Coupe de France 2011 2012 Lyon Quevilly

Finale

28 Avril 2012

Stade de France

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«Semi-amateur ou semi-pro ?». Derrière son pupitre, Rémi Garde préfère en sourire. L'écart entre l'OL et Quevilly est tel que le statut de l'USQ a parfois prêté à confusion, vendredi. Actuel 14e de National, le club normand représente le dernier obstacle qui sépare l'OL de la Coupe de France. Un obstacle loin d'être insurmontable même si l'entraîneur lyonnais reste prudent : «La logique voudrait qu'on gagne, mais on sait aussi que dans le foot,  la logique est parfois bafouée». Marseille et Rennes, éliminés respectivement en quart et en demi-finale, ne le contrediront pas.

C'est justement parce que l'USQ a réalisé «un parcours impressionnant» que Cris place pratiquement les deux équipes sur un pied d'égalité. Sans aucune crainte d'être "ridicule" en cas de défaite ? «Non, c'est une finale, un match important pour les deux équipes», a-t-il insisté. Encore davantage pour l'OL qui n'a plus rien gagné depuis 2008, non ? «Bien sûr, ça reste un trophée pour notre palmarès, pour l'histoire du club, pour tous les joueurs qui sont venus à Lyon pour gagner des titres... Mais en face, il y a une bonne équipe, il faut la respecter».

Pour appuyer ses propos, Cris raconte comment il avait trouvé les joueurs de Régis Brouard «impressionnants» face à l'OM et contre le Stade Rennais. «C'est une équipe bien organisée, qui fait beaucoup d'efforts et qui ne lâche jamais rien», a-t-il relevé devant sa télé. Après être passé à côté d'une première finale, il y a deux semaines face à Marseille en Coupe de la Ligue, il mise sur l'état d'esprit affiché tout au long de la semaine pour s'épargner un nouveau camouflet. «Quand on a joué l'OM, on savait qu'il y aurait une autre finale, souligne-t-il. Cette fois, c'est la dernière. On est plus dedans».