7 Juillet 1974
Olympiastadion
II
ne pouvait pas en être autrement pour cette première Coupe du monde
organisée en Allemagne de l'Ouest. On retrouva en finale sur la pelouse
du stade olympique de Munich les équipes les plus fortes du continent
européen. Pas de surprise en ce qui concerne l'équipe du pays hôte,
championne d'Europe en titre, depuis la finale remportée à Bruxelles en
1972 aux dépens des Soviétiques de Roudakov et Onichenko par 3-0. Pas de
surprise non plus de retrouver les Pays-Bas dont l'équipe de club
phare, l'Ajax d'Amsterdam, a réussi un triplé (1971,1972 et 1973) en
Coupe d'Europe des clubs champions sous la houlette de Johan Cruyff,
magnifique avant-centre complet dribbleur, tireur, organisateur -et
meneur d'hommes impitoyable pour l'adversaire. La bande orange aux
cheveux longs compte en effet quatre titulaires de l'Ajax dans ses rangs
derrière Johan Cruyff, les arrières Krol et Suurbier, l'infatigable
milieu Neeskens et l'ailier Johnny Rep, soit presque la moitié de
l'équipe. Sous la direction du sélectionneur Rinus Michels entraîneur de
l'Ajax pour le premier titre européen en 1971, les Orange développent
le fameux football total qui demande une condition physique
exceptionnelle au service d'une disponibilité de tous les instants.
Quand à ces qualités collectives et individuelles s'ajoutent la
virtuosité d'un Cruyff ou la frappe de balle d'un Neeskens, on peut
penser que les Néerlandais disposent d'une formidable armada capable de
renverser tout sur leur passage, d'autant que les petits camarades qui
composent le «reste» de l'équipe ne sont pas mal non plus : ils ont pour
noms Van Hanegem, Rensenbrink ou les frères Willy et René Van de
Kerkhof.
Seule ombre au tableau batave en cet été 1974, c'est le Bayern de Munich des Sepp Maier, Schwarzenbeck, Franz Beckenbauer, Paul Breitner, Uli Hoeness et Gerd Muller qui a repris le flambeau européen au niveau des clubs et qui forme l'ossature de l'équipe nationale. C'est donc bien la finale attendue, même si, lors du premier tour, l'Allemagne de l'Ouest a perdu le match de prestige qu'elle ne devait pas perdre devant son homologue de l'Est (sur un but de l'Ai* lemand de l'Est Sparwasser). Mais après cet inte'-mède germano-allemand sur fond de guerre fro les affaires mondiales des Allemands de l'Ouest ont repris leur cours : trois victoires au second tour contre la Yougoslavie, la Suède et la Pologne. Le parce des Néerlandais a été moins difficile: un seul me nul dans la poule de premier tour contre la Suède également trois victoires sans appel aux dépéri-Brésil, champion du monde en titre, de l'Argentine si de la petite sœur de la RFA, la RDA. Au total, attaque flamboyante - quatorze buts - et une défense de fer un seul but encaissé, et encore contre camp de Rudi Krol.
Seule ombre au tableau batave en cet été 1974, c'est le Bayern de Munich des Sepp Maier, Schwarzenbeck, Franz Beckenbauer, Paul Breitner, Uli Hoeness et Gerd Muller qui a repris le flambeau européen au niveau des clubs et qui forme l'ossature de l'équipe nationale. C'est donc bien la finale attendue, même si, lors du premier tour, l'Allemagne de l'Ouest a perdu le match de prestige qu'elle ne devait pas perdre devant son homologue de l'Est (sur un but de l'Ai* lemand de l'Est Sparwasser). Mais après cet inte'-mède germano-allemand sur fond de guerre fro les affaires mondiales des Allemands de l'Ouest ont repris leur cours : trois victoires au second tour contre la Yougoslavie, la Suède et la Pologne. Le parce des Néerlandais a été moins difficile: un seul me nul dans la poule de premier tour contre la Suède également trois victoires sans appel aux dépéri-Brésil, champion du monde en titre, de l'Argentine si de la petite sœur de la RFA, la RDA. Au total, attaque flamboyante - quatorze buts - et une défense de fer un seul but encaissé, et encore contre camp de Rudi Krol.
