Tuesday, October 15, 2024

Coupe des Confederations 2003 France Cameroun


Finale
29 juin 2003
Stade de France

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Stade de France, 29 juin 2003. Dans une atmosphère alourdie par le deuil de Marc-Vivien Foé, l'équipe de France de football s'apprête à recevoir le trophée de la Coupe des confédérations 2003. Un quatrième titre en quatre ans, après la Coupe du monde, l'Euro, et une première Coupe des confédérations en 2001. Buteur en or de cette finale contre le Cameroun, Thierry Henry enlace tendrement Philippe Mexès, son nouveau pote qu'il essaie d'amadouer pour le faire venir à Arsenal. 


Entre la gravité imposée par l'hommage à Foé, décédé quelques jours plus tôt à Lyon pendant la demi-finale Cameroun-Colombie, et le statut mal défini de cette « mini » Coupe du monde, les internationaux français ne semblent pas savoir s'il faut célébrer ou non. Au mieux, c'est une vraie satisfaction, au pire, une breloque en chocolat dans une grosse belle compétition amicale. Mais en rien une nouvelle consécration mondiale. À regret, après coup, pour Olivier Dacourt, présent dans la liste de Jacques Santini et donc honoré de ce dernier titre français jusqu'à aujourd'hui. « Cette victoire a été sous-estimée, on a cru que c'était normal et sans importance. Bien sûr, le moment le plus marquant du tournoi, c'est le drame autour de Marc-Vivien, mais au-delà de ça, on n'a pas apprécié cette victoire en finale à sa juste valeur.  » Pour celui qui faisait à l'époque le bonheur de Leeds United, cette demi-mesure dans le succès, « c'est très français » , car aucune autre nation affiliée à la FIFA n'aurait boudé son plaisir. « On voit que les autres pays jouent la Coupe des confédérations à fond, ils veulent la gagner. On a quand même le champion du monde, le champion d'Europe, le champion d'Amérique du Sud... Regardez le Portugal, ils ont fait venir Cristiano Ronaldo, pareil pour le Chili, c'est l'équipe A. »


En 2003, pour des raisons de calendrier, la France se prive quant à elle de Zinédine Zidane, Claude Makelele et David Trezeguet. De quoi se dire que la compétition a plus valeur de laboratoire d'expérimentation, comme deux ans plus tôt sous les ordres de Roger Lemerre, que de vraie répétition à un an de l'Euro. Pas un souci néanmoins pour Jacques Santini, qui avec une équipe profondément remaniée après le fiasco du Mondial 2002, enchaîne les succès en qualification pour le Championnat d'Europe comme à cette Coupe des confédérations : 1-0 contre la Colombie, 2-1 contre le Japon, 5-0 contre la Nouvelle-Zélande en phase de poules, 3-2 contre la Turquie en demi-finale, puis 1-0 en prolongation contre le Cameroun lors de la finale à Saint-Denis. Pas totalement sans bavure, l'EDF souffrant physiquement contre les Ottomans, et peinant à conclure face aux Africains. Mais suffisant pour faire penser à Dacourt que ce nouveau succès devait forcément en appeler d'autres. « On n'était pas du tout dans l'optique de ne plus rien gagner jusqu'à aujourd'hui. On avait fait le tournoi sans Zidane, sans Makelele, alors forcément, avec ces deux-là en plus, on imaginait que l'avenir nous appartenait, qu'on allait encore gagner quelques trophées. »


Le retour sur terre a lieu un an plus tard au Portugal, en quart de finale de l'Euro, sous forme de reprise de la tête d'Angelo Charisteas. Les Bleus sont éliminés sans gloire, et la France entre dans un nouveau cycle avec Raymond Domenech, qui doit initialement se faire sans Zinédine Zidane, Lilian Thuram, Claude Makelele, Marcel Desailly ou encore Bixente Lizarazu, soit plus assez motivés, soit trop âgés... La suite, on la connaît, entre le chant du cygne de Zidane au Mondial 2006, la demande en mariage gênante de Domenech à l'Euro 2008, le fiasco du Mondial 2010, puis la lente remontée sous Laurent Blanc et Didier Deschamps. Lequel s'est le plus approché d'un nouveau Graal pendant l'Euro, avec le seul Eder pour faire obstacle. Dacourt en est persuadé, la France n'a pas dans son ADN la capacité à gagner continuellement, « on a besoin de se reposer sur nos victoires parfois, pas comme les Allemands, qui culturellement ne sont jamais rassasiés » . Pour celui qui est désormais consultant chez Canal+, la victoire en Coupe des confédérations 2003 reste un marqueur doux-amer pour le football français, le point de départ d'une attente chaque année un peu plus longue, trop longue. « Quand on voit les générations de joueurs que l'on a eues, et que l'on constate l'absence de titres depuis 2003 avec cette Coupe des confédérations, il y a clairement une anomalie. Anomalie, c'est le mot... »











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