Huitieme Aller
9 décembre 1997
Giuseppe Meazza
ITA
C3.1997.1998;Inter.Strasbourg.ITA.twb22.ts
3.5 Go
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A l'image de l'Olympique lyonnais au tour précédent, le Racing Club de Strasbourg s'est incliné (0-3) face à l'Inter de Milan, mardi 9 décembre, en huitièmes de finale de la Coupe de l'UEFA, après avoir gagné le match aller (2-0).
Pauvre Alexander Vencel ! Tant d'arrêts miraculeux, de sauvetages désespérés, d'incroyables plongeons pour en arriver là, à ce 3-0 cinglant comme une élimination. Le gardien de but slovaque aura fait ce qui était humainement possible, et même un peu plus, pour que Strasbourg s'en tire face à l'Inter de Milan. Alexandre aux mains d'argent aura multiplié les prouesses. Il aura arrêté un penalty de Ronaldo, déjoué deux fois les feintes de l'attaquant brésilien, qui se présentait seul face à lui. Et tout ça pour rien, si ce n'est alléger la note finale. Le bonhomme ne fut pas le seul droit dans ses bottes, mardi 9 décembre, sur la pelouse de San Siro. Les autres Strasbourgeois furent à peine moins héroïques dans ce huitième de finale retour de la Coupe UEFA. Le court Godwin Okpara, Nigérian préposé au marquage de Ronaldo, fut irréprochable comme au match aller. Le long Valérien Ismaël s'en tira à peine moins bien face à Youri Djorkaeff. Stéphane Collet donna le tournis à la défense milanaise. Le reste de la bande fit, selon l'expression consacrée, un match plein.
Le coup de sifflet final ne laissa sur la pelouse que dix Strasbourgeois flapis, ce qui évitait les remords, sinon les regrets. Les discours d'après-match n'étaient que des variantes du « on a fait ce qu'on a pu » et du « c'est la vie ». L'équipe unanime éprouvait le sentiment d'avoir réalisé un des meilleurs matchs de sa saison. « Je dois tirer un grand coup de chapeau à mes joueurs », dira même Jacky Duguépéroux, l'entraîneur.
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