San Carlos de Apoquindo Stadium
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WC.2022.Chile.Urug.FR.twb22.mp4
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Le Chili avait peu de chances de participer au prochain Mondial, et cela s'est vu. Face à une formation uruguayenne déjà qualifiée, La Roja devait gagner et espérer dans le même temps que le Pérou et la Colombie ne s'imposent pas. Et face à une équipe qui a encore en souvenir l'olive de Gonzalo Jara infligée à Edinson Cavani, autant dire que la Celeste n'allait pas jouer les enfants de chœur à Santiago. Trop longtemps maintenu à distance du but adverse, le Chili s'en est remis aux fulgurances d'Alexis Sánchez, mais l'ailier de l'Inter s'est confronté à un Sergio Rochet imperturbable sur sa ligne (56e). Et quand Sánchez n'est pas là pour créer le danger, Ben Brereton apparaît pour vendanger une belle opportunité au point de penalty (58e). Résultat des courses : le Chili ne parvient pas à marquer. Et comme trop souvent dans ces éliminatoires, le Chili laisse filer des points. Remplaçant d'un Cavani blessé en première période, Luis Suárez va trouver le chemin du but d'un ciseau retourné instinctif (79e, 0-1), puis Federico Valverde envoie une praline pour confronter le succès des siens (90e, 0-2). Une patate pour compenser l'olive, ça se respecte.
Double vainqueur de la Copa América en 2015 et 2016, le Chili a marqué la dernière décennie en Amérique du Sud avec une génération dorée. Le topo est assez similaire pour la Colombie qui reste sur deux bons parcours lors des Coupe du monde 2014 et 2018 et comptabilise deux troisièmes places à la Copa América. Pour autant, ces deux équipes habituées aux sommets en compagnie de l'Argentine, du Brésil et de l'Uruguay sont proches de ne pas participer à la Coupe du monde 2022. Un certain aveu d'impuissance pour deux équipes en perte de vitesse.
Pointant à sept points et à la huitième place après les dix premiers matches, le Chili a relevé la tête avec trois victoires contre le Paraguay (2-0 et 1-0) et le Venezuela (3-0) pour se relancer. Pourtant, la réaction n'a été pas assez soutenue et les risques de qualification sont bien minces. Contre le Brésil lors du dernier match, le onze avait pourtant une belle allure en terme de nom avec Claudio Bravo dans les buts derrière Paulo Diaz, Gary Medel et Enzo Roco. Avec Mauricio Isla, Arturo Vidal, Claudio Baeza, Charles Aranguiz et Gabriel Suazo un cran plus haut derrière le duo composé d'Eduardo Vargas et Alexis Sanchez, on pourrait se dire que cette équipe a de la qualité. Cependant, sur les onze joueurs, ils sont sept à avoir 32 ans ou plus. Et Enzo Roco (29 ans), Claudio Baeza (28 ans) et Paulo Diaz (27 ans) sont dans la force de l'âge. A côté, Gabriel Suazo fait office de jeunot dans une sélection en perte de vitesse. Sans relève concrète, cette génération dorée continue de s'user et à perdre sa gloire d'antan assez logiquement.
Les quelques espoirs sont Sebastian Vegas (25 ans) ou encore Ben Brereton (22 ans), mais c'est loin de ce que produisait le Chili avant en qualité comme en quantité. D'ailleurs, le premier joue à Monterrey (Mexique) tandis que le second évolue en Championship avec Blackburn. Pensant un temps à faire venir Manuel Pellegrini sur son banc, le Chili peut compter depuis février 2021 sur Martin Lasarte qui a remplacé un certain ... Reinaldo Rueda qui est désormais coach de la Colombie et qui pourrait laisser les deux dernières sélections qu'il a coachées regarder la Coupe du monde 2022 à la TV. «Nous devons obtenir le résultat dont nous avons besoin et ensuite avoir un peu de chance. C'est la réalité» a notamment expliqué Martin Lasarte avant d'affronter l'Uruguay. Proche de la sortie de route, le Chili est dans une situation très compliquée, car les perspectives d'avenir semblent bouchées. Une nouvelle déconvenue pourrait cependant être bénéfique sur un point : il faut clairement que le Chili valorise sa future génération, car il ne pourra plus compter éternellement sur ses vétérans.
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