Barrages
8 aout 2001
Ennio Tardini
FR repost lien mort retrouvé
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C3.2000.2001.Llle.Parm.twb22.mp4
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À peine promus, les Lillois viennent de décrocher leur premier billet pour les barrages de la Ligue des champions. De leur côté, les Parmesans ont encore en tête leur année 99 durant laquelle ils raflent 3 trophées : la Coupe d'Italie, la Supercoupe d'Italie et la Coupe de l'UEFA, remportée face à Marseille. « Au tirage au sort, on s'était dit qu'on avait peu de chances car en face, il y avait une sacrée équipe » , se remémore Grégory Wimbée. Marco Di Vaio, Hidetoshi Nakata, Fabio Cannavaro (capitaine) sont effectivement présents, tout comme Sébastien Frey (qui pousse Claudio Taffarel sur le banc), Sabri Lamouchi et Martin Djetou. Wimbée, encore : « Je me souviens du terrain pour nous entraîner à Parme… Une vieille pelouse de rugby toute pourrie, pas tondue. On s'est dit : "Bienvenue en Coupe d'Europe !" Il n'y avait pas grand monde dans le stade et dès la poignée de main, on sent qu'ils se foutent de notre gueule. Forcément, on ne devait pas faire très peur. »
En effet, Ennio Tardini sonne creux ce soir-là. À peine 15 000 personnes garnissent les travées de l'enceinte qui peut en accueillir plus du double. Pour les Parmesans, Lille est une formalité. Oui mais voilà, aux manettes du LOSC, c'est coach Vahid. Le Bosnien a passé au crible les faiblesses des Italiens et a un plan bien précis pour faire tomber la bande à Cannavaro. Le stratagème de l'ancien buteur de Nantes et du PSG se déroule en trois points. Primo, Vahid sait que ce match arrive en pleine préparation physique pour les Transalpins. « Il nous avait prévenus qu'ils étaient dans les deux premières semaines de préparation et qu'ils avaient des charges énormes de travail, dures à évacuer, rappelle Johnny Ecker. Alors on se disait "Pourquoi pas ?" »Secundo, mettre sur pied un 3-5-2 inédit, « alors qu'on n'avait jamais joué dans ce système » , se rappelle Greg Wimbée. « C'était pour qu'on puisse être en surnombre au milieu, attaquer par les côtés pour les faire courir et défendre à 5 quand on était en difficulté » , détaille Ecker qui insiste sur les qualités de « fin tacticien » de Vahid. Tertio, retourner le cerveau de ses gars : « Vahid a su nous faire croire, nous persuader même, qu'on avait nos chances » , explique l'ancien portier lillois. « C'est un match qu'on avait abordé avec sérieux et respect même si évidemment, dans ce genre de confrontation, on peut inconsciemment se dire que sans forcer, ça suffirait peut-être » , concède Lamouchi, à l'époque parmesan. De fait, les Italiens tiennent mieux le ballon, mais n'arrivent pas à percer la muraille lilloise. À la mi-temps, les deux équipes se quittent sur un 0-0....
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