15 July 2011
Estádio do Algarve,
Faro
Estádio do Algarve,
Faro
Assez perdu de temps, au boulot! Bien sûr, le mercato ne ferme ses portes qu'à la fin du mois d'août. Mais le Championnat de Ligue! démarre dans une vingtaine de jours avec la venue de Lorient au Parc des Princes, Et quel visage présentera le PSG ce soir-là? Allez savoir... Car depuis que Qatar Sports Investments a déboursé 40 M€ pour racheter 70% des parts du PSG détenues par Colony Capital, le 30juin dernier, les choses ont traîné, de vraies rumeurs en fausses arrivées. Enfin, depuis mercredi dernier, Leonardo est en place. Après bien des atermoiements en coulisses, le Brésilien a débarqué à Paris.
Le voilà intronisé par Nasser al-Khelaifi, le nouveau taulier du club, directeur sportif du PSG, qui a perdu Robin Leproux au passage. Et avant de passer son week-end à Milan, Leonardo a rencontré Alain Roche, encore responsable du recrutement, et Antoine Kombouaré, toujours entraîneur. Il s'est aussi rendu en Algarve (Portugal), où sa nouvelle équipe affrontait le Benfica Lisbonne (défaite 1-3 !), pour se présenter aux joueurs. Aucune déclaration fracassante, juste la promesse de se revoir dès cette semaine. Au Parc des Princes, ce lundi, le Brésilien devait se glisser dans son nouveau costume de directeur sportif et dans le fauteuil de son bureau. Pour faire avancer les dossiers. Coupet, Edel, Makelele, Giuly, Traoré, tous en fin de contrat, ne sont plus là, Gameiro et Douchez sont arrivés. Il reste au Paris-SG à dégoter une doublure pour Douchez, un défenseur central, un milieu offensif, deux milieux axiaux, un attaquant... Histoire d'avoir une équipe et un banc solides. Les noms circulent, les chiffres aussi : 30 M€ pour le Brésilien Ganso, 6M€ pour son compatriote Luisao, et combien pour Taarabt? Leonardo a des sous dans son porte-monnaie, tant mieux. Mais plus beaucoup de temps, tant pis. Quelques semaines tout au plus pour démontrer que le temps perdu se rattrappe. Deja Menez, Bisevac et Matuidi pas mal pour un debut...
À notre connaissance, Leonardo n'a jamais enfilé les gants de gardien en match officiel. En revanche, il a évolué dans toutes les lignes. Latéral gauche, milieu droit, gauche ou axial, plus ou moins offensif, attaquant, il a rendu bien des services par sa polyvalence. D'un gabarit modeste, ni rapide ni puissant, pas vraiment doté d'une technique exceptionnelle, loin d'être un fantastique dribbleur, ni redoutable défenseur ni buteur impénitent (69 buts en 378 matches de Championnat dont 30 en 49 rencontres avec le club japonais de Kashima Antlers), Léo a pourtant accompli, de 1987 à 2003, une riche carrière grâce à son intelligence et à sa faculté d'adaptation. Champion du monde avec la Seleçao (1994) et malheureux finaliste quatre ans plus tard, champion du Brésil avec Flamengo, puis Sao Paulo, avec qui il remporta la Coupe intercontinentale, du Japon avec Kashima Antlers et d'Italie avec le Milan, il n'y a qu'à Valence, son premier club européen, et au PSG qu'il n'a glané aucun titre. Rarement mauvais, mais pas très souvent décisif, Leonardo était d'abord un joueur utile, associé à des équipiers de haut niveau, comme Zico ou Bebeto (Flamengo). Rai (Sao Paulo), Maldini. Weah (Milan), ou Romario (Seleçao).
Leonardo est devenu entraîneur sans avoir particulièrement recherché. Était-il d'ailleurs réellement fait pour ce métier ? Pas sûr ! Intronisé directeur technique au Milan à l'aube de la saison 2008-09 avant de succéder à Ancelotti à l'été 2009, il a d'abord proposé un jeu offensif, spectaculaire et plaisant, basé sur un 4-2-1-3 appelé « 4-2 Fantasy » qu'il a vite abandonné pour revenir à un plus classique 4-3-1-2. Sur un plan tactique, il n'a pas laissé une empreinte impérissable que ce soit lors de sa seule saison sur le banc au Milan, qu'il a quitté en froid avec Berlusconi, ou avec Tinter, avec lequel il a cependant remporté la Coupe d'Italie. Dépeint comme ouvert et consensuel, mais manquant de poigne, Leonardo n'avait sans doute pas les capacités, ni l'envie et la vocation, pour diriger le vestiaire d'une équipe de haut niveau. A l'issue de Sa carrière, le Brésilien s'est consacré à la fondation Gol de Letra, créée avec son ami Rai, puis il a semblé se satisfaire d'un rôle de représentant du club rossonero au Brésil. Élégant, charmeur, ce gentleman était alors une sorte d'ambassadeur, plus qu'un agent ou un véritable recruteur, qui se déplaçait pour convaincre un joueur et son entourage de signer au Milan AC. Ce fut le cas pour Pato après avoir joué un petit rôle dans la venue de Kakâ. À l'aise devant les micros, polyglotte (il maîtrise l'italien, l'anglais, l'espagnol et le français en sus de sa langue natale), Léo a été consultant pour des chaînes japonaise, pays où il a laissé un excellent souvenir, et anglaise, sur la BBC pour le Mondial 2006.
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