18 avril 2017
Santiago Bernabéu Madrid
Nothing New just a repost to celebrate the return of der Klassiker; El Clasico,
aka the best ever champions league clashes since 1976
ENG
C1.2016.2017.Real.Bayern.ENG.twb22.ts
https://1fichier.com/?gs8beiw8ttqjxc3e3ch8
Entre ces deux grands, ce ne pouvait être qu'immense. Ce le fut. Etourdissant, ce quart de finale de Ligue des champions a mis du temps à choisir son camp. Il a fallu attendre la prolongation et les quatrième et cinquième buts de Ronaldo, auteur d’un coup du chapeau, à l'issue de cette double confrontation pour faire pencher la balance du côté du Real (1-2, 4-2 a.p.). Mais le Bayern s'est montré magnifique, refusant l'inéluctable. Seule ombre majeure à ce tableau presque parfait, les deux erreurs d'arbitrage qui ont fait basculer la rencontre côté merengue. D'abord sur l'expulsion injustifiée d'Arturo Vidal alors que tout restait à faire (1-2, 84e) et sur le hors-jeu flagrant lors du deuxième but madrilène (2-2, 104e).
Pour le reste, ce Real-Bayern fut un régal. Une finale avant la lettre, comme attendu. Le Bayern est tombé les armes à la main et le Real a vu de près le précipice. Conquérants dès le coup d'envoi, les Bavarois n'ont jamais été en position de se qualifier mais ils ont fait trembler les mollets merengues. Si décisif depuis le début de saison, Sergio Ramos a envoyé les siens en prolongation sur un but contre son camp (1-2, 77e), 104 secondes exactement après l'égalisation de Ronaldo sur une tête (76e).
Une issue logique tant les Allemands ont dominé le temps réglementaire. Plus entreprenants, plus incisifs, ils auraient même pu signer l'exploit en se montrant plus précis devant le but (19 tirs, 2 cadrés). Vidal a raté la cible sur une offrande de Robben (82e) et quand le Bayern a cadré, Marcelo, immense ce mardi, a sauvé sur sa ligne (9e, 51e). Lewandowski a fini par trouver l'ouverture sur un penalty obtenu par un Robben insaisissable (0-1, 53e). Le problème, c'est que les Bavarois, comme à l'aller, ont fini par tomber sur un os nommé Ronaldo, auteur de cinq buts en une semaine. Le Portugais a signé un coup du chapeau en 33 minutes. Une tête pour égaliser (1-1, 76e), une reprise en position de hors-jeu (2-2, 104e) pour faire basculer la rencontre et une frappe dans le but vide sur un service de l'inévitable Marcelo (109e) pour assurer la qualification.
Moyen dans le jeu, c'est pourtant lui qui a envoyé le Real vers sa septième demi-finale consécutive en Ligue des champions, un record. Asensio a scellé le sort de la rencontre sur un numéro de soliste flamboyant (112e).Le Bayern a lâché en prolongation mais il faudra retenir sa réaction d'orgueil lors du match retour. Ancelotti et ses hommes regretteront longtemps l'expulsion injustifiée de Vidal (84e). Un fait de jeu qui a fait basculer le rapport de force et mis le Real sur un boulevard. Ce sommet a tourné sur deux erreurs. Dommage. Il méritait une autre issue.
No comments:
Post a Comment
NO LINKS ALLOWED