7 Mai 1986
Estadio Sanchez Pizjuan,
Sevilla
Steaua Bucarest Dudacam - lovan, Bumbescu, Belodedici, Barbulescu - Majaru, Balan (lordanescu, 72e) - Bôloni, Balint - Lacatus, Piturca (Radu, 107"). Entraîneur : Emeric Jenei
FC Barcelone Urruticoechea- Gerardo, Migueli, Alesanco, Julio Alberto-Victor, Schuster (Moratalla, 85e), Carrasco- Pedraza, Archibald (Pichi Alonso) , Marcos. Entraîneur :Terry Venables
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Resume parcours Steaua
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Qui l'eut cru? Alors que la Coupe d'Europe des Clubs Champions présentait une nouvelle fois cette saison un plateau richement garni (Juventus, Bayern, Barcelone, Anderlecht entre autres et sans les clubs anglais toujours stupidement suspendus par l'UEFA alors que les problèmes de violence hebdomadaire en Italie, Allemagne, Hollande, ne sont pas résolus pour autant), ce sont des équipes dites modestes qui ont marqué l'épreuve. Rappelons le bon parcours des Finlandais de Kuusysi Lahti (quarts finalistes) et des Suédois de IFK. Gôteborg (demi-finalistes) avant de s'attarder bien entendu sur le champion des petits, Steaua Bucarest. Petit, dans ce cas, n'est pas péjoratif. Le terme serait même admiratif tant les champions de Roumanie ont fait preuve, face à Anderlecht, d'enthousiasme et de solidarité. La joie de jouer et la simplicité de Steaua ne pouvait être vaincue. Dans les vestiaires après le match, l'entraîneur Emmerich Jenei (49 ans, ancien international resté fidèle au club) pouvait être satisfait de ses joueurs. Ses recommandations de pressing avaient été respectées à la lettre et son souci du beau jeu assouvi. Quant à Ladislau Bôlôni. le plus connu des joueurs du Steaua. il promettait pour la finale de Séville un beau spectacle de la pan de ses camarades. Mais quel est ce club de Steaua? Fondé en 1947 sous le nom de CCA Bucarest (Maison Centrale de l'Armée), qu'il changera en 1961 pour celui de Steaua. il s'agit en fait de l'année. Bien que tous ses joueurs ne soient pas militaires (Bolôni, par exemple, est dentiste), ses dirigeants le sont.
Dix fois champion national (avec un gros trou de 78 à 85) et quatorze fois vainqueur de la Coupe (dont le doublé en 19851 le club ne vivait que de modestes souvenirs européens (dont un quart de finale en Coupe des Coupes 71 -72). Mais jamais il n'était venu à l'idée d'un supporter de pouvoir disputer une finale européenne. Pourtant, après avoir éliminé Vejle (4-1 et 1-1) et Honved (4-1 et 0-1), le rêve est aujourd'hui réalité.
Alors que les vedettes actuelles de l'équipe nationale roumaine appartiennent plutôt à Craiova et au Dinamo, le Steaua a l'avantage d'un ensemble très soudé. La quinzaine de joueurs qui forment l'effectif ne semble pas avoir de faiblesse. Jenei (assisté de l'ancien attaquant lordanescu) fait pratiquer un système de jeu parfaitement adapté aux hommes dont il dispose. Personne n'est enfermé dans une rigueur tactique. On bouge beaucoup au Steaua et dans tous les sens.
Mais pas n'importe comment. Si le gardien Helmuth Ducadam (26 ans) est correct, sans plus, c'est dans le champ que résident les points forts. Le libero Miodrag Belodedici (21 ans) est un élément d'avenir. D'origine yougoslave, il ne manque pas une occasion d'aller placer un coup de tête devant le but adverse. Si son stoppeur, Adrian Bumbescu (25 ans) reste vigilant en défense, les arrières latéraux Stefan lo-van (25 ans, international) à droite et Ilie Barbulescu (28 ans) à gauche, soutiennent sans cesse les demis et les attaquants. Chacun dans un style différent, lovan plus technique et Barbulescu plus combatif, ils sont difficiles à passer.
Au milieu, Bolôni (32 ans) qui ne doit pas regretter son transfert de Tirgu Mures à Steaua en 1984, est souvent le plus défensif. Mais c'est lui qui commence par orienter le jeu. Quant à sa frappe de balle du pied gauche, elle est redoutable. Devant lui à droite, deux hommes en balance pour une place : Mihail Majearu (25 ans) pu Lucian Balan (26 ans). Le premier est un joueur solide qui couvre beaucoup de terrain, le second possède moins d'expérience puisqu'il est arrivé en début de saison du petit club de Baia Maire. Enfin, à gauche, c'est le capitaine Tudorel Stoïca. En froid avec le sélectionneur Lucescu, il délaisse l'équipe nationale. Tant mieux pour son club et pour ses équipiers qui profitent ainsi de ses longues transversales précises. Point fort de la formation de Steaua, le milieu de terrain ne possède donc que trois éléments mais on a pu observer contre Anderlecht que quatre opposants directs ne lui font pas peur. L'attaque, composée elle aussi de trois joueurs, dispose de garçons complémentaires. A droite, Marius Lucatus (21 ans, international) est très dangereux par sa vitesse d'exécution, son sens de l'anticipation et du but. Grand, mince, rapide, il n'a pas son pareil pour profiter d'une erreur de l'adversaire. Et c'est un bon centreur. Victor Piturca (29 ans) au centre, s'entend très bien avec son compère. A lui les espaces libres et les tirs dans toutes les positions. Et à gauche, Gavrila Balint (22 ans), dribble, centre et aide le milieu quand le besoin se fait sentir. Trois joueurs, trois styles, mais aussi trois dangers. Avec tous ces éléments, l'Europe de l'Est peut décrocher un titre européen. Seul le manque d'expérience (surtout dans une arène surchauffée comme le sera celle de Séville) peut faire rater à Steaua son rendez-vous. Encore qu'avec autant d'enthousiasme, tout soit possible...
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