La quatrième est la bonne! Après trois demi-finales perdues, les saisons précédentes (la Juventus en 1993, Arsenal en 1994 et le Milan AC en 1995), le Paris SG a enfin atteint son objectif: jouer une finale européenne. Pour la gagner. Le rendez-vous est déjà souligné en rouge sur tous les calendriers parisiens. Ce sera donc le 8 mai prochain, au stade Roi Baudouin de Bruxelles. Ce sera le cinquante-neuvième match continental dans l'histoire du club. Une aventure commencée en 1982, àSofia, contre le Lokomotiv... Donné favori de cette Coupe des coupes 1996, le PSG lorgne désormais vers cet objet que seul Monaco dans l'histoire du football français (en 1992 face au Werder Brème) a approché sans pouvoir s'en emparer. Youri Djorkaeff s'en souvient. Lui qui joua quelques minutes, ce soir-là, à Lisbonne,
A La Corogne, à peine remis d'un claquage au mollet droit qui le priva notamment du quart de ' finale retour contre Parme, Youri a frappé. Luis Fernandez le fait entrer à neuf minutes de la fin. Le temps de chauffer les muscles par quelques sprints décontractants, de tenter quelques contrôles orientés, arrive alors la 90£ minute à Riazor, l'antre du Deportivo. Djorkaeff récupère le ballon à trente mètres de Liano, le gardien espagnol. Instant magique: tout le monde a compris qu'il allait se passer quelque chose. Youri s'avance, avant d'expédier un limpide tir du droit dans la lucarne. Bernard Lama peut lever les bras au ciel. Le gardien parisien s'est montré divin, auparavant, sur trois occasions en or que les attaquants galiciens n'ont pu convertir en but. Le coup parfait pour un PSG privé de son métronome, Rai (également claqué). Deux semaines plus tard au Parc des Princes, pour le match retour, le 500e match officiel du PSG depuis sa création (le 11 novembre 1973), Luis Fernandez n'a pas voulu titulariser d'entrée son Brésilien, tout juste guéri. Paris s'est pourtant refait une santé les jours précédant la rencontre, en allant se préparer à Hendaye. Comme avant Parme... Le Deportivo n'est pas venu la tête basse, comme le taureau descend dans l'arène. Le public attend la «mise à mort», mais l'animal est vaillant, Le Guen, Roche et NGotty sont chargés des besognes défensives.
L'attaque est confiée à Djorkaeff, Nouma et Loko. Dely Valdes, laissé sur le banc, paie une année 1996 quasiment vierge de toute réussite dans la surface. Fort de son but d'avance, Paris entre sur sa pelouse fétiche pour un match de gala. Ses supporters sentent rapidement qu'en guise de fiesta, il faudra se contenter de quelques miettes et trembler sur chaque action espagnole en première période. Le jeu parisien porte encore les stigmates de ces dernières semaines qui ont vu le PSG perdre son avance en Championnat, puis se faire doubler par Auxerre. Bravo et Guérin ont beau se démener en milieu de terrain, l'équilibre paraît bancal. Pour preuve, les défenseurs sautent systématiquement le milieu au moment des relances. Des ballons impossibles pour Nouma, qui tire la langue. Le match deviennes vite crispant, d'autant que le Deportivo, bien que limité techniquement, a les moyens de revenir à hauteur des Parisiens après seulement dix minutes de jeu, à la suite d'une tête lobée de Manjarin qui rebondit sur la transversale! Bref, la première période ressemble fort à une rencontre du Tournoi de Paris, à l'époque du PSG ancienne version. Plutôt pauvre. Même le public s'éteint au fil des minutes. -Nous étions très contractés», reconnaît PaulLeQuen.il faut dire que sept Parisiens étaient sous la menace d'un second carton jaune, synonyme de suspension pour la finale. Luis Fernandez change ses plans dès la reprise: «Dans le vestiaire, j'ai demandé aux joueurs de se libérer, car ils se précipitaient trop». Djorkaeff recule d'un cran, Loko reste seul en pointe et Rai entre rapidement. Le résultat est immédiat. Youri-la-classe, discret jusque-là, met dans le vent le milieu galicien juste avant l'heure de jeu. Comme à l'aller, les supporters retiennent leur souffle. Djorkaeff, qui trouve enfin le bon timing, lance Loko, toujours aussi remuant. D'un tir précis, l'ancien Nantais délivre les siens. Paris s'approche du paradis...Luis Fernandez ne tient plus en place. Les Viva Espana» descendent des tribunes du Parc. La fin de match est à l'image du reste de la rencontre: totalement décousue. Grâce à son métier, le PSG contrôle tout de même les opérations. Les leçons des années précédentes ont été retenues. Paris peut chanter. Le stade tangue de bonheur. Au coup de sifflet final, Alain Roche s'écroule. C'est la délivrance pour l'international parisien, après six échecs en demi-finale au cours de sa carrière. Cependant, pour les joueurs comme pour les dirigeants, le contrat ne sera rempli que le 8 mai. Regardez le calendrier: c'est un jour de victoire...
Demie Finale Aller
Jeudi 4 avril 1996.
Riazor La Corogne
FR repost lien mort retrouvé
Absolument pas destiné à etre copié collé dans d'autres sites
Cwc.1995.1996.Depor.Prs.Thewildbunch22.1Hlf.mkv
491.27 Mo https://1fichier.com/?d94w32rz0gjx7bgkny2x
Cwc.1995.1996.Depor.Prs.Thewildbunch22.2Hlf.mkv
476.73 Mo https://1fichier.com/?otz7uwp0qv7vg5zzh39i
DEPORTIVO LA COROGNE: Liano - Voro.
Djukic, Paco (David, 63') - Donato, Alfredo,
Lopez Rekarte, Aldana (Vikeira, 70e), Fran -
Bebeto, Manjarin (Begiristain, 81°).
Entr.: Toshack.
PARIS SG: Lama - NGotty, Roche, Le Guen -
Fournier (Mahé, 85'J), Bravo, Colleter, Guérin -
Loko (Uacer, 47e), Nouma, Dely Valdes
(Djorkaeff, 81e). Entr.: Fernandez.
Demie Finale Aller
Jeudi 18 avril 1996.
Parc des Princes, Paris
FR repost lien mort retrouvé
Absolument pas destiné à etre copié collé dans d'autres sites
Cwc.1995.1996.Prs.Depor.Thewildbunch22.1Hlf.jpg
133.20 Ko https://1fichier.com/?05i0q9r4wgx3dhgwee60
Cwc.1995.1996.Prs.Depor.Thewildbunch22.2Hlf.mkv
517.32 Mo https://1fichier.com/?f7a1ych18hef2tx9ya3e
PARIS SG: Lama - NGotty, Le Guen. Roche -
Fournier (Llacer, 81"), Bravo, Guérir, Djorkaeff
(Dely Valdes, 79"), Colleter - Nouma (Rai, 57°),
Loko. Entr.: Fernandez.
DEPORTIVO LA COROGNE: Liano - Villaroya,
Voro. Ribeira - Manjarin, Alfredo (Aldana, 51'),
Donato. Vikeira (Begiristain, 60"). Paco - Bebeto,
Radchenko (Martin Vazquez, 64').Entr.:Toshack.
No comments:
Post a Comment
NO LINKS ALLOWED