Coupe du monde des clubs 2010 Final Inter Milan TP Mazembe

Finale

18 décembre 2010
Sheikh Zayed Sports City Abu Dhabi

FR
Club.World.Cup.2009.2010.Inter.TP.Mazembe.FR.twb22.mp4
1.83 Go https://1fichier.com/?k9trxfldhmxcwefyy5zc
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 Le Stade Zayed Sports City d’Abu Dhabi sera le théâtre de la finale du Mondial des clubs 2010. Une finale particulière puisqu’elle oppose pour la première fois un club européen, l’Inter de Milan, à un représentant du continent noir, le Tout Puissant Mazembe. La hiérarchie sera-t-elle respectée ? Il a fallu attendre cinquante ans pour voir la finale du trophée mondial des clubs opposer un champion d’Europe à un adversaire autre sud-américain. Cette habitude c’est le Tout Puissant Mazembe, club double champion d’Afrique, qui l’a brisé à la surprise générale. Sortis dès les premier tout de l’édition précédente, les Corbeaux Congolais ont réussi le pari d’écarter l’Internacional Porto Alegre  (2-0), le récent vainqueur de la Copa Libertadores, de leur chemin. Et ce samedi, dans l’ambiance exotique d’Abu Dhabi, ils feront tout pour accrocher l’Inter de Milan à leur tableau de chasse et devenir le premier club africain à régner sur la planète football...
 

 
Inter Milan-Tout Puissant Mazembe, c’est une affiche aussi surprenante qu’inédite que propose l’édition 2010 de la finale du Mondial des clubs. Depuis que la FIFA a instauré la nouvelle formule - inaugurée en 2000 mais définitivement adoptée dan sa forme actuelle en 2005 - c’est la toute première fois qu’une équipe africaine s’invite à la finale, parcours synonyme de deux victoires. Jusqu’à présent, seuls les Egyptiens d’Al Ahly en 2006 puis les Tunisiens de l’Etoile Sportive du Sahel en 2007, avaient réussi à gagner une rencontre dans l’épreuve.
 

 
Eliminé dès le premier match l’an dernier, le Tout Puissant Mazembe - double champion d’Afrique en titre - avait terminé à la sixième place battu d’abord par les Coréens de Pohang en quarts puis par les Néo-Zélandais d’Auckland City dans le match pour la 5e place. Cette année, les Corbeaux s’étaient juré de ne pas repartir bredouilles à Lubumbashi et ils ont tenu parole. Moïse Katumbi, le richissime mécène du club katangais, en avait même fait la promesse le mois dernier à Tunis au Président de la Confédération Africaine de Football, Issa Hayatou. C’était après avoir conquis la Ligue des champions aux dépens de l’Espérance Sportive de Tunis (5-0 à l'aller, 1-1 au retour).

Si la victoire de Mazembe face aux Mexicains de Pachuca en quarts de finale n’a pas secoué le monde du football, car le champion de la CONCACAF n’avait pas un pedigree supérieur au sien, celle acquise face aux Brésiliens de l’Internacional Porto Alegre a eu un retentissement considérable. Prenant sans doute leurs adversaires africains d’un peu trop haut, les champions d’Amérique du Sud sont tombés sur des Congolais archi-motivés et respectueux des consignes de leur entraîneur sénégalais Lamine Ndiaye. D’abord attentistes, ils ont su exploiter au mieux leurs occasions de buts et ont été sauvés par un Muteba Kidiaba en état de grâce entre les barres. A présent, le Tout Puissant peut aborder la finale sans complexe et surtout sans pression, tout le contraire de l’Inter Milan, facile vainqueur des Coréens de Seongnam Ihwa 3-0 dans l’autre demi-finale. Mal partis en championnat d’Italie (7e à 13 pts du leader), Samuel Eto’o et ses coéquipiers ont l’obligation de ramener le trophée au pays, surtout maintenant que le champion d’Amérique du Sud est éliminé.