À
leur habitude, les Orange sont sûrs d'eux connaît l'hostilité sourde
que les Hollandais ont envers leur trop puissant voisins. Ils ont décidé
d'attaquer le ; au plancher. Les fées du football leur sont favorables
dès l'envoi. Ils obtiennent un penalty alors que tes Allemands n'ont pas
encore touché le ballon. En effet, à l'entrée de la surface de
réparation, l'arrière roit allemand Berti Vogts et le milieu de terrain
Hoeness commettent un croc en jambe sur Cruyff. L'arbitre anglais Taylor
indique le point de penalty. Neeskens s'empare de la balle, la place
sur le rond de craie fusille Sepp Maier d'un tir sous la barre dans un
silence de cathédrale troublé par la joie bruyante des porteurs de
bannière orange. Nous sommes alors convaincus que Cruyff, le Hollandais
volant au numéro 14, et ses comparses vont écraser le match. C'était
compter sans la ténacité germanique de Beckenbauer et de ses équipiers.
Après avoir laissé passer l'orage orange, les Allemands se refont une
santé et, en vingt minutes, reviennent au score ; un penalty transformé
par Breitner après un fauchage de Holzenbein par Jansen à la 26e
minute.
Le match redevient égal, insensiblement les Allemands reprennent la direction du jeu, aidés par des Néerlandais qui continuent à les prendre de haut. À la 44e minute, le renard des surfaces de réparation, l'inévitable Gerd Mùller, l'homme aux cuisses de colosse, arme son tir et trompe de près le gardien orange Jongbloed. En marquant à la dernière minute de la première mi-temps, les Allemands portent un coup à la superbe batave. De tout le tournoi, les Néerlandais n'avaient jamais été menés. Trop habitués à dominer, ils ne trouvent pas les ressources morales pour changer de jeu, un temps paralysés par une foule enthousiaste qui porte ses joueurs et ne ménage pas de ses sarcasmes et de ses nourris le grand Cruyff lui-même. Esseulé à la pointe de l'attaque, les jambes trop lourdes et l'envie émoussée, celui que même Beckenbauer jugea supérieur au roi Pelé, termine le match dans l'ombre. Rinus Michels eut beau faire entrer René Van de Kerkhof pour donner du poids à son attaque dès la 46e minute, rien n'y fit. Ce fut Beckenbaueur qui brandit le trophée mondial chez lui, dans son antre bavarois.
GERM repost dead link
Wc.1978.Arg.Holl.Full.Thewildbunch22.mkv
1.56 GB https://1fichier.com/?avnk8ytqia0r1sohuj8x
Wc.1978.Arg.Holl.Full.Thewildbunch22.Trophy.mkv
18.22 MB https://1fichier.com/?nba35k4hzqxb1fg6dpbx
Rfa :
Sepp
Maier, Berti Vogts, Franz Beckenbauer, Hans-Georg Schwarzenbeck, Paul
Breitner, Rainer Bonhof, Uli Hoeneß, Wolfgang Overath, Jürgen Grabowski,
Gerd Müller, Bernd Hölzenbein.
Sélectionneur : Helmut Schön
Pays-Bas :
Jan
Jongbloed, Wim Suurbier, Wim Rijsbergen (Theo de Jong, 68'), Arie Haan,
Ruud Krol, Wim Jansen, Johan Neeskens, Wim van Hanegem, Johnny Rep,
Johan Cruyff, Rob Rensenbrink (Rene van de Kerkhof, 46'). Sélectionneur :
Rinus Michels
Merci !
ReplyDeleteJuaninho