant (4-0). Grâce à ses canonniers «italiens" (Batistuta et Balbo, auteurs de 50 buts à eux-deux dans le Championnat italien de la saison passée), ses autres rescapés de la Coupe du monde (Chamot, Simeone) et le talent de ses jeunes Zanetti ou Ortega. Lors de son dernier match de qualification, contre les Etats-Unis, l'entraîneur Daniel Passarella commettait cependant la grossière erreure d'aligner neuf remplaçants. L'équipe de Steve Sampson (qui a succédé, en mars, à Bora Milutinovic) en profitait pour remporter une victoire historique (3-0) et la première place du groupe. Ce qui modfeit toutes les prévisions et nous valait un quart de finale juteux entre le Brésil et l'Argentine. Cette rencontre, disputée à Rivera, ville frontalière entre l'Uruguay et le Brésil, était en réalité une finale avant la lettre entre les deux super-puissances du foot sud-américain. Lors de la première période, l'Argentine offrait un véritable ballet collectif, ponctué de deux buts de Balbo et Batistuta, contre un seul d'Edmundo.
Mais à leur jeu brillant, les Argentins ajoutaient une manière forte qui allait leur jouer un bien mauvais tour. Astrada était expulsé juste avant la pause et, dès le début de la seconde mi-temps, Passarella cédait à l'affolement, sortant d'abord le créatif Ortega, puis le buteur Batistuta et repliant complètement son équipe devant le gardien distante, l'une des révélations de cette Copa. Malgré cette tactique inexplicablement craintive (même à dix, les Argentins pouvaient contrôler un Brésil alors peu inspiré), les hommes de Zagalo n'arrivaient pas à égaliser. Mais, à dix minutes de la fin, l'arbitre péruvien, M. Tejada, accordait à Tulio un but entaché d'une énorme faute de main préalable. La qualification se jouait aux tirs au but et le Brésil s'imposait. Mais la main de Tulio n'allait cesser de faire jaser jusqu'à la fin de l'épreuve...
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