Tuesday, January 16, 2024

Cup Winners' Cup 1978 1979 FC Barcelona Fortuna Düsseldorf

Finale
St. Jakob Stadium Bâle
16 mai 1979 

The final soon caught fire. José Vicente Sánchez put Barcelona ahead after five minutes only for Klaus Allofs to reply three minutes later. Asensi restored the Catalans’ lead just after the half-hour, but Seel made it 2-2 four minutes before the break. No goals were scored in the second half, but thoughts of a drab, fear-ridden extra-time soon vanished. Rexach sent the Catalan fans wild with a goal after 104 minutes and Krankl seemed to have delivered the coup de grâce when he made it 4-2 . But, back came the Germans with a 114th-minute goal by Seel which had Barcelona hanging on for the final whistle...


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Cette finale se joue à Bâle, le 16 mai 1979. Barcelone en a fait sa fête, la fête de tous les Catalans disséminés à travers l’Europe. Il a ouvert un bureau d’accueil pour ses supporters dans la ville suisse. Il a financé en bonne partie le voyage de milliers de  ses «socios». Il a vendu à prix réduit des centaines et des centaines de drapeaux aux couleurs du Barça. Accessoirement, il a remplacé depuis quelques semaines son entraîneur français Lucien Muller par son ancien joueur Rifé pour donner plus de nerf et de «cœur» à son équipe. Le Barça ne peut pas se permettre de perdre.  Son adversaire est une équipe allemande, celle de Fortuna Dusseldorf. Une bon ne équipe de la Bundesliga qui se bat pour décrocher une place qualificative à la Coupe de l’U.E.F.A. suivante et qui a éliminé successivement, en Coupe des Cou¬ pes 78-79, Craïova (Roumanie, 4-3, 1-1), Aberdeen (Écosse, 3-0, 0-2), Servette de Genève (vainqueur de Nancy, 0-0, 1-1) et Banik Ostrava (Tchécoslovaquie, 3-1, 1-2).  Entraîné par un technicien de 35 ans et demi, Dieter Tippenhauer, Fortuna Dusseldorf compte trois internationaux de l’année : le libero Zewe, l’arrière Gerd Zimmermann et l’inter Klaus Allofs ; sans oublier Wolfgang Seel, un ailier de 30 ans qui compte six sélections, et l’international danois Fleming Lund qui est alors réserviste. Cette équipe a de la ressource, techniquement, physiquement et tactiquement. Relativement prudente à l’extérieur, elle joue volontiers avec deux ailiers, à domicile, et elle marque des buts. 

 


Barcelone, finalement, aligne Hans Krankl qui vient de vivre dix jours dramatiques, son épouse Inge ayant été victime d’une accident d’automobile avec lui et ayant dû subir une délicate opération de plusieurs heures.  Quand commence la finale, le stade Saint-Jakob de Bâle est pratiquement espagnol. Trente à trente-cinq mille supporters catalans agitent leurs drapeaux en une mer rouge et bleue qui envahit tout. Aussitôt, les deux équipes s’empoignent dans une lutte farouche et impitoyable. Les tacles sont portés à fond. Les attaquants volent comme des plumes par grand vent. Les visages des acteurs sont verrouillés par l’ambition. Les deux équipes ont à peine le temps de construire et de jouer tant chaque balle est disputée férocement. 


 

 

Les Allemands, qui avaient entrepris de conduire rationnellement cette finale, sont vite contraints de l’attaquer à la hache pour se placer sur le même terrain que les Espagnols déchaînés. Car l’arbitre hongrois M. Palotai fait preuve d’une étrange mansuétude pour ces guerriers du gazon. S’il veut survivre, Düsseldorf doit utiliser les mêmes armes que son adversaire. Le spectacle, malgré les fautes, malgré l’ardeur terrifiante des vingt-deux joueurs, malgré son caractère démoniaque, n’en prend pas moins spectateurs et téléspectateurs au creux de l’estomac. Car deux buts et un penalty sanctionnent déjà le premier quart d’heure : à la 6e minute, une action superbe de Rexach a permis à Sanchez de lober en finesse le gardien allemand ; à la 8e minute, Thomas Allofs a répliqué en reprenant un tir de Bommer repoussé par Artola ; à la 14e minute enfin, Rexach a tiré trop mollement un penalty accordé pour une faute de Zewe sur Carrasco. 
Fortuna a serré sa garde. Au milieu du terrain, le combat fait rage et l’on se dit que tout peut arriver dans ce match volcanique. Tout arrive en effet, le pire et le meilleur.  Servi par Neeskens, Asensi a frappé le ballon de la tête, et le gardien Daniel a détourné en corner. Barcelone maintient sa pression et, quelques minutes plus tard, Asensi débouche en tempête pour marquer un deuxième but que Carrasco avait préparé en réalisant un extraordinaire ballet sur le côté droit et en tentant de prendre Daniel à contre-pied. Barcelone a-t-il mis son adversaire à la raison ? Le pense-t-il ? Deux minutes avant la mi-temps, l’excellent Zimmermann utilise sa frappe de balle phénoménale pour renverser le  jeu sur la gauche au profit de Seel, lequel attend le dernier instant pour changer de pied et croiser du droit une balle mou¬ rante que Artola ne peut saisir. 2-2, et une équipe barcelonaise vacillante comme un taureau trop travaillé par le picador. 
Les plus anciens supporters catalans se rappellent la finale de 1961 à Berne (en Suisse déjà) au cours de laquelle leurs joueurs avaient tiré... sept fois sur la barre et les poteaux avant d’être battus 2-3 par Benfica. Le Barça donne l’impression d’être usé par son énergie sauvage de la première mi-temps. Il ne réagit plus que par à-coups et c’est Dusseldorf qui installle sa domination sur le jeu. Si Bommer, à la 79e minute, ne manquait la reprise d’un corner, à deux mètres de la cage, c’en serait fait des espoirs catalans. 

 


Comme si 90 minutes de ce spectacle haletant et férocement beau ne suffisaient pas, la prolongation vient en point d’orgue. Zimmermann, durement touché, a quitté la fête et il en rage sur le banc. Les Alle¬ mands ont encore deux occasions et puis, c’est Rexach qui marque un but magnifi¬ que sur une ouverture de Carrasco (103e). Et c’est Krankl qui assure définitivement le succès espagnol (112e) sur une autre action extraordinaire de Carrasco.  Saoûlés d’émotions, les spectateurs applaudissent longuement les deux équipes. Les téléspectateurs, de leurs fauteuils, en font autant. Rarement on a vu une telle finale de lumière et de foudre. Mais certains critiques fustigent durement ce qu’ils croient être les excès de la compétition moderne. Ils évoquent «les karatékas de l’Apocalypse.» L’international suisse Chapuisat interroge : «Faudra-t-il demain jouer avec un casque ?»  À Barcelone, on reçoit les héros en triomphateurs. On leur offre la ville et les cœurs. On scande à perdre haleine le nom de Neeskens qui va quitter le club et qui en pleure. « Ce public est le meilleur du monde, souligne Johan IL II méritait cent fois ce succès européen que nous avons tant tardé à lui donner». Pourquoi t’en vas-tu, Karatéka ? 









 



















3 comments:

  1. Cest le même arbitre que pour la finale de C1 entre les verts et le bayern en 1976.

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  2. I see the match few days ago, because in 1979 i was a little boy: One of the greatest finals of Uefa clubs's competitions, Barcellona was more strong, but midfield of F95 was best long this match. At the end a great performance of Dusseldorf, Asensi and Krankl.

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