Uefa Cup 1981 1982 Hamburg Sv Bordeaux

Second Tour Retour
4 Novembre 1981
Volksparkstadion Hamburg

Pour une fois que le football français présentait trois concurrents en Coupe de l'U.E.F.A. (Bordeaux. Monaco et Nantes), il n'en restera aucun au moment de disputer le tour supplémentaire, les 25 novembre et 9 décembre prochains. Bordeaux, qui avait maille à partir avec Hambourg, n'aura pas réédité l'exploit, hélas sans lendemain, des Stéphanois l'an dernier. 11 faut dire qu'Aimé Jacquet, en se privant d'ailiers et en ne misant sur l'offensive que parcimonieusement, n'a peut-être pas donné les meilleurs conseils aux partenaires de l'excellent Giresse. Espérons que la leçon sera retenue pour l'année prochaine, si Bordeaux se qualifie. Mais la France n'est pas seule à pleurer. L'Italie a perdu Naples au premier tour et l'Inter de Milan au second. Pourtant les partenaires de Prohaska menaient à Bucarest avant de se faire remonter puis dépasser. Les Anglais ne sont pas plus heureux car après West Bromwich Albion, voilà Southampton et Arsenal au tapis. Plus d'Anglais en Coupe U.E.F.A. à l'approche de l'hiver, voilà qui est étonnant pour un pays en général mieux représenté par ses clubs que par son équipe nationale. Mais les Britanniques ne seront pas totalement absents des débats, au moment des huitièmes de finale. Les Ecossais les représenteront avec beaucoup de bonheur : Aberdeen a commencé par éliminer Ipswich. vainqueur de l'épreuve, avant d'interdire aux Roumains d'Argès Pitesti d'espérer mieux que les seizièmes de finale. Ensuite, les extraordinaires Oranges de Dundee, après avoir ridiculisé Monaco à domicile, ont renouvelé leur puissance offensive face aux Allemands de M'Gladbach dont la rigueur a été quelque peu bafouée : 5-0!

Autre football en bonne santé : le football belge. Si Beveren n'a pas su passer le cap Hajduk Split (et ce, malgré une victoire à l'extérieur qui hélas ne compensait pas la défaite à domicile), en revanche, les modestes joueurs de Winterslag ont créé la surprise en éliminant Arsenal qui regrette aujourd'hui son tandem d'autrefois Brady-Stapleton. Quant à Lo-keren, et à ses « has-been » polonais (Lato, Lu-banski) ou tchèque (Dobias), il a sorti Salonique après s'être débarrassé des Nantais. Les Français ne seront pas totalement absents lors du prochain tour : Gilbert Gress, qui a pris à Neuchâtel la suite de Jean-Marc Guillou, a fait passer les seizièmes de finale à un club qui en est pourtant à sa première participation européenne. En attendant l'extraordinaire Servette de Genève l'an prochain (onze victoires consécutives en championnat) Neuchâtel est le dernier représentant du football helvétique en Coupe d'Europe. Notons enfin que le Real Madrid ne brille guère, que P.S.V. Eindhoven est meilleur en compétition hollandaise qu'en Coupe d'Europe, que la R.F.A. conserve deux participants, tout comme la Belgique, l'Ecosse, l'Espagne et la... Yougoslavie. Les huitièmes de finale n'offriront pas à proprement parler de grand choc. Exhumons toutefois un Real Madrid-Rapid de Vienne, qui permettra à Krankl de retrouver l'Espagne, un Aberdeen-Hambourg qui situera réellement la valeur des Ecossais, un Sporting-Neuchâtel très indécis ou bien encore un Valence-Hajduk Split qui sentira la poudre méditerrannéenne.

C3.1981.1982.Hamb.Bord.Rippedbytwb22donotrepost.mp4

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